Escalade et vie au bureau: Optimisation

Ou pas : j’ai souvent trouvé plus fatigant de ne « rien » faire, plutôt que d’aller pratiquer une activité physique qui, justement, réenergise !
C’était vrai sur la grimpe en post-boulot : quand la charge mentale et le rythme étaient trop intenses et que j’annulais les sorties de début de semaine, je ne faisais que sombrer encore plus… Alors que de me bouger malgré la fatigue me ressourçait (en restant à l’écoute de son corps) : quand tu rentres à pas d’heure parce que tu sors d’une voie, c’est clairement de la meilleure fatigue que celle du boulot !
Ça fonctionne pareil depuis que je passe mes journées avec ma crevette : quand on ne dort pas beaucoup je pouvais avoir tendance à ne pas faire grand chose de mes journées pour récupérer… Erreur! Chez moi ça ajoute de la fatigue mentale à la fatigue physique, alors qu’en allant balader… Au moins ça met la banane !!!

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Pour rajouter mon petit temoignage, debut de l’escalade à 28 ans, grimpe très regulière deux fois par semaine en salle (Paris…), et niveau qui plafonne à 6c.

Après, il faut dire que dès que j’arrivais dans le 7, je me blessais… j’ai donc dirigé ma pratique vers augmenter mon niveau à vue, plutôt qu’augmenter mon niveau max. Et comme l’objectif final était de la grande voie/alpi, c’était assez cohérent.

Petit passage « enfant bas age » qui a ralenti la pratique, puis déménagement et télétravail à la montagne. Ca me permet de grimper le midi en falaise, pas bcp plus que deux fois/semaine. En six mois, j’ai réussi mes premiers 7a, et je vois qu’il reste une très bonne marge de progression. Après, je fait aussi bcp d’autres sports (ski de rando, natation, rando, vélo) qui doivent avoir un effet très bénéfique;

Bref @fmanuel, à mon avis, faut pas trop stresser. La séance de grimpe est un moment salvateur pour compenser la fatigue morale induite par les boulots « 8h de cul sur la chaise ». Et en grimpant 2/3 fois par semaines + bonne hygiène de vie, le 7b, ca me semble ambitieux, mais réalisable. Bref l’objectif parfait.

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Bonjour,

Sans vouloir porter un jugement quelconque ou dénigrer qui que ce soit, tout ça me semble un peu surréaliste…
Vu l’objectif affiché, je ne vois pas très bien comment ne pas l’atteindre… On reste dans une escalade de type loisir qui ne nécessite pas un entrainement particulier. Effectivement, comme déjà mentionné, une à deux séances hebdomadaires sont amplement suffisantes pour atteindre le 7b. Alors venir évoquer « l’enfer du boulot », c’est quand même un poil « too much ».
Aucune forme de prétention dans ce message, mais avec les copains qui grimpent avec moi, le niveau oscille entre 7a et 7c pour un public qui ne grimpe pas plus de deux fois par semaine, des gens qui ont une vie de famille à assumer et des boulots souvent usants (et plutôt rémunérés entre 1 et 1.5 smic).
Bref, inutile de trop se prendre le chou avec le taf, et même si tu te sens un peu fatigué, ce n’est pas ça qui t’empêchera d’atteindre ton objectif.
Bonne grimpe

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Premier 7b bloc. Jérôme Jean-Charles - « Carnage » (Fontainebleau)
Premier 7b français. Laurent Jacob - «L’ange» (Saussois).

Je vous invite à vous y frotter avec deux séances par semaines. Il ne faudra pas en louper beaucoup…

Premier 7b bloc. Jérôme Jean-Charles - « Carnage » (Fontainebleau)
Premier 7b français. Laurent Jacob - «L’ange» (Saussois).
Je vous invite à vous y frotter avec deux séances par semaines. Il ne faudra pas en louper beaucoup…

Quel est le rapport avec la préoccupation de FManuel ???
Evidemment que certaines voies très spécifiques (à méthodes, très psycho, dans ton « antistyle ») peuvent demander un investissement particulier ; mais quand je dis dans mon post précédent que 7b reste une cotation loisir, il s’agit simplement d’un constat relevant de ma pratique et de celle de mes partenaires de grimpe.
Donc je réitère mes propos : il n’y a aucun problème pour atteindre le 7ème degré (jusqu’à 7b) sans s’astreindre à un entrainement spécifique (mais en grimpant une à deux fois par semaine) et en conciliant une vie familiale et une activité professionnelle pas toujours de tout repos.

Bien sûr, Mozart, on se fait tous rouster dans certaines voies pourtant censées être dans notre niveau, mais ça fait parti du jeu…

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Et tu ne pense pas que ton activité professionnelle « pas de tout repos » te permet d’être physiquement bien plus affuté que quelqu’un ayant un boulot de bureau qui passe 8h par jour le cul sur une chaise ?

D’après tes propos, ton échantillon est réduit et biaisé (principalement des gens ayant un métier « usant », physiquement je suppose). Donc tirer des généralités à partir de ça est totalement bancal.

Bonjour,

Il y a sûrement des cas comme ça. Hier, je discutais avec des forestiers. Je ne les ai pas vu grimper, mais j’ai vu leur aisance dans les manips de cordes. La descente en rappel tête en bas, sans descendeur, uniquement avec un Prussik, et sans casque, en ce qui me concerne je n’envisage pas du tout. Je pense que leur activité professionnelle peut leur conférer un certain entrainement pour l’escalade par rapport à la plupart des autres professions.

Bernard

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D’après tes propos, ton échantillon est réduit et biaisé (principalement des gens ayant un métier « usant », physiquement je suppose). Donc tirer des généralités à partir de ça est totalement bancal.

Hahaha, primo, je n’ai pas la prétention de livrer une étude statistique à partir de mon vécu. Secundo, par « métier usant » je ne sous-entendais pas forcément « métier physique ». Dans mon « échantillon » (une dizaine de potes concernés par une pratique loisir et un niveau 7a/7c) certains sont ouvriers en usine ou artisans, d’autres commerçants ou cadres intermédiaires.
Je ne cherche pas à généraliser, je livre un simple constat et fais part de mon impression, à savoir que le boulot n’est pas un handicap pour atteindre des niveaux qui relèvent du passe-temps. Par contre, pas de pratiquant débutant dans mon échantillon (à minima une expérience de 5 ans ans en escalade).

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Mouais…
Des gens qui grimpent régulièrement du 7b quasi sans entraînement, on les voit surtout sur internet, rarement sur les falaises.

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Ben oui…
Vu qu’ils ne s’entraînent pas :grin:

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Pourquoi tu t’excites comme ça ?
Je ne crois pas avoir l’honneur de te connaître… Alors, crois ce que tu veux, mais tu verras, après plusieurs années de grimpe en sortant une à deux fois par semaine (j’ai comme l’impression de me répéter…), tu seras aussi dans le septième degré (ce qui n’a rien d’un graal). Si ce n’est pas le cas, tu pourras toujours remettre en question l’intensité de tes séances (ou te chercher d’autres excuses).
Désolé, je n’ai pas trop l’habitude d’intervenir sur les forums. Mais je trouve vraiment pénible que le premier péquin venu ne puisse pas s’empêcher de remettre en cause mes propos.
Pour rappel, j’apportais simplement un témoignage sur le fait de concilier grimpe plaisir et « enfer » du boulot…
Sur ce, Dibona, je te laisse avec tes certitudes et tes jugements à l’emporte-pièces.

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je vois pas tellement le rapport entre grimpe plaisir et grimper du 7, tu peux très bien prendre plaisir à grimper dans le 5 ou le 6 (ou le 8 ou le 9 j’imagine).

Désolé pour cette formulation qui peut prêter à confusion. Je ne voulais pas parler du plaisir pris à grimper (heureusement qu’il y a plaisir dans une activité que l’on choisit de pratiquer) mais plutôt, que jusqu’au degré susmentionné, il n’est pas nécessaire de s’astreindre à un entrainement particulier (attention, je n’ai pas dit qu’il s’atteignait sans grimper…).

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Pourquoi s’astreindre, l’entraînement peut fait partie du plaisir également

Alors là !!! Je veux bien reformuler certains de mes propos mais si tu décides de surinterpréter ça va finir par être compliqué.
Je n’avais jamais fait d’intervention sur C2C, dorénavant je m’abstiendrai…
Grimpez bien (dans le 4 ou le 9, avec ou sans entrainement)

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Si tu ne sais pas que c2c est le meilleur site des « grimpeurs de 5sup/6a au bout de 20 ans de pratique » pour la majorité de ceux qui s’expriment, tu ne peux pas comprendre la philosophie locale :rofl:

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Pour aller dans ton sens, je suis complètement d’accord avec toi: toute personne qui grimpe régulièrement (disons 2 ou 3 fois par semaine) devrait arriver à faire des 7a/b après travail. Il faut juste se dire que ça prend du temps. Et pour progresser, il faut avoir envie de progresser.

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Je rejoins aussi Gefara, sans m’entrainer vraiment sérieusement je suis dans le 7a/+ en travail après 3 ans de grimpe, avec quelques séances le soir après le bureau (entre 1 et 3 par semaine, sauf l’hiver ou je coupe tout car j’aime pas du tout la salle). Tout ça pour dire que ton objectif se fait bien, peu importe le métier que tu as je pense, l’important c’est d’aller grimper avec la motivation et même si peu de séances comparé à certains, tu progresseras :slight_smile:

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Pour info, sur 2021, la cotation médiane des sorties rentrées dans camptocamp est 6a.

Après, je pige pas trop pour quelle raison étrange vous arrivez à vous crisper sur ce sujet. Derrière le poncif « Deux fois par semaines », il y a des dizaines de réalités différentes (régularité réelle, objectifs, nutrition, diversification, génétique, environnement, entourage, et j’en passe). Certaines d’entre elles amènent le pratiquant à un niveau dans le 7, d’autres non.

Faut croire que vous aimer le drama :wink:

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Bravo !

(6a, P1)