Escalade et vie au bureau: Optimisation

Les salaires bruts moyens lors du premier emploi (hors primes) pour les 66 écoles déclarant les plus hauts salaires:

Non mais ce qui fait réagir c’est que tu décrives ça comme un boulot « raisonnablement bien payé », comme si c’était courant de toucher au moins ce salaire. 85% des salariés français gagnent moins de 40 000 € nets, 75% gagnent moins de 40 000 € bruts. Quand on touche 40 000 € annuels (et en sortant de l’école qui plus est), selon qu’on parle en brut ou net, on fait partie des 25% ou des 15% les plus riches de France, il faut juste en être conscient.

Surtout chez les cadres apparemment.

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Attention, ces chiffres sont de 2010…

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Juste pour savoir, si c’est moi qui suis a l’ouest ou pas, mais, euh … quand je lis:

c’est quoi le rapport avec les salaires, les études … ?

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7b, c’est pas très compliqué à atteindre : 1x / semaine en salle le soir, + 1x / semaine en extérieur, et tu y es.
(je travaille 6 jours / semaine de 9h à 19h (avec une pause à midi), 2 enfants, et je titille le 7c. Pas de prétention, un constat).

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C’est un fait qu’un travail peu occupant physiquement ou mentalement et bien payé est un luxe qui aide à avoir des à-côtés (sportifs par exemple). Mais quand on aime un truc normalement on ne se pose pas ce genre de question, on se donne les moyens de pratiquer (moyens temporels généralement). Donc de sacrifier autre chose en parallèle.

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Le rapport c’est que Decalogue a affirmé que le fait d’avoir un métier bien payé était mutuellement exclusif de la pratique régulière d’un sport.

Ce sur quoi j’ai rebondi avec mon exemple personnel. Apparemment l’euphémisme de « raisonnablement bien payé » est mal passé mais je maintiens que dans ma boîte des jeunes embauchés (pas issus de X, Mines, Centrale) commencent régulièrement entre 40k et 45k brut par an. Donc en étant dans cette fourchette après 6 ans de boîte je me qualifie de « raisonnablement bien payé ». Et j’ai pas l’impression que ça soit contradictoire avec le lien posté par richardweng.

Ca dépend quand même de pas mal de choses y compris tes prédispositions physiques. Typiquement si t’es un colosse de 2m10 et 140 kg ça va être très difficile d’atteindre ce niveau sans des années d’entraînement et un régime alimentaire drastique.

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Peut être .
Vaut mieux un IMC entre 18 et 25
Mais le 7 b après travail ( de galérien) ça doit théoriquement laisser de la grosse marge pour le 6b à vue.
Et le 6 b bien maitrisé ça ouvre l’accès les deux doigt dans l’nez à tout les sommet de la Terre par des itinéraires intéressant :wink:

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Et tu penses que quelqu’un va te croire?

J’ai fait la même chose ( sans entraînement régulier sur Mur il y a 30 ans jusqu’à 7b+.
Par contre la porte du 7c m’est resté fermé ( question de gabarit puissance / motivation / qualité et régularité de l’entraînement ) .
La pratique régulière et efficace l’hiver sur structure artificiel petite ou grande est un accélérateur de progression impressionnant.

J’ai fait la même chose pour avoir mon diplôme d’ingé, travailler les cours 1 à deux heures par semaine. Comme ça je peux avoir un salaire raisonnable :rofl: Pas de prétention, un constat.

Par contre j’ai le réalisme de savoir que tout le monde n’as pas les même capacités.
Et à coté j’ai mon niveau de grimpeur de petit 6, malgré mes 2 à 5 séances en salle par semaine (enfin, dans le monde d’avant).

??
ben, j’ai pas l’habitude de troller sur les forums (autre chose à faire), j’interviens peu, mais j’aurais peut-être pu rajouter qu’il faut quand même un peu d’expérience.
Pour enfoncer le clou, il m’arrive de ne pas grimper dehors certaines semaines, car faut bien s’occuper des enfants.
Je n’ai pas un gros tableau de chasse pour le 7c (un seul enchaîné, sûrement pas le plus dur des 7c, mais d’autres grimpés en ayant les mouv’ mais manque de temps (!) pour les travailler et enchaîner).
Certes, c’est du 7c briançonnais et pas verdonesque, m’enfin c’est ce qu’il y a écrit dans les topos.

Bref, ça dérive vers la prétention, c’était pas le but, juste de dire que le 7b est loin d’être inatteignable.

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Peut-être, et tant mieux pour toi tu es très doué. Mais tous les grimpeurs que je connais qui grimpent dans le 7 s’entraînent très régulièrement, et pas une ou maximum 2 fois par semaine, et ne travaillent pas 6 jours sur 7 en s’occupant de 2 enfants.
Mais on dérive du sujet initial.

Je ne crois pas être très doué, quand je vois comment j’attrape la tremblote quand je passe au-dessus du point (dans le dur, taquet). On n’est pas si éloigné du sujet, l’auteur cherche à atteindre le 7b. J’y suis arrivé en grimpant à la fréquence décrite, donc certainement qu’il peut le faire, surtout s’il arrive à grimper un peu plus. Et je n’ai pas la silhouette du grimpeur mutant (1.65m / 55 kg).
Pour en revenir à l’expérience, je grimpe depuis un certain nombre d’années, pas toujours en continu, et c’est sûr que ça aide dans la gestion de l’effort et des placements pendant la grimpe.

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J’ai atteint mon niveau max (7b) à 45 ans en grimpant après le boulot environ 1h30 trois ou quatre fois par semaine et le dimanche. Ça n’a rien de surhumain. Maintenant, pour les niveaux au dessus, c’est une autre histoire.

Oui mais c’était à l’époque où on était presque un mutant si on grimpait le 7b…

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Tu m’étonnes… 4 séances d’1h30 par semaine + le dimanche. Il faudrait être mutant pour ne pas dépasser le 7a. :slight_smile:

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40 à 50K ca permet à peine d’avoir un T2 en région parisienne, et encore pas partout. Les salaires français sont ridicules…

Si, quand même, un peu…

Si tu faisait 1,85m et 80kg, ce serait sans doute différent.

Et je maintiens qu’en règle générale, les grimpeurs de 7b ont plutôt une pratique comme celle de François (3 à 5 entrainements par semaine) que comme la tienne (1 ou 2).