Posté en tant qu’invité par Ben:
Bonjour Christine, juste quelques remarques d’un bénévole sur les tiennes :
Pas vraiment un club :
. à l’accueil et la surveillance, des salariés (et non des bénévoles),
Pas vrai tous les jours puisque je l’ais personnellement fais un paquet de fois.
. un accueil peu associatif : ni bonjour, ni un sourire, mais « voilà les tarifs »,
Certes ce sont des dérives que l’on constate partout plus lié à mon avis à la lassitude en général des gens qui accueillent qu’à un mauvais esprit général
. des tarifs très élevés, plus proches de la salle payante que du club,
Sinon, en l’absence de subventions, dis moi comment tu remplaces les cordes, les prises, comment tu payes les charges, les salaires, … ?
. aucun esprit associatif (bénévolat, partage, participation, échanges…).
Pas d’accord mais cela n’engage que moi, le problème est toujours le même au niveau associatif, un noyau dur très dynamique et une myriade de « consommateurs » qui s’en foutent. L’adhésion était obligatoire à l’asso pour les abonnements, soit 200 personnes. Lors des AG on était 15 et toujours les mêmes. Mais ce problème est très général …
Pas vraiment une salle :
. des salariés aimables comme des portes de prison (pas d’esprit commerçant),
C’était pas le but d’être commerçant, juste assez d’argent pour équilibrer les comptes et entretenir le mur. Mais cela n’excuse rien c’est vrai. Cela dit quant on te dis pas bonjour t’as pas envie de faire de même, quant tu le dit et qu’on te répond pas, t’arrête de le dire même si t’es de bonne composition.
. des salariés qui préfèrent grimper pour eux plutôt que d’assurer une mission d’accueil, de convivialité et de surveillance de la sécurité de la salle (alors qu’ils sont payés pour ça !),
Alors ça j’ai jamais vu, quant les salariés venaient grimper c’était en dehors de leurs heures de boulot. Malgré le fait qu’ils ne bossaient pas, ils reprenaient un nombre incroyable de gens sur les manip et les comportements. Par contre, tu as dû voir des bénévoles à l’accueil qui il est vrai grimpaient quant personne ne rentrait et qui, je suis bien placé pour le savoir, essayaient de reprendre un maximum de personnes mais on peut pas tout voir et faire l’accueil en même temps. Autant te dire que ça ne se battait pas pour faire les permanences à l’accueil.
. certains salariés pas pros (pas BE, mais considérés comme tels dans leurs missions et salaires),
Pardon, faudra que tu me donnes des noms parce que là je vois pas. Peut être étaient-ce des bénévoles que tu as vu et surement pas dans des missions d’encadrement mais pour l’accueil.
. des voies inadaptées au public (peu de voies correspondant au niveau moyen des grimpeurs),
Là d’accord c’est vrai que les niveaux de base étaient assez élevés
. des voies changées trop peu souvent,
Bah fallait venir ouvrir, c’était ouvert à tout le monde et à tous les niveaux. Les salariés pendant leurs heures donnaient des cours et faisaient des heures sup non payé pour ouvrir, faut pas leur demander la lune non plus. ça prend entre 1 et 2h d’ouvrir une voie dans le vertical, x 1,5 dans le dévers et tu double dans le toit sans grue. En dehors d’eux, il n’y avait pas grand monde à ouvrir. On en revient à un problème de motivation et d’engagement.
. une salle assez crado.
la fab de ménage n’avait pas quatre bras mais un tatouage et une queue de cheval ce qui n’excuse rien mais me fait bien rire si elle me lit.
Voili voilou
A ta dispo pour en débattre si tu veux.
Ben