il m’est arrivé de penser qu’une voie était plus facile que la cotation officielle et retenue de tous, comme l’inverse d’ailleurs… Vous jamais ?
Tout ce qu’on ressent d’une voie n’est pas forcément la vérité… et encore plus quand on la fait « à vue », non ?
Les commentaires de l’équipeur de cette voie :
----> ICI
Elle a pêté une Durif ou quoi?
Posté en tant qu’invité par mimil69:
[(et tres jolies pour deux d’entre elles!)]
Des noms, des noms!!!
Posté en tant qu’invité par Lou:
@ Mö : Sympa et intéressant ton article, surtout pour le fait de voire la façon dont un ouvreur parle de ses créations. Cependant, il ne réponds pas vraiment au post, et laisse donc la question ouverte, je cite :
"Maintenant 8b ou 8b+ ? les prochains affineront… "
Il ne nous reste plus qu’ à baisser les bras, on n’ en saura pas plus sur la cotation réelle, du moins pas avant longtemps, pour ceux que ça intéresse …
Posté en tant qu’invité par ju Ier:
ça a un petit côté absurde cette expression … c’est pas subjectif une cotation ?
Posté en tant qu’invité par Lou:
Quelque chose de subjectif peut décrire correctement le réel, ce ne sont pas deux mots incompatibles, je ne comprends pas bien ce que tu trouve absurde la dedans … C’ est l’ utopie de la cotation qui veut ça: partir d’ une multitude d’ avis subjectif, pour obtenir un avis qui soit le plus objectif possible, décrivant correctement le réel … Si on ne pense pas comme ça, on remet en cause toute le science! Toutes les observations humaines sont par définition subjectives, et les lois de la physiques tendent à décrire de façon la plus correcte le réel ! Pense tu que parler d’ une loi physique réelle soit un contre sens ? Tu penses donc qu’ une cotation ne peut pas être réelle, c’ est a dire qu’ elle ne peut pas décrire correctement le réel ? Tu ne pense donc pas que le réel soit modélisable? Des chercheurs ont chercher a quantifier le critère " difficulté " d’ une voie d’ escalade, avec une modélisation très compliquée comprenant de nombreux facteurs physiques. Ils se sont rendus compte que la difficulté ressenti correspondait a la difficulté calculée grâce a des observations empiriques précises … Une cotation peut donc être réelle, si elle décrit de façon satisfaisante la réalité.
Posté en tant qu’invité par austin power:
Ohhh fan des putes,elle aussi, elle a pété une duriff !
Ben non, au lieu de baisser les bras, tu les lèves et tu vas essayer la voie, comme ça on en saura plus…
[quote=Mö]Ben non, au lieu de baisser les bras, tu les lèves et tu vas essayer la voie, comme ça on en saura plus…wink
tongue[/quote]
Moi je l’ai fait (j’aime rendre service!) !!
Ma conclusion : plus dur que 6b (j’ai raté à vue.)
De rien.
Ah ben oui, je rend service à la hauteur de mes moyens.
Merci…
Posté en tant qu’invité par ju Ier:
@ lou :
C’est bien le problème de tout vouloir scienticiser. Le but ? Dégager des critères de comparaison.
On peut ainsi se rapprocher, en multipliant les expériences, du réel.
Cependant il m’est fréquemment arrivé de constater que si certaines voies admettent un nombre limité de méthodes, d’autres permettent de les multiplier. Perso, un ami a enchaîné un 8b. Pour moi gros 8b, je manque d’allonge en haut (le gars qui avait annoncé la cotation a 30 cm d’allonge de plus que tout le monde). Mon ami lui ne peut même pas réaliser ce mouvement, il a une autre méthode que je suis bien incapable de faire. Si c’était la seule, la voie aurait pour moi plus l’air d’un 8c.
Autre chose : j’adore les bi. Les copains qui aiment les règles me trouvent un peu sévère à ce sujet, et moi inversement.
Une cote est donc pour moi un genre de moyenne, flottante en fonction des facilités de chacun. Mais c’est quand même pas dame nature qui a étalonné les cotations : c’est l’homme, en fonction de son vécu. C’est pour ça que les cote genre 8a+/8b ne me choquent pas : ça dépend des gens, qui peuvent choisir l’une ou l’autre (et ça ne consitue pas pour moi un degré intermédiaire). Mais nous sommes dans un monde en compétition, et il faut arrêter des palliers « scientifiquement subjectifs » (c’est cela que je trouve absurde) pour savoir qui est le meilleur : mais ça n’est pas mon problème.
Posté en tant qu’invité par ju Ier:
L’avantage du réel, c’est qu’il n’a pas besoin de conditions : il est. Je prend une boule de pétanque dans la gueule, j’ai mal, point.
Quelque chose qui décrit de façon satisfaisante la réalité : donc qui correspond à ce que tu entend y trouver. Donc : qui offre à la réalité le visage que tu entend y trouver. Ben ouui mais c’est pas toujours le cas. Bien sûr la cotation s’en rapproche, mais en aucun cas, à mon sens, elle ne peut s’y réduire.
Dans ton cadre coter une voie reviens à poser sur un phénomène naturel contingent un caractère fixe qui est, pour moi, illusoire au regard de ce que chacun peut y trouver de différent.
Je chipote un peu, oui …
Posté en tant qu’invité par Lou:
Toute mesure du réel, en physique par exemple, se mesure avec ce qu’ ils appellent une marge d’ erreur. Le but, pour décrire la réalité le plus fidèlement possible, étant de minimiser le plus possible la marge d’ erreur. Je pense que dans 95 % des cas, les grimpeurs arrivent à un consensus sur la cotation,du moins après concertation. Dans les reste des cas, deux côtes sont proposées. Les voies pour lesquelles des répétiteurs proposent des cotes ayant une lettre de différence sont très rares, , comme celles que tu décrit, et cela s’ explique par un mouvement très morpho auquel on ne peut pas échapper. Alors je pense qu’ il n’ y a rien d’ illusoire à poser un caractère fixe sur un phénomène contingent, pour reprendre tes termes. Au pire on aboutit à une fourchette, et même dans le cas ou tu décrit, la cote de la voie est dans la fourchette 8b-8c. Cela est du à son mouvement qui me semble d’ après ta description, extrêmement morpho. Le caractère d’ évaluation du réel reste, il me semble, pertinent.
Pour en revenir au cas de Léon, il me semble , au vues de la description qu’ en fait l’ ouvreur sur l’ article de Mö, que la voie ne fait pas partie de ces voies pour lesquelles une fourchette est nécessaire, et donc qu’ une cote " réelle" est envisageable.
Enfin, je ne comprends pas des grimpeurs qui, comme toi, évoluent dans le 8b ou plus, et qui disent que les records ne les interesse pas. J’ imagine que tenter un 8b quand on sait que certain arrivent a faire du 9a/b après travail, du 8c/8c+ à vue, que certaines arrivent à faire du 9a/9a+ après travail, du 8b/8b+ à vue, n’ est pas du tout la même chose que si 8b était, comme il n’ y a pas si longtemps, la difficulté maximum jamais atteinte par un être humain.
Posté en tant qu’invité par Daniel:
Je vous lis depuis un ou deux jours, mais je crois que vous allez me sciez les bras et les jambes.
J’ai 50 ans, cela fait plus de 20 ans que je ne grimpai plus, je m’y suis remis il y a 6 mois.
A l’époque j’étais impressionné par patrick (le Blond) alors que moi je passais péniblement du 6 sup, équivalent 6c aujourd’huit je crois.
Mais maintenant je commence à friser difficilement le 5a, probablement à cause de l’âge et des quelques kilos en plus, je ne sais pas.
mais quand je vous entend vous battre pour un 8b ou 8b+, je suis scié, si un jour j’arrive à repasser plusieur voies en 6a je serais déjà comblé, même si la cotation n’est pas exact (à plus ou moin a/b)
Merci de me laisser croire qu’il est encore possible de grimper sans se pété un neuronne sur une histoire de cotation plus ou moin juste, c’était déjà comme cela avant mais çaa ne nous empêchait pas de nous faire uniquement ce que nous cherchions, nous faire plaisir.$
Daniel
Comme quoi, rien n’a changé, à part les protagonistes.
[quote=Daniel]Je vous lis depuis un ou deux jours, mais je crois que vous allez me sciez les bras et les jambes.
J’ai 50 ans, cela fait plus de 20 ans que je ne grimpai plus, je m’y suis remis il y a 6 mois.
A l’époque j’étais impressionné par patrick (le Blond) alors que moi je passais péniblement du 6 sup, équivalent 6c aujourd’huit je crois.
Mais maintenant je commence à friser difficilement le 5a, probablement à cause de l’âge et des quelques kilos en plus, je ne sais pas.
mais quand je vous entend vous battre pour un 8b ou 8b+, je suis scié, si un jour j’arrive à repasser plusieur voies en 6a je serais déjà comblé, même si la cotation n’est pas exact (à plus ou moin a/b)
Merci de me laisser croire qu’il est encore possible de grimper sans se pété un neuronne sur une histoire de cotation plus ou moin juste, c’était déjà comme cela avant mais çaa ne nous empêchait pas de nous faire uniquement ce que nous cherchions, nous faire plaisir.$
Daniel[/quote]
hello Daniel, dans un forum comme c2c, il y a beaucoup de grimpeurs qui peuvent voir l’escalade de mille manieres bien differentes. Il y a des sujets sur tout, tu ne peux que trouver ton compte! Et il y a egalement des sujets qui ne t’interessent pas, alors obligatoirement si tu te mets à les lire… … ne perds pas ton temps et replonge dans ta bibliotheque et tu trouveras des sujets similaires qui ont 20 ans! tu crois vraiment que l’etre humain a changé à ce point? la competition existe depuis toujours, la branlette intellectuelle aussi (l’autre egalement)!! ça ne me derange pas, car personne n’oblige personne à lire, personne n’oblige lou ou autre à repondre, et personne n’oblige charlotte à mettre ses perfs sur 8a.nu. Edlinge a lui aussi fait de la compettition, il y a eu en son temps des bonne discussions entre lui et jb tribout sur des cotations, ce qui n’enleve rien ni aux uns ni aux autres. Dans 50 ans, si C2C existe encore, on s’apercevra que les meme sujets reviennent regulierment, comme dans vertical, grimper et autre. Perso je reviens de falaise, je me suis bien éclaté, mais je viens encore « m’abreuver » d’escalade à travers ce site: j’adore les discussions qui ne servent pas à grand chose, ça me permet juste de rester encore un peu au contact de ma passion… j’ai presque ton age Daniel, mais moi, je ne me suis jamais arretté…
[quote=Daniel]Je vous lis depuis un ou deux jours, mais je crois que vous allez me sciez les bras et les jambes.
…
Merci de me laisser croire qu’il est encore possible de grimper sans se pété un neuronne sur une histoire de cotation plus ou moin juste, c’était déjà comme cela avant mais çaa ne nous empêchait pas de nous faire uniquement ce que nous cherchions, nous faire plaisir.$
Daniel[/quote]
salut daniel
8b ou 8c ou 8d ou 8e peu importe
ça en intéresse certains de causer de ça mais ça nous intéresse tous de grimper dans le 5 ou le 6
tu vois, comme toi, je suis arrivé sur ce forum il y a quelques années, justement en lisant un post sur charlotte durif (déjà très polémique) , que je connaissais de vue car elle habite à quelques kilomètres de chez moi
entre temps, rien n’a changé:
- on polémique toujours sur charlotte
- on discute toujours des cotations
- je galère toujours dans le 6
- je me fais toujours plaisir
ah si deux choses ont changé:
- je passe plus de temps sur c2c
- les polémiques sur le niveau de charlotte sont passées du 7? au 8? (comme quoi elle a du progresser, non?)
au plaisir de te lire
Posté en tant qu’invité par ju Ier:
évoluait, pour commencer.
Les records j’y comprend rien : j’ai pas le vécu nécessaire, ni le niveau, pour imaginer ce que ça fait d’enchaîner un 9a+. Tant mieux pour eux, mais que veux-tu que ça me fasse, puisque ça ne concerne ni ma pratique ni mes ambitions ?
Tout ce que je compte faire, c’est plus dur que ce que j’ai déjà fait. Et j’ai pas besoin d’une cote pour savoir ça.
Ben quand tu es en progression… ça aide pas mal…
Et puis la forme n’est pas linéaire. Tu peux penser qu’une voie est très dure, y revenir dans deux jours et la trouver moins dure.
Je me souviens qu’à une époque où je progressais rapidement, à chaque fois que je faisais une voie à mon max, je pensais que ça valait pareil que la dernière voie faite, aussi à mon max…
Posté en tant qu’invité par ju Ier:
Oui grand maître … Depuis dix ans que je grimpe, dont 5 d’arrêt/reprises (les 5 derniers), je commence à bien connaître. Mais le but reste de forcer le plus possible avec la meilleure maîtrise possible, tant que j’en ai encore les moyens (manque plus qu’un peu de temps et là … je casse tout ! -y compris le coude …)
Oui j’ai toujours cette frustration d’avoir eu à calmer alors que je me sentais vraiment bien. Et puis blessures et boulot. C’est pour cela que je travaille à ne plus travailler.
:o
Comme disait Dieu, « je ne travaille pas, j’achète du temps libre »…