Elisabeth Révol tente le Manaslu en hiver, en solo

ouais je fais des longs discours parce que j’espérais que tu réponde à ces discours et que ça allait créer un débat, mais non
l’expé est terminée, tu n’est pas capable de tenir un débat, peut être qu’il est temps de clore ce sujet non ?

Je ne vois pas en l’honneur de quoi E. Revol aurait à se justifier ou de compte à rendre envers qui que ce soit, sauf peut-être envers ses sponsors, mais cela ne nous regarde pas.

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Cela ne nous re-gar-de pas…

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Je suis votre débat avec beaucoup d’intérêt, car le sujet de la narration d’ascension ( avec ou sans sommet) pour des alpinistes ayant des prétentions de premières ( solo ou pas, hivernale ou pas, féminine ou pas) est dans l’air du temps ( voir les derniers Vertical et Montagne Mag). Je pense qu’Elisabeth est dans une dynamique de première, qu’elle expose de plus sur la place publique. Il est donc normale et sain que des questions et remarques soient portées sur son récit. Donc , oui cela nous regarde…

et voilà un vrai argument !

Et je doit bien avoué que je n’avais pas pris de recul par rapport à la pratique d’Élisabeth revol et à son évolution
ceci étant, même si elle est de plus en plus médiatisé, elle reste relativement discrete sur ses ascensions
il est évident qu’elle doit communiquer et faire attention à la manière dont elle le fait, et là je suis tout à fait d’accord

Merci de ce point de vue extérieur :wink:

Je ne sais pas si c’est normal et sain que monsieur tout le monde ait des attentes et des exigences dès lors qu’E.R accepte de communiquer sur les réseaux sociaux. Normal peut-être… Sain, c’est autre chose. Ce qui est sûr, c’est qu’elle cherche probablement un équilibre entre le besoin/devoir d’information et le respect de sa vie personnelle et de sa quête intérieure. C’est tout le paradoxe qui touche beaucoup de personnalités de l’aventure extrême : Grand besoin de reconnaissance d’un côté, et rêve de solitude, d’engagement et d’aventure intérieure d’un autre. Comment concilier les 2 ? Est-ce d’ailleurs conciliable ?

Je, tu, ils, nous sommes Monsieur tout le monde…
Une quête intérieure n’a pas besoin de communication sur les réseaux sociaux pour exister. Elle perd à ce moment précis sa valeur personnelle voire privé pour entrer dans l’arène public où Monsieur tout le monde à totalement voie au chapitre.

Moi aussi j’aime bien cette discussion, car il y a de bons arguments…

Comme si la relation sponsors/sportif n’existait qu’entre eux, à huis-clos… et sans le public…
Les sponsors, ce n’est pas que pour lui faire plaisir à elle, c’est aussi pour le « public »…
Et pas seulement non plus en cas d’une hypothétique « première », vu les objectifs difficiles qu’elle choisie, elle toute seule…

Ben oui. Je suis bien d’accord avec ton analyse.
Pas grand monde ne pourra dire le contraire…

Oui…En effet… (à remarquer qu’Eli Révol ne choisi jamais des projets faciles).

Mais un paradoxe ? Lequel ?
Non, ce n’est pas compatible.

Eli Révol réalise désormais 1 à 2 expédition par an en Himalaya, et ça coûte beaucoup d’argent, un max de pognon… (permis d’ascension, logistique, matos, voyages…)
Elle décide de communiquer comme elle veut…

D’ailleurs, elle envoie des tweets, des SMS, des messages Facebook et des photos pour dire qu’elle est bien arrivée au camp de base, qu’il y a beaucoup de neige… (mais « cela ne nous re-gar-de pas ! » vous direz @Francois ! Donc, pourquoi elle nous le dit, hein, @Francois ?)

[modéré : Camptocamp n’est pas Gala, et n’a pas pour but de dévoiler la vie privée des montagnards]
Et même quand on a pas de nouvelle pendant 10 jours, le clan Révol qui sait tout ne dit rien… Allez savoir pourquoi…
Ils savent qu’elle est encore vivante, et nous on ne le sait pas depuis 5 jours, depuis une semaine, 10 jours…

Ils sont juste « trahi » par « The Himalayan Times »: French lady abandons Manaslu summit bid due to weather

C’est donc leur choix à eux, leur choix de communication pourrie, à contre-temps…

On espère que ça plait aux sponsors d’Eli Révol, tant mieux pour eux, et tant mieux pour elle…

Si tu veux du direct, tu n’as qu’à suivre Alex Txikon :
http://alextxikon.com/en/cronica-cotilleando-a-casi-8000-metros/
Pour en revenir à l’expédition du Manaslu : je ne comprends pas bien pourquoi tu as lancé ce sujet ! en l’alimentant de façon intéressante au début et en finissant par humilier et critiquer l’acteur principal, sans le moindre respect !
Comme tu avais pu le faire l’année dernière avec Simone Moro, Tamara Lunger et d’autres…

Une expe echoue loin du but. Y’a pas de casse. Point.
Pablo tu as perdu beaucoup d’argent dans l’affaire ?

« Humilier », c’est quand même fort.
Sinon, qui aime bien, châtie bien.

Aller « critiquer » suffira ! mais moi ça me choque cette façon de parler des personnes ! et des exemples de critiques, il y en a plein : notre traileur Kilian Jornet, ou encore notre conteur de tour du monde parisien et j’en passe…

?

Pedro26/Pablo26 met de l’argent dans les expés d’Elisabeth Revol ? un lien de sponsoring (donc intéressé) ? D’où cet investissement à entretenir des posts relatant les expés d’Elisabeth sur C2C ?
Si c’était le cas, cela serait bien de l’afficher

Je trouve paradoxal le fait de rechercher d’un côté le retour sur soi-même dans la solitude et l’engagement personnel, et d’un autre la reconnaissance (c’est à dire le besoin d’exister à travers le regard de l’autre).
On pourrait résumer ça par : Je ne veux pas de l’autre mais j’ai besoin de l’autre. Ou encore : Je me cache mais surtout regardez-moi

Ah bon, tu es dans les petits papiers et tu sais comment et à quelle régularité le « clan Révol » (sic) est informé ? Quelle information attends tu lorsqu’il n’y a a peut près rien à dire: trop de neige, pas de summit push, juste de l’acclimatation ?

Quant à la « trahison » de The Himalayan Times, l’info était déjà présente sur FB et sur tweeter. Pourtant l’an dernier au Nanga, tu nous as montré que tu maitrisais ces médias, vu que tu nous ressortais les infos trouvées dessus, sans citer la moindre source, en essayant de faire croire que ça venait de canaux privés.

Je me permet de te faire remarquer une de tes nombreuses contradictions: l’an dernier tu déverses ta bile sur Simone Morro en décriant les grands moyens logistiques, la com’ abondante, et le manque de panache et louant à l’inverse la simplicité et le panache du duo Révol. Cette année, tu craches sur cette simplicité, et sous entends qu’elle se fixe des objectifs trop difficiles.

Je suis d’accord avec Maniba, dès lors qu’il y a première ou tentative de première il faut un retour. Mais, cela veut-il dire un suivi live ? Un compte rendu détaillé et documenté n’est-il ps suffisant ? Il y a quand même pas mal de nuances entre les deux. Je ne doute pas qu’on aurait été informé d’un summit push, il n’a simplement pas eu lieu.

Quant au paradoxe, fait on une première pour s’attirer la gloire, ou pour ce plaisir égoïste d’être le premier, d’ouvrir le chemin et le champ des possibles ? Chacun sa perception je crois !

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Je dirais les 2 mon capitaine : La recherche de la gloire est un plaisir fondamentalement égoïste… On ne cherche pas la gloire pour faire plaisir aux autres il me semble :slight_smile:

Pas forcément… Certains ouvrent sans rien dire à personne. C’est plutôt l’exception, mais ça arrive. Il serait intéressant de connaître les motivations profondes d’ER, entre plaisir purement personnel (bonheur et jouissance de jouer avec ses limites) et le besoin de marquer l’histoire de l’alpinisme (la course aux records - première féminine solitaire hivernale au NP). Cela ne regarde qu’elle, bien sûr, et il est possible qu’elle ne se soit jamais vraiment posé la question… Tout est tellement imbriqué de toute façon… Il s’agit toujours d’une question d’ego

La discussion est finalement bien intéressante…

Faut-il communiquer quand on réalise une expédition de haut niveau sponsorisée en Himalaya ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?

Avant ? Pendant ? Après ?

Pas si simple en effet…
Plusieurs critères, probablement, comme par exemple :

1) la sécurité d’abord ! Communiquer avec le CB, avec son équipe. Pour Eli Revol, ça ne passe pas toujours par le camp de base, plutôt d’abord en direct via téléphone satellite en direct avec la Drôme (26, France). Ceci a beaucoup surpris son partenaire d’expédition italien Daniele Nardi en 2014/15 sut le Nanga Parbat… Même problème en 2009 sur l’Annapurna avec Martin Minarik (malheureusement disparu lors de l’expé…)

2) les sponsors : pour eux à priori, plus on parle d’Eli Révol, mieux c’est. Retour sur investissement, plus de pognon, même si elle ne sort pas la voie. Or, le problème (ou plutôt l’intérêt, pour ceux qui sont au courant !), c’est qu’elle choisie toujours des challenges très difficiles avec peu de chance de réussite. Et en général, dans la presse nationale, on parle surtout d’une expédition quand elle a réussie, et encore plus si c’est une première…

3) L’égo : ça fait toujours du bien à son égo quand on parle de nous… Eli Révol ne se gêne pas, elle utilise bien les réseaux sociaux quand elle veut… (Twitter, Facebook, Blog…)

4) La vie privée : j’aime la solitude et la liberté, je communique quand je veux et je vous emmerde ! (bon, pas vous, mes sponsors préférés, non… mais non, je ne parlais pas pour vous, voyons ! )

5) La mode (et la tentation) de la com en « live » : c’est dans l’air du temps, les moyens de communication ont évolué, y compris au bout du monde… Twitter, Facebook, Instagram, SMS, téléphone satellite…

6) Le boulot : En tant qu’Himalayiste, soit on est professionnel (on vit des ses expéditions, de ses conférences, de ses vidéos, de ses sponsors…), soit on est amateur (« pour le plaisir ! »), soit on est un peu entre les deux, comme Eli Révol… Mais elle fait de très belles photos (un vrai talent !).

Oui, effectivement, il peut exister des paradoxes et des contradictions…

Remarquons qu’Eli Revol tenait déjà tout le monde au courant via de simples SMS en 2009, sur l’Annapurna (bien avant la mode de twitter et de Facebook live), grâce à son mari qui relayait les infos au jour le jour à l’époque…

Mais c’est vrai qu’on en demandait pas tant à Jean-Christophe Lafaille quand il s’est tué sur le Makalu en 2006, en hiver, seul, et sans communiquer…
Pourtant lui aussi ne vivait que grâce à ses sponsors, que pour la montagne, et de l’Himalaya dont il avait fait son métier (dans sa course finale aux 14 huit milles)…

Le compte-rendu définitif (remanié et corrigé) d’Eli Revol sur son Blog à propos de son expé Manaslu Hiver 2017.

PS: Pour ceux qui sont intéressés par le sujet, je leur conseille la lecture des sujets suivant 100% CampToCamp:

Suivez une expédition en live!

Comme tout sport de haut niveau, la spectacularisation de la performance, fait partie de la performance.
Donc la communication entretient également ce jeu.
Par contre, je ne vois pas ce qu’apporte " a cette interessante discussion" le fait de communiquer des infos privés , comme l’adresse de son mari, sur ce site collaboratif ou de critiquer le fait qu’une alpiniste de haut niveau enfermée dans sa solitude, l’énormité de son défi et la démesure de la montagne, choisisse de communiquer parfois avec sa famille avant de le faire avec ses sponsors.
Tu n’es pas un spectateur lambda, c’est évident, tu règles visiblement des comptes personnels, tu as un intérêt dans l’affaire et dans le fait de faire mousser l’affaire.
Comme tu aimes bien le déballage, ce serait intéressant de clarifier ta position, pour situer ton point de vue et nous expliquer l’acrimonie de ton propos

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En effet on en vient a se demander pourquoi tant de haine au final, ça donne l’impression (et je dis bien l’impression) que tu pourrais être un de ses sponsors ou impliqué de façon xyz dans son/ses expés mais que tu y perdrais a cause sa communication.