J’imagine que ça dépend de la définition. En France c’est plus restrictif qu’en Suisse, mais je ne connais pas les détails. En Suisse il n’y a pas vraiment de règles qui définissent ce qu’est un pilote professionnel, à part qu’il est payé pour piloter.
Pour moi, un pilote professionnel doit fournir des prestations supplémentaire par rapport à juste « voler ». Notamment prévoir le plan de vol, respecter les lois et demander les autorisations requises, faire une analyse de risques, etc.
Accessoirement un pilote professionnel fera voler des drones que le grand public à peu de chance d’arriver à piloter. Notamment car les machins grand publics sont très automatisés, mais ont également peu de souplesse.
Pour donner une idée, celui que nous utilisons fait environ 1m50 d’envergure, a 12 hélices, et peut transporter une charge utile jusqu’à 12kg, pour un poids au décollage d’environ 20kg. C’est plus proche du pilotage d’un hélicoptère ou d’un camion que d’un drone « racing »
Il y a plein de contextes. Ici nous l’utilisions pour la recherche, et dans notre cas, nous n’avons même pas de caméra « normale ». Nous utilisons par exemple:
- un LIDAR pour faire de la topographie très précise. Cela permet également d’étuder la distribution du manteau neigeux en comparant le relief avec ou sans neige.
- une caméra thermique
- une caméra hyperspectrale (line scan), pour pouvoir déterminer par exemple le type de végétation et/ou de roche.