C’est pour ca je m’interroge ici sur la meilleure manière de faire les choses pcq je voudrais pas me retrouver confronté à ce genre de désagrément encore une fois; mon compagnon de cordé était tellement secoué par la situation qu’il en a oublié de se vacher au relais d’après, c’est moi qui l’ai clipsé.
Après on peux se demander si cela valais le coup de doubler; dans notre cas je pense que oui, nous avions encore 4 longueurs devant nous (fait en 2 fois avec une corde de 70) puis presque 2 heures de scambling très expo (vraiment très très galère de nuit) et une heure sur un sentier. nous sommes arrivés à la voiture dans les 10 dernières minutes de jour et il s’est mis à pleuvoir quand nous roulions…
Un grand enseignement quand même pour moi est que c’était la première et dernier fois que je commence une grande voie autour de midi; même si NOUS étions tout à fait capable de sortir dans les temps, les imprévus sont…imprévisibles…
Doubler/être doublé en grande voie
En plus de ce qui a été dit, ayant fait pas mal de TA aux US (10 ans) , doubler en TA c’est souvent prendre des risques car si c’est un vrai TA, les points de protection ds la progression ne sont pas foultitudes — et on évite en général de se mettre sur celui d’un autre — et les relais peuvent également être très limités voire limites et dans ces cas-là ça craint … mais de toutes façons avec un bon échange avec l’autre cordée, cela doit passer …
On dira que ça dépend du terrain (et certainement de la cote). Tu as des parois/arêtes où ça protège bien même à 4m de la « ligne ».
Ou l’inverse, pourquoi des grimpeurs se mettent taquet dans une voie trop dure pour eux.
La solution pour la cordée trop lente
C’était pas du « vrai trad » dans le sens ou il y avait quelques points (à compléter) de loin en loin et les relais en place.
Il faut effectivement reconnaître que c’est la première chose à anticiper pour qu’une course (ou une grande voie) se termine dans des conditions acceptables, sans avoir à compter sur les autres (ceux qu’on double, ou pas, voire les secours).
Si on part tard, on doit être prêt à assumer une sortie de nuit, le mauvais temps, voire un bivouac ou le tout à la fois.
Vous vous êtes assurez qu’ils avaient ce qu’il faut pour redescendre (dont des frontales) ?
Parceque, laisser des débutants stressés qui explosent l’horaire seule dans la voie de peur que vous (qui ne l’êtes) pas deviez sortir les frontales…
« Vu d’ici », ça ne semble pas super sympa…
Après sur votre manière de doubler ça semble bien par contre.
Bonne remarque, sur la question des frontales je n’ai pas d’info mais du sommet nous ne les avons pas vue dans les longueurs supérieures ni sur le chemin vers le sommet et avons donc conclu qu’ils étaient en train de descendre en rappel; c’est surement ce qu’ils ont fait…
Je pense que si nous les avions vu continuer nous aurions préventivement notifié la gendarmerie à notre retour…
Ce n’est pas en restant dans son niveau qu’on progresse. Et puis une cordée peut être plus lente qu’une autre sans pour autant être au delà de son niveau
Le meilleur moyen pour ne pas faire perdre trop de temps à ceux que tu doubles, c’est comme ça : YouTube
Comme ça pas de perte de temps avec les manips, pas besoin de se vacher au relais d’autrui… Tout niquel
Honnold et Caldwell ils ont l’habitude aussi de doubler en grandes voies d’ailleurs je crois qu’une video va sortir sur les Speedy Gonzales du Yose
Ouh pitain, si j’avais anticipé le bivouac à chaque fois que j’ai grimpé une voie post-boulot, j’en aurais porté des duvets dans les voies !
Nan mais sérieux, c’est drôle d’essayer de poser des généralités sur ce sujet : alors qu’il n’y a que des cas isolés et des solutions plus ou moins bonnes dans chaque cas, nan ?
Alors j’ai une technique imparable pour ne pas se faire doubler : tu fais la grasse mat et tu pars tranquille en milieu de journée. Normalement ya plus personne derrière toi. Mais tu ne pars pas trop tard non plus pour éviter les furieux des sorties post boulot.
Le problème se pose déjà dans des passages câblés, quand, randonnant seul, tu rencontres ou tu veux dépasser une grappe de ferratistes.
Comme dit plus haut, il faut rester neutre.
Généralement quand ça arrive on est en week-end, on a donc du temps devant soi, puis au pire s’il fait nuit bientôt, rien de dramatique, alors profitons-en pour observer les alentours, le paysage, voire même discuter.
Souvent je me dis que ces gens là en profitent peut-être encore plus que moi, avec des émotions tous azimuts, peut-être même que c’est LA rando de l’année pour eux, alors inutile de ternir ça avec une mauvaise humeur.
Et quand on se croise (qu’on ne va pas dans le même sens) ?
Si on reste dans ton cas de figure, rando avec passages câblés, il y a souvent des endroits où se croiser facilement, avant, après, parfois même en mlein milieu (surtout que les câbles généralement c’est décoratif).
Il y a souvent un problème de promiscuité lors de rencontres. Les escaladeurs y sont,généralement plus habitués
S’il y deux nanas devant moi dans un passage étroit je double en passant entre les deux, ça gêne pas