Ben, pourquoi cette question ?
La règle est simple : si t’es devant moi tu t’ôtes de mon chemin et tu m’laisses passer, et si t’es derrière je te prie de bien vouloir ne pas déranger ma progression et ne même pas envisager l’idée de me doubler !
Plus sérieusement, ne serait-ce pas juste une métaphore de la vie, la grande voie ?
Ne peut-on pas comparer à notre comportement au supermarché / dans la salle d’attente / sur la route / etc ?
Si l’autre est plus pressé que moi, j’le laisse passer devant moi…
Si mon urgence du moment est de ne pas traîner à cet endroit, je l’exprime gentiment et suis souvent autorisée à doubler…
Si au contraire suis d’humeur contemplative ou que le bouquin est prenant (pas en grande voie hin ! quoique…), les bouchons me réjouiront pour me permettre de profiter plus longuement de ces instants…
Bref, ma théorie est qu’il n’y en a pas d’autre que de s’adapter au moment…
Perso, doublée ou doubleuse, je n’hésite pas à exprimer mon état d’esprit : je trouve souvent peu agréable d’avoir l’impression de déranger les suivants ou les précédents, alors si y a moyen de moyenner pour que chacun prenne le large à son rythme, why not… Mais si les autres l’entendent autrement, tant que ça s’fait sans agression ni malveillance, why not aussi !
(Théorie bis à confirmer mais malheureusement trop souvent vérifiée empiriquement : quand le doublage est proposé par la partie féminine de la cordée, les négociations ont plus de chances d’aboutir. Explications de la théorie purement hypothétique : guerre d’égos plus forte de mâaaale à mâaale ?)