Et quand certains auront compris que ce n’est en effet pas un drame de marcher une heure de plus mais qu’en revanche c’est très con de fermer un parking sans solution de remplacement… si ce n’est de bourrer la ville de Cassis qui va répondre par parkings payants et PV pour les autres…
Que c’est con pour ceux qui vont mourir à cause des automobilistes, éventuellement bourrés / drogués qui roulent à 110 sur la ligne droite Marseille-Cassis…
Discussions sur le Parc National des Calanques
Une marche d’approche dans les calanques est aussi pénible à l’aller qu’au retour en comparaison à une approche montagne de style Tête d’Aval ou Wendenstock ,pour le Dévenson la nvle approche fera 2h15, 4h30 de marche pour 1 voie de 100 à 150m cela commence à décourager pas mal de candidats ou d’encourager d’autres à bivouaquer.
La surfréquentation du parking de la Gardiolle ne vient pas des grimpeurs qui sont en forte baisse sur les sites d’escalades, mais plus du touriste d’après midi ou locaux en mode promenade digestif. Fermé les accès dés saturation des parkings (Gardiolle , Sormiou,Morgiou, Goudes) est peut être la solution.
On touche là à la conception de l’escalade telle qu’envisagée par chacun.
Pour les uns (les jeunes en général) une voie est un produit qui doit être livré nickel avec maintenance, entretien et SAV irréprochable.
Pour d’autres, une voie est une aventure dans laquelle on se débrouille tout seul avec ce qu’on a.
Tout à fait d’accord avec toi.
En revanche un Parc doit mettre en œuvre l’accueil du public, c’est aussi son rôle. Surtout quand on a monté un dossier rempli de dérogations pour faire le « passer » Parc National… simplement pour encourager l’attractivité de la région. Il faut assumer la double sanction pour l’environnement derrière…
ah bon, Gineste-Gardiole, tu me rassures. Là je suis d’accord avec toi. 25 min de plus (ou même 30) c’est pas la mort pour des grimpeurs ou randonneurs. c’est juste un peu plus pénible au retour après une bonne journée de grimpe. l’hiver il faudra juste penser à la frontale.
S’il s’agit de ré-équiper, c’est encore autre chose. Cela dit, le fond du problème ne change pas: L’équipeur n’est pas chez lui et doit demander l’autorisation pour travaux: Quoi de plus normal?
Même quand c’est chez toi, il y a souvent une autorisation pour bâtir, pour rénover, alors, quoi de choquant à ce qu’on demande l’autorisation de modifier un espace public ou privé en dehors de chez soi?
Rien de choquant, mais si la demande est ignorée?
Quant-au laïus sur les jeunes qui veulent du tout équipé c’est une généralisation tellement ridicule que je ne sais quoi répondre?
Je grimpe principalement avec « des jeunes » et plutôt en terrain d’av. Dans les Calanques ou ailleurs.
Non là franchement je ne me vexe pas mais tout juste…
Il y a un public pour l’escalade équipée. Quand un goujon est corrodé il arrive que ce ne soit pas évident à detecter non? Du coup tu es sur un truc bâtard où tu ne peux plus faire confiance à l’équipement. Du coup tu perds l’escalade sportive dans les Calanques qui représente pour les jeunes et moins jeunes la majorité du public qui fréquente les lieux.
Un accident puis deux sur un point qui lâche et interdiction de grimper pour cause de responsabilité blablabla. Pour les jeunes clipeurs de dégaines et les vieux aventuriers. Tu auras beau leur expliquer que toi tu te débrouilles je te souhaite bon courage.
Trois cas envisageables notamment:
- L’administration du PN n’a pas les moyens humains ou marque un clair désintérêt, elle ne suit pas, les délais sont trop longs, et dans ce cas c’est en effet un problème à dénoncer.
- Il y a une volonté sournoise d’éliminer la grimpe des secteurs, tout ou partie, par le non renouvellement de l’équipement, et dans ce cas, c’est aussi à dénoncer, sauf cas justifiable du genre nidification (à discuter).
- L’administration suit, on vérifie vraiment qu’il n’y a pas de pb pour rééquiper ou équiper, les délais sont raisonnables, et c’est ce que je souhaite pour la grimpe dans le PNC.
Ne généralisons pas, nous pouvons nous inspirer de ce qu’il y a de bien chez eux dans la protection de la nature, sans pour autant adopter leurs comportements pollueurs sur d’autres plans.
Bernard
C’est un des éléments du problème. La création du PNC c’est faite sans vraie création de poste. Le Parc a intégré les salariés du Conservatoire des Ecosystèmes de Provence qui assurait la gestion des espaces protégés aujourd’hui en zone de coeur (île de Riou, Frioul, muraille de Chine). Mais il doit en contrepartie assumer la charge de travail que ça représente sans plus pouvoir bénéficier de l’appui des bénévoles du CEP. Il a aussi récupéré le personnel administratif du GIP et a recours à des CDD sur des actions topiques mais ce n’est pas suffisant pour faire tourner un établissement de cette importance.
Le démarrage a été difficile et la question de l’escalade a sans doute été laissée de côté. La commission par exemple n’a été mise en place que très récemment, il y a 2 ans il me semble. Dans l’intervalle des quantités de voies et secteurs ont été équipés sans que le parc s’en préoccupe et j’imagine que les demandes effectuées selon les règles ont du rester lettre morte puisqu’il n’y avait personne pour les traiter.
Sans compter que les crédits alloués aux PN diminuent de façon exponentielle.
Il faudrait que je demande au PN de la Réunion, récemment créé, comment ils font avec les équipeurs.
Pour prendre sur le fait un vilain equipeur délinquant, un garde du PNC s’est rendu 24 fois sur les lieux du méfait. Comme quoi ils ont du temps à perdre, on peut donc encore diminuer les subventions…sans parler des études qui ne servent qu’à entrenir quelques scientifiques à la solde du Parc…
Le Grec et le Gaston doivent bien se marrer dans leur tombe avec cette histoire !
Il faut avoir rien d’autres à faire, ou c’est de l’obsession…
Je pense que toi, tu ferais un bon petit garde vert…
Beh aujourd’hui le Grec et Gaston finiraient devant le tribunal
Etudes qui, dans le cas du Sancy, ont surtout servi à … « s’asseoir dessus » !
« 2013 : une étude d’impact à 100 000 € appuie la réintroduction de la pratique de l’alpinisme et de l’escalade »
https://www.montagnes-magazine.com/actus-dans-reserve-naturelle-sancy-alpinisme-desormais-interdit
Pour info 100 000 euros ça permet de financer l’équipement (ou rééquipement) de 280-300 voies de 25m environ (main d’oeuvre comprise). La réhabilitation de Claret a couté 40.000 euros (10000 pour le matériel et 30000 pour la M.O.).
François Lesca fustige ainsi les « stratégies de communication » mises en place pour la création des Réserves Naturelles. “Loin de moi l’idée de ‘’diaboliser’’ les RN” sé défend-il. “Les activités de pleine nature ne sont pas irréprochables non plus et tout le monde doit agir en phase avec la protection de celle-ci. Mais il y a un fait réel, confirmé autant par les textes que par des agents travaillant dans des Réserves ou Parcs : la tendance est au durcissement des textes et à « l’encadrement » ou interdiction des activités sportives et touristiques”.
Et dire que c’est des amis du Grec, qui sont en partie à l’origine de la création de ce « machin »…
J’ai dit ce que j’avais à dire. Maintenant, je laisse les calanqueux régler leurs comptes avec le parc, puisque apparemment, c’est de cela qu’il s’agit.
S’agit d’un petit groupe qui réclame des élus des avantages pour leur intérêt personnel au détriment de l’intérêt général. Le clientélisme quoi. Tant décrié quand il s’agit des autres (chasseurs, industriels…), mais soudain légitime quand c’est pour devenir soit-même privilégié.
Les grimpeurs des Calanques étaient des rebelles ou des privilégiés qui pouvaient s’affranchir des lois (équipement, bivouac…), c’est un peu fini. En plus, ils n’ont aucun poids électoral ou économique, donc ils ne risquent pas de retrouver leurs vieux privilèges et leurs impunités. Les temps changent.