L’Antarctique est un des endroits les plus secs du monde, il y tombe très peu de neige. Par contre il y a quasiment pas de fonte et les glaciers s’évacuent lentement dans l’océan.
Le passage de la neige à la glace est aussi bien plus long que dans les Alpes à moins de 4000/4500m.
Faire de la météo de comptoir? certes.
Mais faut-il être expert pour parler de ceci ou de cela?
On peut quand même chercher des pistes.
Et ma première question était de savoir comment un massif comme le Karakorum, bordé par d’autres très hautes chaines de montagnes, ou par un plateau d’altitude aride, pouvait être aussi englacé.
Il faut bien que l’humidité vienne de quelque part!
Au nord Chili/Argentine c’est clair: des 6500m sont quasiment tout en caillasse, il n’y a presque pas de précipitations annuelles.
Au sud de ces deux pays c’est clair aussi: des précipitations à gogo toute l’année. Ce qui doit faire de la Patagonie australe la surface la plus englacé hors zone polaire, et non le Karakorum comme on le lit souvent. Le campo hielo sur, à lui seul, s’étend sur presque 300km.
Autre piste: les environs 500 ans du petit age glaciaire, qui ont bien plus été caractérisé par une augmentation des précipitations, qu’une baisse de la température, dans les Alpes du moins.
Si le phénomène a été identique au Karakorum, mais pas en Himalaya, alors les grands glaciers du Karakorum seraient l’héritage de cette anomalie climatique des ces 10 000 dernières années.