Difficulté à maîtriser les bouteilles d'oxygène en 1924

Ouais… Peut-être… Mais pas besoin d’être un grand mécanicien spécialisé pour faire fonctionner des simples bouteilles d’oxygène… (« tu sais le robinet, tu le tourne comme ça, dans ce sens, et pas dans l’autre, tu vois ? »)

A ma connaissance, personne n’a jamais eu besoin d’un « spécialiste » de bouteilles d’oxygènes ni de « mécanicien » pour faire fonctionner des bouteilles d’oxygène, mais plutôt de bons grimpeurs (plus rares !)…

Qui va croire que Mallory comptait sur Irvine pour faire de la « plomberie » à 8000 m ?
Et quelle « plomberie » que Mallory lui-même n’aurait pas su faire ?

C’est quand même bien plus compliqué que juste un robinet à ouvrir

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Qu’est ce qu’il y avait comme bouteille à O2 en 1924 ?
Je ne pense pas que les avions les utilisaient, je ne crois pas qu’il y avait des plongeurs autonomes à cette époque. quelles utilisations ? Il fallait transposer à qq chose pour l’alpinisme, pas si simple !

Les premiers recycleurs à oxygène dräger semblent dater de 1906.

De ce que je me rappelle avoir lu, Irvine était très fort pour régler le débit et ainsi pouvoir augmenter l’autonomie lors de l’ascension

Bof…
Rien de bien compliqué à mon avis…
Même avec le matos de l’époque ! (juste de la plomberie simple ! Pas besoin d’un mécanicien…).

C’était surtout très lourd et très inconfortable à porter…

Ça a l’air un peu plus compliqué que ça, il n’y aurait pas besoin d’un chimiste et de formations quotidiennes s’il suffisait de tourner un robinet.

George Ingle Finch est responsable de cet équipement pendant l’expédition, en raison de sa formation de chimiste et à sa connaissance de cette technique. Il ordonne une formation quotidienne pour que les grimpeurs s’habituent à l’utilisation de cet équipement. Les appareils sont très souvent défectueux, de faible robustesse et très lourds avec une faible teneur en oxygène.

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Bof… Je ne suis pas convaincu !

« la bouteille d’oxygène a déjà été trafiquée, ils n’ont pas retenu mes propositions, ce qu’ils ont fait ne sert à rien, ça se casse quand on y touche ». (Irvine) ! Un « ingénieur » !

A cette époque, le matériel à oxygène était particulièrement lourd et encombrant. Irvine, ingénieur de formation, avait essayé d’améliorer le système, en vain. L’émission conclut donc que la disparition des deux grimpeurs pourrait être liée à un problème avec leur système à oxygène.

Bouteille d’O2 de 1924 :

Bof, besoin d’un « chimiste », d’un « ingénieur » ? Voyez…

J’imagine pas trop bien le besoin de la « chimie », à 8000 mètres, et vous ?

Un peu de sel et de graisse sur le joint ? (« Bouge-pas Mallory, que je te graisse ta bouteille, car je suis chimiste ! Et c’est très compliqué une bouteille d’oxygène, tu sais… »)

Allez…
:joy:

Comme quoi…c’est pas si simple

Non, tu as raison, ça m’a l’air très très compliqué… (Ingénieur chimiste obligatoire ! :joy:)

Il y avait peut-être des problèmes de givrage à résoudre comme avec les détendeurs en plongée eau froide ? J’imagine que température et faible Patm favorise le phénomène

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Peut-être… Une grande découverte à 8000m à -30°C, et jamais testé avant par grand froid…

Peut-être…

D’ailleurs, aujourd’hui encore, tous les Sherpas qui accompagnent leurs clients sur l’Everest sont eux aussi ingénieurs chimistes en plus d’être guide, car on ne sait jamais, il peut faire froid là-haut, parfois, et la chimie ça aide bien…

Ce n’est pas un problème de chimie, en plongée on a mis un peu de temps pour faire des détendeurs fiables en eau froide,…et encore aujourd’hui ils sont spécifiques, mais on sait faire, je ne sais pas si c’est identique pour les bouteilles d’O2, pas la même détente et c’est moins problématique qu’un détendeur qui fuse en plongée. J’arrête là car je n’ai pas de connaissance sur la technologie des bouteilles d’O2 en montagne.

Plutôt que te moquer, relis les récits des expés de 1922 et 1924.
Tu auras une idée des emm…dements que ces bouteilles pouvaient causer simplement à cause de problèmes mécaniques de givrage, de détendeur, etc… (qui se sont également posés 30 ans plus tard lors de la première de l’Everest).

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Si c’est du même genre que ceux de 1950 ou en pire, alors je m’en passe volontiers, tu sais… (conquérir, vaincre les montagnes, etc…)

Oui, et bien il faut bien un ingénieur pour régler ça, évidemment, et un chimiste en plus, ça peut toujours servir…

Sinon ils n’ont pas essayé un plombier, des fois ?

En 1924, un « ingénieur », c’était bien le terme pour désigner un mec qui savait ouvrir le robinet d’une bouteille d’air comprimée, n’est-ce pas ?

Non parce que peut-être que Sir Lord Machin ne s’abaissait pas à faire ces choses-là…

Tes sarcasmes (et ton regard dédaigneux posé là-dessus un siècle plus tard) n’y feront rien: que tu le veuilles ou non, l’utilisation balbutiante de l’oxygène en 1922-24 était problématique et il est admis que la présence d’Irvine dans l’expédition de 1924 a été notamment due à son caractère particulièrement débrouillard pour le type de problèmes pratiques qui pouvaient être rencontrés lors de son utilisation en altitude (ingénieur ou pas).

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Tu as raison. Ton avis fait dans ta tête sans se baser sur de quelconques sources n’en sera que plus juste :slight_smile:

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Je pense qu’il faut quand même savoir comment se comporte un gaz dans une bouteille en altitude, surtout pour les remplir comme il faut ?

Bon, y avait sûrement des spécialistes pour ça.

Mais si le « truc qu’il faut tourner » pour activer l’oxygène se cassait, ca doit quand même pas être super évident.

Bon, ça a air solide. Mais c’est intéressant, je suis plutôt contre l’utilisation de l’oxygène, mais en y pensant ca peut etre problématique en montagne.

Et je me demandais, ca se fait des mélanges de gaz pour la montagne, comme pour la plongée en eaux profondes ?

Non, ça ne sert à rien.
En plongée, on a le nitrox qui est un mélange O2/azote qui a plus de 21% d’O2.
En altitude, en fermant un peu l’arrivée d’air du masque détendeur, tu respireras un mélange O2 bouteille + O2/azote de l’air avec plus de 21% d’O2.

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En 1924, on ne savait strictement rien sur l’utilisation de l’o2 en alpinisme, de plus le matériel spécifique était inexistant. C’était du bricolage. Un ingénieur était donc indispensable pour essayer de trouver des solutions.
Lors de l’expé de 1953, Tom Bourdillon, ingénieur lui aussi, était chargé de l’oxygène, les bouteilles, les masques, les détendeurs, les circuits (ouverts ou fermés, cartouches de recyclage etc.) et malgré son expertise, Bourdillon et Evans ont eu des tas d’ennuis avec l’ox qui leurs ont coûté le sommet dont ils étaient très proches. Un ou deux jours plus tard, Hillary et Tenzing n’ont pas eu de pb d’ox (chance ?) et ont conclu l’affaire.
C’est donc un peu plus compliqué qu’une simple histoire de robinet.

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