Un article très fouillé (de l’année dernière ?) sur le site de greenspit sur la question de la responsabilité en France dans le développement et la maintenance des SNE :
Ça permet de prendre un peu de recul par rapport aux débats en cours et à l’appel des ouvreurs qui tourne selon moi finalement plus à une querelle d’egos qu’à une vraie réflexion sur la pérennisation de l’activité.
Développement de l'escalade en France (conventionnement et responsabilités)
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Bien intéressant en effet, je découvre la différence juridique entre l’alpinisme et le terrain d’aventure, il me semble que l’évolution du droit dans ce sens (l’alpinisme) avec un grimpeur plus responsable est une partie de la solution.
C’est vraiment une bonne synthèse des problématiques actuelles.
La FFME a selon moi bien mis le sujet dans l’impasse par le passé en faisant en sorte que l’activité ne soit pas considérée comme étant dans un environnement spécifique.
De mon point de vue, une sortie possible à cette crise et d’avoir un mouvement de lobbying assez puissant auprès des parlementaires pour faire évoluer la réglementation sur la question de la responsabilité du propriétaire en tant que gardien.
Ça c’est du boulot pour la (les) fédé(s) qui devraient être plus grosse et représentative (et s’intéresser un peu plus à l’extérieur pour la fédération délégataire ?)…
L’article semble être daté de mars 2017 : https://greenspits.com/fr/actualites/sites-naturels-descalade-entre-reve-realite/
Il y a eu d’autres publis après sur le site de greenspit : https://greenspits.com/fr/politique-de-gestion-sne-ffme-mai-2017/
Une publication fort intéressante et une problématique complexe.
Un article qui appréhende bien la complexité de la discussion. la réflexion sur le non classement des sites d’escalade sportive comme lieu de pratique spécifique révèle un parti pris : celui de la défense des intérêts pro vs amateur qui me rappelle le vieux débat des origines, Alpinisme sans guide…
.Le débat qui fait rage, à coté, sur le post des Topos et des équipeurs, est aussi celui là : comment une profession qui n’est pas encore organisée comme telle, essaie de poser des jalons pour professionnaliser ( et verrouiller) une pratique et des usages.
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c’est possible, mais il faut voir en quel sens!
En tant que « pro » (be escalade) je peux juste témoigner que nous, on aurait tout intérêt à une pratique responsabilisée sur des sites dont on ne présume par par principe qu’ils soient totalement aseptisés.
Cela de deux cotés:
-d’une part ça imposerait un certain sérieux dans la formation des futurs collégues, donc moins de concurrence.
-de l’autre peut-être une plus grande demande de formation et de prestations techniquement « pointues ».
C’est important aussi de comprendre que concernant l’encadrement en escalade, il n’est pas anodin de fonctionner sur des rythmes de travail serrés, ou en tout cas cela coute plus d’énergie mentale et d’implication que le travail de « guidage » saisonnier (type canyoning, via ferrata)…donc notre intérêt se situe plus dans la rentabilité horaire que dans le volume de travail.
à mon avis la sportivisation à outrance, si vraiment elle relève d’intérêts économiques, elle a plutot un lien avec ceux qui ont quelque chose à gagner sur les volume des pratiquants: ceux qui vendent du matériel, la fédération elle même pour son financement etc.
(je rappelle que l’équipement et entretien de falaises ne rapporte pas grand chose à la plus part des pros…il s’agit de « plans » pour initiés, et de plus les CD font de plus en plus appel à des salariés mal payés!)
mais je suis convaincu qu’à la base il y a eu surtout un choix idéologique, et par la suite une sorte d’obligation à suivre la ligne tracée…c’est d’ailleurs ma plus grande crainte dans ce moment: l’expérience de l’accident de vingrau devrait pousser la ffme à revoir les fondements idéologiques de sa politique sne, c’est à dire poursuivre le fantasme d’un sport sans aucun risque…mais des sentiments d’identité et orgueil pourraient se révéler des facteurs de résistance formidables.
Nouvel article de ce jour par Greenspit, sur cette thématique de la responsabilité et du conventionnement
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