Demande d'aide et de conseils pour intégrer le PGHM

Et sa maturité.

Tous mes voeux de réussite pour ton projet de vie

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Le cursus normal c’est ca:
Alors deja passe ton bac pour avoir accés au concours sous officier de la gendarmerie.
Ensuite tu fais 9-12 mois d’ecole sous officier de la gendarmerie. Pendant la formation tu demandes a passer les tests de competence montagne à chamonix (ca sera 3 jours de ski de piste de hors piste de rando et de l’escalade). Suite à ca on te reserve (ou non) une place en unite montagne à la fin de ta formation en ecole sous off ( Au sein d’un escadron de gendarmes mobiles en montagne. Ou en brigade de gendarmerie en montagne). Tu devra passer le CEM (certificat elementaire montagne) puis integrer le GMG (groupe gendarmerie montagne) si tu es en brigade ou le PMGM (peloton montagne de gendarmerie mobile) de ton escadron si tu es en mobile.
Ensuite tu passes le DQTM c’est un diplome d’encadrement assez difficile meme si tu fais beaucoup de montagne.
Ensuite tu demandes a passer les test PGHM.
Et si ca passe tu commences une longue periode de formation où tu es plus ou moin en pghm et en stage de formation.

Apres le bac
Concours validé -> 1an d’attente -> admition en ecole -> 9-12 mois d’ecole -> si tu es en unite en zone montagne il faut environs 2 ans pour obtenir le CEM (ya du monde et le boulo principale c’est pas la montagne) ensuite compte encore deux ans pour le dqtm puis encore 1 ans avant de passer les test pghm puis bien 1 an de formation en pghm.
C’est long c’est difficile.
Si tu as pas le bac il faut faire gav puis passer le concours mais ca te rajoute 3-4 ans avant d’etre sous officier.

Passe le bac.
Soit une machine en course à pied/velo
Entrainne toi en grimpe pour accéder au meilleur de la montagne.
Fait du ski sous toutes ses formes
Interesse toi au monde de la montagne.
Faut aimer ca.

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Passer le BAC, c’est essentiel mais GAV en PGHM permet de se former, de voir comment fonctionne le peloton, d’acquérir de l’expérience en montagne, de peaufiner sa liste de courses. Cela permettra à Damien de beaucoup plus pratiquer la montagne que de s’engager tout de suite dans le cursus que tu décris. Car il semble manquer de beaucoup d’expérience.
Et la montagne nécessite de l’expérience…

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Apres GAV en pghm c’est super du fait que tu fais des entrainement physiques avec les gars et de temps en temps tu fais de super sorties en montagne. Mais y’a carrement tres peu de chance pour un GAV en sortie de sa formation GAV de finir en pg (peu de place… tout est possible mais il ne faut pas trop compter sur les blablas et promesses lors du recrutements) et le boulo c’est « assistant » tu reponds au tel, tu laves les locaux, tu comptes la quicaillerie, tu laves les bagnoles. Beaucoup ne s’attendent pas à ca. Neanmoin, quand tu es jeune et sans le bac, GAV en pg c’est le meilleur job en gendarmerie :grin: (une equipe sympa, tu es au coeur de la montagne, tu te fais un reseau de connaissance dans le milieu de la montagne, tu te fais de l’experience et tu es logé (une chambre ou un appart a plusieurs autre gav) et payé (trés mal mais ca vaut le coup).
Le mieux c’est d’aller direct dans un pg et discuter avec les gendarmes. En general ils sont tous super sympa et ils t’expliqueront tout.
Avec une ultra forte motivation (ou du piston d’un papa colonel) tu peux via le CIR (centre d’info et de recrutement de la gendarmerie) et ton lycee ou college, faire une convention pour un stage decouverte (sur une periode de vacance scolaire par exemple).

Ya un pti doc sur les epreuves pg

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Il faut beaucoup de brins d’herbe pour tisser un homme

Samivel

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Bonjour Damien,
Retour d’expérience de mon fils Pierre, qui était dans la même situation que toi en 2016, année du bac. Différence quand même, il avait un bon niveau en escalade/alpinisme/ski toutes neiges (équipe « espoir » CAF). Après le bac, il a fait l’école des GAV à Tulle, sachant qu’entre-temps, je l’avais présenté au commandant du PGHM de Luchon. Le dialogue avait été fructueux, et il était « fléché » par le PG. Pendant sa période d’instruction à Tulle, il a demandé la spécialité montagne. Il a été le seul de sa promo à l’avoir, après test de connaissances. Je pense que le fait qu’il ait été connu et remarqué par le PG n’a pas été étranger à son affectation. Il est au PG de Luchon depuis 2 ans. Son quotidien est fait de journées « d’accueil » (présence physique et téléphone), de menues corvées diverses (et collectives), mais aussi de journées d’entrainement, de participation à des exercices de secours collectifs, de missions avec des sous-off, etc. Il constitue progressivement sa « liste de courses », dans l’optique d’une future formation de guide au sein de la gendarmerie. Il a passé le concours des sous-officiers il y a quelques mois, il a été reçu. Il intégrera l’école en fin d’année. A la suite de quoi il aura sans doute une affectation en brigade montagne, mais pas PG tout de suite. Il devra passer les tests. Cependant, le fait qu’il ait passé 2 ans en PG en tant que GAV lui sera certainement d’une aide précieuse. Voilà, c’est un exemple vécu d’entrée dans la carrière de secouriste « par la petite porte ». Une très bonne voie à mon avis. Une entrée directe en PG après école de sous-officier me semble plus aléatoire, sauf à être guide ou aspirant.
Pour toi, une priorité, me semble-t-il : acquérir des compétences et du vécu dans les différentes disciplines en montagne. Pour ça, si tu es à Toulouse, une adresse : le Club Alpin Français. Je suis partisan, bien sûr, puisque j’y suis instructeur. Tu peux aller voir le programme des sorties week-ends, il est bien fourni ! Tu seras le bienvenu.

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Merci, ça aide à se projeter quand on voit les expériences des autres. C’est un trajet qui me semble abordable, je fais du mieux que je peux pour m’améliorer dans les pratiques de la montagne : j’ai pris un abonnement dans une salle de block proche de chez moi et j’y vais avec un amis qui fait beaucoup d’ecalade. Il me coach et me motive, c’est vraiment cool! Je sens déjà quelques petits progrès, je vais aussi essayer d’aller dans une salle avec des plus grandes voies encordées, pour me tester vraiment.
Depuis la création de ce post, ma motivation est décuplée, je me suis mis au sport encore plus qu’avant, merci à tous pour m’avoir donné cet élan de motivation!

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Très bien Damien, ça fait plaisir de voir ta motivation.
A bientôt au CAF j’espère. La salle c’est bien, les falaises, les montagnes et le terrain d’aventure, c’est irremplaçable !

Damien,
Voici un livre qui devrait t’intéresser :


Montagne Magazine vient de diffuser un portrait de Patrick Piovesan :

Il y a aussi de Claire Benoît
Secouristes en montagne dans les hautes Pyrénées, on doit le trouver D’OCCASION.

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Beaucoup de travail pour ce livre, je peux passer les coordonnées de Claire car je ne sais pas si elle a encore un peu de stock.

C’est très bon livre,les sauvetages sont bien racontés, mais donner la parole aux conjointes est loin d’être inintéressant


et

Salut

Vers l’age de 16 ans (il y a presque 30 ans!) , mon rêve était d’intégrer un PGHM.
Tout le monde m’a conseillé de continuer mes études et de pratiquer la montagne autant que possible, ce que j’ai fait.
Au moment de faire le service militaire (à l’époque!), j’ai fait mes classes (1 mois) en gendarmerie puis 9 mois en PGHM dans les Alpes. Cela a été une belle expérience pour voir le métier au plus près. Conclusion, je n’ai plus eu envie de faire ce métier, non pas à cause du métier à proprement parler, mais en raison de la vie familiale et sociale qui va avec.
J’ai vu des épouses de gendarme contraintes d’arrêter leur carrière professionnelle et vivant en caserne dans un village, souvent loin de leurs amis et famille, en compagnie d’autres gendarmes et épouses de gendarmes. Leurs seules occupations étaient de s’occuper des enfants! Et comme les gendarmes sont amenés à être mobiles, au bout de quelques années, la famille se déplace à nouveau. Si cette vie peu convenir à certains et certaines, il était impensable pour moi d’imposer cette vie à ma future famille.

Voilà pour mon petit retour d’expérience

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Bonsoir, souhaitant intégrer le pghm j’ai réussi le concours de SOG j’attends la visite médicale pour l’incorporation.

J’aimerais savoir concernant les test de sélection pour l’unité en montagne, est il possible de les passer après 1 an d’expérience en tant que gendarme dans une brigade car je souhaite me préparer plus sérieusement au ski rando et hors piste (jamais fait) et avoir toutes les chances de mon côté.

J’adhère pleinement à tous les conseils donnés plus haut et effectivement ça va être dure de rentrer au PGHM dans les prochaines années sans être aussi guide (ce qui sera aussi un bon plan B ou pour la suite de la carrière) => direction le caf local dans un premier temps
Je rajoute qu’au niveau de la grimpe cela vaut le coup d’investir dans un poutre d’escalade, tu en trouves autour de 100 euros avec des tutos d’entrainement partout sur internet.
Globalement, tous les gars du PGHM ne sont pas Jeff Mercier mais c’est important d’avoir autant de réserve physique que possible donc la course à pied avec du dénivelé semble aussi indiquée.
Enfin, connaitre quelques éléments de base sur l’histoire du PGHM, son fonctionnement, son organisation, sa place dans la gendarmerie et même ces origines est surement aussi une bonne chose (cf. Vincendon & Henry, par ex.)
Une culture « livresque » de la montagne est aussi intéressante => éditions Guérin (tu peux en lire gratos dans les refuges ;))
Bon courage pour tout ce training! C’est possible!

Ps: pour investir dans du matos quand on est jeune, leboncoin et camptocamp sont tes amis

Bonjour,
lorsque tu parles de test de sélection pour l’unité montagne, tu sous entends unité spécialisée (PGHM) ou unité montagne du cadre général?

Bonjour pour l’unité de montagne cadre générale

Salut. Pour le cadre général, une fois affecté tu pourras rapidement passer le Certificat élémentaire montagne, puis une fois titulaire le diplôme de qualification technique.

Les tests pghm sont normalement ouverts aux titulaires de ce brevet.

Une fois affecté, rapproches toi rapidement du pgm ou pghm le plus proche, fais toi connaître, sois curieux, et affûtes toi fort ! (* techniquement et physiquement)

Bon courage et bonne route :wink:

Bonjour Damien
Voilà qui me rappelle ma jeunesse. Moi aussi à ton âge, je rêvais de vivre de la montagne, domaine où j’ai passé toute mon enfance, et de devenir guide pour faire découvrir ce merveilleux domaine. Mon rêve a vite été brisé lorsque j’ai été déclaré inapte au service militaire.
Aujourd’hui, après cinquante année à courir les cimes, je me rends compte que cette inaptitude a été bénéfique et lorsque je compare mon carnet de courses à ceux des nombreux guides que j’ai rencontré et dont beaucoup sont devenus de vrais amis, je n’ai rien à regretter. Pratiquer la montagne en amateur te laissera toujours le choix de tes courses, contrairement au guide, qui lui ira le plus souvent là où le client le souhaite, car peu nombreux sont les guides qui ont la chance d’avoir une clientèle à qui ils peuvent proposer les objectifs. J’ai ainsi pu faire de la montagne par pur plaisir et sans aucune obligation ni pression, quelle qu’elle soit. Cela m’a aussi permis de choisir mes compagnons et parfois de faire découvrir ce monde merveilleux à des débutants. Il m’est arrivé bien sûr d’engager un guide, une demi-douzaine de fois peut-être, et j’ai grimpé avec des amis guides en amateur. Aujourd’hui, au crépuscule de ma ‹ carrière ›, j’ai plus de 800 courses à mon actif, dont tous les 4000 des Alpes, la plupart plusieurs fois et par des voies différentes. J’y ai visité pratiquement tous les massifs, sauf les Dolomites et j’ai réalisé la très grande majorité de mes courses en premier de cordée.
Alors souviens-toi toujours qu’il n’y a souvent pas qu’un seul chemin pour réaliser ses rêves et que si tu ne parvenais pas à rejoindre le PGHM, cela ne signifierait pas pour autant la fin de tes rêves.
Et pourquoi du reste le PGHM ? J’ose espérer que ce n’est pas pour le prestige. Ceux qui parcourent la montagne pour le prestige ne vivent généralement pas très longtemps.
Je te souhaite bon courage et surtout une infinité d’heures de vrai bonheur sur ce que j’appelle les Chemins du Ciel.

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