Demande d'aide et de conseils pour intégrer le PGHM

Alors : bubu, je comprend le point de vue, le fait que tu penses que mon âme d’enfant l’emporte sur la raison. Je fais du sport très régulièrement, je pense à faire un métier en rapport avec l’activité physique depuis tout petit (c’est pour dire). La montagne n’est pas qu’un hobby pour moi, c’est une réelle passion : il y a peu, pendant les vacances d’avril, je me suis rendu à Chamonix pendant 4 jours pour accomplir un de mes rêves, aller skier dans les Alpes. J’ai passé l’un des meilleurs moments de ma vie, c’est un souvenir qui restera longtemps. Par ailleurs, j’ai eu l’occasion de visiter le PGHM de Chamonix, et ça m’a conforté dans mon idée de rejoindre ce groupe.
Ricovert : merci beaucoup pour les conseils, ils reviennent beaucoup dans ce fil de discussion, je vais tâcher de les mettre en oeuvre :slight_smile:
To_f : Oui, j’ai conscience que ce métier nécessite une discipline et un mental importants, et je pense que c’est ce qu’il me faut, pouvoir suivre des ordres tout en étant maître de ses actions et être responsable de ses actes.
Nikita : merci pour l’encouragement :slight_smile:
FrenchToast : comme j’ai dit, j’ai parlé avec le pghm de cham, mais je vais aussi contacter celui de Savignac pour en savoir plus sur certains points que je n’ai pas pu éclaircir là bas.

Bonjour Damien,

Si tu peux réussir à grimper et courir comme tu t’exprimes, c’est plutôt encourageant. Mine de rien, cela aussi, ça compte, quand on envisage ce qui reste par ailleurs, prosaïquement, un concours de la fonction publique.

Pour revenir au début, il y a la « mère de toutes les questions » : j’ai une passion, est-ce que je veux en faire un métier ou bien au contraire me la garder comme loisir ? Il y a autant d’arguments pour les deux options, à chacun sa réponse. Question « adulte » mais pas forcément rabat-joie, et avoir apparemment la chance d’avoir une vocation précoce comme toi n’empêche pas de se la poser……

Conseil plus pratique : pour tâter de la vie militaire, puisque c’est bien de cela également qu’il s’agit, et le cas échéant bénéficier d’un « vernis » et d’un avantage certain quand viendrait le moment de t’engager, tu peux avoir intérêt à commencer par devenir réserviste, tu es proche d’en avoir l’âge.

Bon courage.

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Tu peux aussi te tourner vers l’UCPA pour faire des stages pendant l’été, ils proposent des séjours pour les 14-17 ans…
https://www.ucpa.com/activites/sejour-alpinisme/colos

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Salut. Tu peux m’appeler 06 34 28 01 67. Je suis gendarme, je connais les modalités de recrutement actuelles. Je te renseignerai avec plaisir. N’hesites pas! Florent

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Bonjour Damien,
Je te conseillerai de prendre contact et RDV avec un des PGHM et aussi en parallèle avec les CRS des Pyrénées et de bien discuter avec eux de leurs conditions de travail, leurs contraintes, leurs intérêts, mais surtout des aptitudes techniques qu’il faut posséder. Ainsi tu pourras objectivement faire un choix de la faisabilité de ton projet et du statut qui te correspondrait le plus. Les deux statuts sont assez différents concernant l’accès à la spécialité. Sache que en premier lieu, comme dit plus haut, tu seras gendarme ou policier suivant l’entité que tu pourrais intégrer suite à un concours suivi d’un an d’école. Seulement ensuite, tu pourras envisager avec accord de la hiérarchie être testé dans la spécialité puis formé (tu seras dans un système qui peut être parfois lourd et difficile à comprendre). Bien sûr, le fait d’être dans le cursus de guide permet d’être orienté plus facilement dès la sortie d’école. Bref bien plus de détails te seront communiqué lors des RDV.
Autre chose d’intéressant, on l’avait organisé avec le fils d’une amie, c’est de te faire testé par un guide notamment au bureau des guides de Luchon en demandant Olivier Renard ou Patrick Lagleize, des anciens formateurs du PGHM qui te donneront leur avis sur tes aptitudes à ce métier. En même temps ça te fera une expérience.
Pense aussi que si ta passion est la montagne, plusieurs métiers s’offrent à toi, que tous sont différents et ont tous des contraintes et des avantages à bien peser pour choisir ce qui te correspond le mieux.
Pour l’instant,je te conseillerai de bien finir tes études, de pratiquer via un club de montagne (CAF Toulouse ou autre) mais aussi de te constituer un groupe d’amis qui seraient autant disponibles et motivés que toi pour pratiquer ensemble. Quoi qu’il en soit, ne crois pas y accéder rapidement en deux ans et d’ici que tu sois en âge de passer les concours ou le guide, les conditions d’accès auront peut être changé. Pour ces activités élitistes, la route sera longue, exigeante, dure mentalement et physiquement.

Voilà le point de vue de quelqu’un qui est passé par là il y a 30 Ans.
Si tu souhaite en parler plus longuement, n’hésite pas à me recontacter.

Bon courage Serge

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Tout à fait.
Je dirai même que je suis impressionné par la qualité d’ écriture, et d’ écoute, de Damien depuis le 1er post.
Bravo.

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Et sa maturité.

Tous mes voeux de réussite pour ton projet de vie

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Le cursus normal c’est ca:
Alors deja passe ton bac pour avoir accés au concours sous officier de la gendarmerie.
Ensuite tu fais 9-12 mois d’ecole sous officier de la gendarmerie. Pendant la formation tu demandes a passer les tests de competence montagne à chamonix (ca sera 3 jours de ski de piste de hors piste de rando et de l’escalade). Suite à ca on te reserve (ou non) une place en unite montagne à la fin de ta formation en ecole sous off ( Au sein d’un escadron de gendarmes mobiles en montagne. Ou en brigade de gendarmerie en montagne). Tu devra passer le CEM (certificat elementaire montagne) puis integrer le GMG (groupe gendarmerie montagne) si tu es en brigade ou le PMGM (peloton montagne de gendarmerie mobile) de ton escadron si tu es en mobile.
Ensuite tu passes le DQTM c’est un diplome d’encadrement assez difficile meme si tu fais beaucoup de montagne.
Ensuite tu demandes a passer les test PGHM.
Et si ca passe tu commences une longue periode de formation où tu es plus ou moin en pghm et en stage de formation.

Apres le bac
Concours validé -> 1an d’attente -> admition en ecole -> 9-12 mois d’ecole -> si tu es en unite en zone montagne il faut environs 2 ans pour obtenir le CEM (ya du monde et le boulo principale c’est pas la montagne) ensuite compte encore deux ans pour le dqtm puis encore 1 ans avant de passer les test pghm puis bien 1 an de formation en pghm.
C’est long c’est difficile.
Si tu as pas le bac il faut faire gav puis passer le concours mais ca te rajoute 3-4 ans avant d’etre sous officier.

Passe le bac.
Soit une machine en course à pied/velo
Entrainne toi en grimpe pour accéder au meilleur de la montagne.
Fait du ski sous toutes ses formes
Interesse toi au monde de la montagne.
Faut aimer ca.

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Passer le BAC, c’est essentiel mais GAV en PGHM permet de se former, de voir comment fonctionne le peloton, d’acquérir de l’expérience en montagne, de peaufiner sa liste de courses. Cela permettra à Damien de beaucoup plus pratiquer la montagne que de s’engager tout de suite dans le cursus que tu décris. Car il semble manquer de beaucoup d’expérience.
Et la montagne nécessite de l’expérience…

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Apres GAV en pghm c’est super du fait que tu fais des entrainement physiques avec les gars et de temps en temps tu fais de super sorties en montagne. Mais y’a carrement tres peu de chance pour un GAV en sortie de sa formation GAV de finir en pg (peu de place… tout est possible mais il ne faut pas trop compter sur les blablas et promesses lors du recrutements) et le boulo c’est « assistant » tu reponds au tel, tu laves les locaux, tu comptes la quicaillerie, tu laves les bagnoles. Beaucoup ne s’attendent pas à ca. Neanmoin, quand tu es jeune et sans le bac, GAV en pg c’est le meilleur job en gendarmerie :grin: (une equipe sympa, tu es au coeur de la montagne, tu te fais un reseau de connaissance dans le milieu de la montagne, tu te fais de l’experience et tu es logé (une chambre ou un appart a plusieurs autre gav) et payé (trés mal mais ca vaut le coup).
Le mieux c’est d’aller direct dans un pg et discuter avec les gendarmes. En general ils sont tous super sympa et ils t’expliqueront tout.
Avec une ultra forte motivation (ou du piston d’un papa colonel) tu peux via le CIR (centre d’info et de recrutement de la gendarmerie) et ton lycee ou college, faire une convention pour un stage decouverte (sur une periode de vacance scolaire par exemple).

Ya un pti doc sur les epreuves pg

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Il faut beaucoup de brins d’herbe pour tisser un homme

Samivel

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Bonjour Damien,
Retour d’expérience de mon fils Pierre, qui était dans la même situation que toi en 2016, année du bac. Différence quand même, il avait un bon niveau en escalade/alpinisme/ski toutes neiges (équipe « espoir » CAF). Après le bac, il a fait l’école des GAV à Tulle, sachant qu’entre-temps, je l’avais présenté au commandant du PGHM de Luchon. Le dialogue avait été fructueux, et il était « fléché » par le PG. Pendant sa période d’instruction à Tulle, il a demandé la spécialité montagne. Il a été le seul de sa promo à l’avoir, après test de connaissances. Je pense que le fait qu’il ait été connu et remarqué par le PG n’a pas été étranger à son affectation. Il est au PG de Luchon depuis 2 ans. Son quotidien est fait de journées « d’accueil » (présence physique et téléphone), de menues corvées diverses (et collectives), mais aussi de journées d’entrainement, de participation à des exercices de secours collectifs, de missions avec des sous-off, etc. Il constitue progressivement sa « liste de courses », dans l’optique d’une future formation de guide au sein de la gendarmerie. Il a passé le concours des sous-officiers il y a quelques mois, il a été reçu. Il intégrera l’école en fin d’année. A la suite de quoi il aura sans doute une affectation en brigade montagne, mais pas PG tout de suite. Il devra passer les tests. Cependant, le fait qu’il ait passé 2 ans en PG en tant que GAV lui sera certainement d’une aide précieuse. Voilà, c’est un exemple vécu d’entrée dans la carrière de secouriste « par la petite porte ». Une très bonne voie à mon avis. Une entrée directe en PG après école de sous-officier me semble plus aléatoire, sauf à être guide ou aspirant.
Pour toi, une priorité, me semble-t-il : acquérir des compétences et du vécu dans les différentes disciplines en montagne. Pour ça, si tu es à Toulouse, une adresse : le Club Alpin Français. Je suis partisan, bien sûr, puisque j’y suis instructeur. Tu peux aller voir le programme des sorties week-ends, il est bien fourni ! Tu seras le bienvenu.

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Merci, ça aide à se projeter quand on voit les expériences des autres. C’est un trajet qui me semble abordable, je fais du mieux que je peux pour m’améliorer dans les pratiques de la montagne : j’ai pris un abonnement dans une salle de block proche de chez moi et j’y vais avec un amis qui fait beaucoup d’ecalade. Il me coach et me motive, c’est vraiment cool! Je sens déjà quelques petits progrès, je vais aussi essayer d’aller dans une salle avec des plus grandes voies encordées, pour me tester vraiment.
Depuis la création de ce post, ma motivation est décuplée, je me suis mis au sport encore plus qu’avant, merci à tous pour m’avoir donné cet élan de motivation!

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Très bien Damien, ça fait plaisir de voir ta motivation.
A bientôt au CAF j’espère. La salle c’est bien, les falaises, les montagnes et le terrain d’aventure, c’est irremplaçable !

Damien,
Voici un livre qui devrait t’intéresser :


Montagne Magazine vient de diffuser un portrait de Patrick Piovesan :

Il y a aussi de Claire Benoît
Secouristes en montagne dans les hautes Pyrénées, on doit le trouver D’OCCASION.

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Beaucoup de travail pour ce livre, je peux passer les coordonnées de Claire car je ne sais pas si elle a encore un peu de stock.

C’est très bon livre,les sauvetages sont bien racontés, mais donner la parole aux conjointes est loin d’être inintéressant


et

Salut

Vers l’age de 16 ans (il y a presque 30 ans!) , mon rêve était d’intégrer un PGHM.
Tout le monde m’a conseillé de continuer mes études et de pratiquer la montagne autant que possible, ce que j’ai fait.
Au moment de faire le service militaire (à l’époque!), j’ai fait mes classes (1 mois) en gendarmerie puis 9 mois en PGHM dans les Alpes. Cela a été une belle expérience pour voir le métier au plus près. Conclusion, je n’ai plus eu envie de faire ce métier, non pas à cause du métier à proprement parler, mais en raison de la vie familiale et sociale qui va avec.
J’ai vu des épouses de gendarme contraintes d’arrêter leur carrière professionnelle et vivant en caserne dans un village, souvent loin de leurs amis et famille, en compagnie d’autres gendarmes et épouses de gendarmes. Leurs seules occupations étaient de s’occuper des enfants! Et comme les gendarmes sont amenés à être mobiles, au bout de quelques années, la famille se déplace à nouveau. Si cette vie peu convenir à certains et certaines, il était impensable pour moi d’imposer cette vie à ma future famille.

Voilà pour mon petit retour d’expérience

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