Définition (provocante) de l'autonomie en falaise

même en travail de bloc, ça peut servir…

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Bonjour ,
je n’ai pas tout lu mais il existe effectivement une manip facile , qui prend 5 sec et qui permet de se faire descendre en moulinette sur un anneau de relai chainé sans longe , sans dégaine , sans maillon , ni mousqueton à vis et sans faire le moindre noeud …
Il suffit de passer la corde en double dans l’anneau de relai , faire une boucle assez longue pour pouvoir la passer par dessus la tête , la faire descendre le long du corps pour la ressortir par les pieds . Il suffit de demander à l’assureur de retendre la corde : un demi- cab sera automatiquement fait sur l’anneau et permet de redescendre sans avoir eu à faire ou défaire le moindre noeud !!

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magnifique, 30 secondes pour la manip, puis 10 minutes pour défaire les torrons de la corde en descendant sur demi-cab :neutral_face:

Sans commentaire.

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Si tu n’as plus de matériel, il te faut trouver une méthode, et la priorité est de conserver la sécu.
Les torons sont ils prioritaires dans ce cas ? Il ne s’agit pas de grande voie, mais de couenne…

c’est que t’as merdé

Si c’est de la couenne, que tu vois que t’as pas le matos, tu dis à ton assureur de te redescendre. Ça me parait bien plus facile.

Être autonome, pour moi ça veut aussi dire ne pas partir dans une voie de 25 mètres avec 4 dégaines et un mouskif.

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:+1: génialissime comme combine ! Merci !

A part en couenne, je vois pas trop.
Mais ds toute situation merdique, on peut (on doit !) se poser des questions sur comment on en est arrivé là. il n’empêche que sur le coup il faut trouver un truc pour s’en sortir. Arriver en haut d’une couenne « à poil » n’a rien d’impossible, et je ne pense pas que tout le monde soit prêt à sauter pour se faire descendre en moul sur la dégaine précédente…

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Avec ce système, tu peux te contenter de descendre jusqu’à la dernière dégaine, la récupérer, remonter, puis cette fois te vacher avec et passer la corde comme il faut …

Trop bien, merci pour le partage !
(Faut peut-être juste faire attention à un éventuel blocage sur les maillons ovales ?)

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bah tu peux désescalader aussi

M’enfin je pense que si tu poses ta dernière dégaine / mouskif / maillon / mouskif de longe1 / mouskif de longe 2 au dernier point d’une couenne avant le relais, tu peux rester à ce point et te faire descendre direct sans aller jusqu’au relais pour te dire « oh bin merdalor… »

Tu désescalades jusque ds quel niveau ?
C’est théoriquement possible, mais ds la pratique ?
On peut trjs imaginer que ca ne nous arrivera jamais - mais perso je crois tjrs que « tt ce qui peut arriver arrivera un jour où l’autre »…

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pour avoir la possibilité de faire une manip bizzare au relai, faut déjà qu’il soit très confortable. Ça arrive des fois, mais pas forcément toujours, peu importe le niveau.

Perso je vais pas apprendre une manip de corde étrange pour peut-être un jour l’utiliser dans une situation improbable. Je préfère éviter la situation improbable.

Perso, je préfère éviter les crevasses.
Et pourtant j’ai appris à faire un moufflage, et à remonter sur corde.
Et d’autres bricoles en cas de pertes de matériels, par exemple.
Pas toi ?

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L’autonomie, c’est un continuum.

Pour une couenne sportive P1 française de 10m,
Le degré 0 de l’autonomie, c’est prendre 20 dégaines, 5 mousquetons à vis, 3 maillons rapides, 1 longe double, le téléphone satellite, le casque, le crash pad …
Le degré 1, c’est regarder le topo indiquant peut être nombre & nature des points, et compter soi-même depuis le bas.
Le degré 2, si on s’est planté, c’est de redescendre en moul sur le dernier point mousquetonné pour récupérer du matériel, soit plus bas dans la voie soit en bas.
Le degré 3, si on s’est planté et qu’on arrive au relais, c’est effectivement de maniper sans rien quand c’est possible. Sinon, sauter pour redescendre au dernier point posé (puis voir degré 2).

Savoir bricoler avec pas grand chose en arrivant à poil en haut, c’est quasi obligatoire en trad. Dans les voies nécessitant de se protéger et à moins de l’avoir déjà parcouru, ou d’avoir des bétas très précises, c’est toujours compliqué d’avoir le « bon » matériel.

Dans l’autonomie de Fred V, il manque d’ailleurs la capacité à se protéger et à chercher l’itinéraire.
Un grimpeur de 6a autonome, c’est celui qui sort 80% des voies, mais y compris des voies nécessitant de se protéger. Il y a tout de suite moins de monde sur les forums français. Si ajoute du R ou du X pour le mental, ça va aller vite pour compter.

L’autonomie en couenne sportive P1 E1/E2, ce n’est tout de même pas grand chose, ou plutôt illustre une pratique fondamentalement peu autonome. Il est assez symptomatique du manque d’autonomie de certains, ou plutôt du manque de culture grimpante, d’avoir oublié que l’escalade en falaise ne se limite pas à déléguer sa sécurité à un gentil équipeur.
Question autonomie, mental, stratégie, on en apprends plus en 1 semaine de trad qu’en 1 ans de couenne sportive. C’est par contre beaucoup plus compliqué de pousser le niveau technique.

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Je pense qu’il manque plein de choses aussi.
Un grimpeur de 6a autonome en couenne c’est celui qui sort 80% des voies, mais y compris nu, sous la pluie en hiver et sans corde et qui est capable de revenir au sol en désescaladant la voie. Il y a tout de suite moins de monde sur les forums français. Si ajoute du vent ou l’obscurité pour le mental, ça va aller vite pour compter.

La crevasse existe et est potentiellement invisible. S’en préocuper est logique (comme des chutes de pierre en escalade --> tu mets un casque)

Par contre partir avec peu de dégaines/mousquetons dans une couenne, et tous les poser sans se rendre compte qu’on a plus rien pour arriver au relais, c’est illogique. Ça n’a rien à voir, comme risque.

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l’autonomie ultime, c’est de grimper en free solo, dans une falaise non équipée et non répertoriée sur aucun topo. Il y a tout de suite moins de monde sur les forums français.

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y’en a au moins 1…

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D’accord que l’autonomie veut dire plus que « grimper sans se tuer ni de se faire secourir ». C’était les remarques par rapport au niveau et surtout par rapport à la chute qui m’avaient interpellé, même si dans le contexte des cycles d’entraînement proposé par Fred V c’est toujours cohérent (ça doit être chiant de coacher des gens comme moi qui ont peur de tomber et donc arrivent pas à tout donner dans une voie).