Définition (provocante) de l'autonomie en falaise

Haaa, ok, tu veux parler d’Alain Robert, sans doute oui bien sur , c’est Le grimpeur autonome…non ?

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En dehors de la crevasse, je sais utiliser un demi cab.
Et pourtant j’ai un assureur / descendeur.
Pourquoi j’ai appris le demi cab ?
Ca me semble une très bonne chose d’en savoir un peu plus que « ce dont on a besoin », histoire justement d’avoir une marge de sécurité. Il est bien possible qu’un jour je sois distrait par autre chose et que j’oublie mon assureur ou le lâche malencontreusement. Avec un concours de circonstances, je peux tjrs me retrouver sans « le » matériel idéal, ce serait un peu bête d’appeler les secours pour ça !

ah bin si, y’a Alain

C’est sur que l’autonomie à chercher l’itinéraire et à poser des points c’est indispensable dans le cadre d’une pratique sur des falaises sportives d’une longueur…

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Compte tenu que :

  1. Fred V écrit : Définir l’autonomie en falaise : être un VRAI grimpeur de 6a
  2. Que la plupart des intervenants y vont de leur interprétation du sujet de Fred V.

Je peux également y aller de ma propre prose.

Pour moi, être VRAI grimpeur de 6a en falaise, c’est passer dans 80% des 6a, et donc y compris les 6a nécessitant de se protéger.
Celui qui ne sort que les 6a à la salle est un vrai grimpeur de 6a en salle.
Celui qui ne sort que des 6a P1 E1 d’une longueur à française est un vrai grimpeur de 6a P1 E1 d’une longueur à française
Ni plus, ni moins.

Hormis si on est daltonien, la lecture du terrain pour chercher son itinéraire est quasi inexistante en salle. Dans le 6a en salle, ça se réduit souvent à viser le prochain point situé 1m plus loin. Quand il découvre la falaise, l’autonomie dans la lecture du terrain pour chercher son itinéraire est donc un vrai sujet pour le grimpeur SAE. Y compris dans des 6a P1 E1 d’une longueur en falaise, la lecture et la recherche de l’itinéraire se réduisent pour certains à viser le point d’après.
Un vrai grimpeur autonome saura faire mieux que juste suivre les points. Le trad, c’est souvent intéressant pour lire et chercher son itinéraire car il n’y a pas de point à suivre, y compris sur une falaise de 30m. Je ne parle pas des fissures de Moab et autres voies pofées.

L’autonomie est un continuum. L’escalade en falaise non équipée développe & nécessite beaucoup beaucoup beaucoup plus d’autonomie.

J’aurais mis « de compétences » à la place d’autonomie.
A mon avis débat stérile qui vient surtout d’un mot mal choisi au départ - donc d’un texte mal compris ensuite.
On est autonome pour faire telle ou telle chose, dans telle ou telle situation qui nécessite telle et telle compétences.
On peut être autonome pour tel niveau en tête sur voie d’une longueur équipée.
ou du même niveau sur plusieurs longueurs ;
ou encore du même niveau mais carrément sur itinéraire non équipés.
L’essentiel est de connaitre le niveau d’autonomie des gens avec qui on sort (et de ne pas surestimer le sien !)

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Ne pas grimper de nuit me fait bien rire.
C’est pour se donner bonne conscience ? Parce que lorsque on fait une séance de la demi-journée, voire la journée, que les zanimos se sont barrés…vous pensez qu’ils attendent gentiment que le site soit libéré, planqués en backseat derrière le buisson pour revenir quand tout le monde aura décampé ? Quel rapport avec l’autonomie ? Paul-G a raison, ce sont des compétences à acquérir, rien à voir pour l’essentiel avec l’autonomie telle qu’on l’entend en escalade.

Ce n’est pas la façon dont le site fonctionne. Sur les sujets de montagne,on est prié de respecter le sujet donné. Si vous voulez ouvrir un sujet sur le trad, le ski, les fissures aux USA, l’IMC, la CAP, l’entraînement physique ou la conduite en état d’ivresse, ouvrez un autre fil.

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18 messages qui discutaient d’autre chose que du sujet actuel ont été fusionnés à un sujet existant : C’est quoi un niveau en escalade?

Sans parler de la faune diurne😅
Le mieux sinon veut respecter la «nature » c’est de ne pas grimper du tout .