En lisant l’article, j’ai compris l’idée générale mais certaines choses m’ont fait tiquer et m’ont parues loufoques ou hors sujet. La longe, reconnaître la fiabilité des points, signaler un risque majeur sur le rocher, prendre des chutes le pied un mètre au dessus du point alors qu’on parle de 6a… Lorsque j’ai lu le truc de la gestion des émotions, je me suis dit : «Ah bah il semblerait qu’Ondra ne soit toujours pas autonome…».
Puis en restant sur son site, j’ai lu le premier commentaire sous l’article de la part d’un équipeur/octogradiste et j’ai trouvé qu’il résumait assez bien :
Ben zut alors!
Grimper sans Longe… Ben voilà 20 ans que je grimpe avec une longe…. Encore du 8a+ cette année avec… trop chiant de l’enlever… trop pratique en grande voie… trop bien quoi… Et sinon même après 200 voies équipées ou ouvertes je ne suis toujours pas foutu d’évaluer la solidité d’un point d’un truc que je n’ai pas équipé… la mise en œuvre des colles, leur vieillissement et l’oxydation sont inaccessibles au regard….
Les 9/10 des grimpeurs de 8 ne remplissent pas ces critères… simplement parce que ça les énerve de rater, ça les frustrent etc… et quand tu vois hurler Ondra etc quand ils ratent….
Bref je suis stupéfait par le niveau d’exigence! Mais 90% du truc est défendable.
Une bonne partie de ce qu’ennonce Vionnet est juste et se défend, mais de l’autre côté on verse parfois dans le grotesque… Peut être était il un peu remonté d’une mauvaise journée avec des « cobayes » particulièrement gauches ou inexpérimentés ?