Déconfinement en escalade ?

Le document ci-dessus présenté est en effet nommé « guide d’accompagnement » et « recommandations sanitaires », mais contient pourtant un certain nombre d’interdits ou d’obligations exprimés comme tels « Les activités sportives impliquant ou favorisant les contacts entre les personnes ne sont pas autorisées. / L’escalade sur des voies de plusieurs longueurs n’est pas autorisée. / Les arrêts prolongés sur les points caractéristiques (sommet, col) ne sont pas autorisés. » etc etc

Quelque chose qui n’est pas autorisé n’est par définition plus une recommandation non ? Perso j’appelle ça une interdiction. C’est devenu un gros mot, z’ont pas le droit de le dire ?

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C’est qui l’autre ? Je comprendrais de qui tu veux parler (quelqu’un d’autre : état, fédération,etc ) si tu ne disais pas que l’autre en question avoue ne pas avoir de certitude.

Actuellement si un club et c’est surtout dans ce contexte que la question se pose, me propose de reprendre l’encadrement, ce sera en suivant les consignes de la fédéation, et je penche pour le non. Si quelqu’un choppe le virus, et même si c’est sans rapport avec la sortie, on ne manquera pas de me repprocher de ne pas avoir suivi les consignes qui pour moi sont impossibles à suivre.
Même en randonnée, il n’est pas simple de faire en sorte que les sacs ne se touchent pas dans la voiture, que les randonneurs ne se contaminent pas entre-eux, etc.

Pour l’instant, et à ma grande surprise, les 2 CAF dont je suis membre n’ont pas communiqué au sujet de la reprise, du moins pas depuis la règlementation de cette 1ère phase de déconfinement. Les dirigeants sont peut-être perplexes concernant ce qu’il est possible ou non de faire pendant ces 3 semaines.

Il parait qu’en rando priorité est donné à celui qui monte… heu… pour peu qu’on descende avec un peu de rythme il est plus facile de laisser la priorité quand on monte que quand on descend.

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Moi je trouve qu’ils ont manqué d’ambition … ils auraient dû imposer que les randonnées se fassent en boucle et imposer pour chaque chemin, chaque sentier un sens de circulation ! :joy:

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Alors tu vas enfin trouvé ton bonheur, grace à un SMS de la ministre des sports :

Pour les J2 qui attendent qu’on vienne les border, tout activité extérieure est strictement interdite jusqu’au 23 septembre 2145.

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Bé dis non alors ! Qu’attends-tu de plus ?
Si tu considères que tu ne vois pas d’intérêt à faire de ton mieux pour jongler entre ton envie (?) d’aller encadrer et tes possibles en terme de respect des consignes, n’y va pas ! En fait je ne comprends pas ce qui te pose problème, vu que tu as déjà tes réponses.
La fédé t’a dit être certaine qu’en faisant de ton mieux pour suivre ces consignes personne ne tomberait malade ? Si c’est le cas elle t’a menti, l’incertitude c’est la vie, nan ?

J’le refais : 2 mois que j’fais de mon mieux pour appliquer ces consignes inapplicables au boulot, et j’m’en fiche bien que quelqu’un me reproche quelque chose quand quelqu’un tombera malade, parce que j’ai fait de mon mieux avec mon éthique, qu’il n’y a que moi qui pleurerai leur mort, et c’est tout ce qui m’importe.

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Le problème ne se pose pas pour moi dans le cadre personnel mais dans celui des clubs. Pour ma part j’irais sans doute randonner avec une amie ce weekend sans me poser de question et avec un membre de c2c on a envisager d’aller grimper dès que nos agendas respectifs le permettront.

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Un engagement bénévole, si je ne m’abuse ? Tu me lis réjouie que tous ceux qui ont donné du temps et de l’énergie pour se rendre utile auprès des plus fragiles et précaires ces dernières semaines n’aient pas eu ton raisonnement.

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Ça c’est une véritable interdiction au sens du dernier décret

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041858681&categorieLien=id

Décret dans lequel on voit que les refuges sont obligé de rester fermé pour le moment.

C’est strictement sans rapport

Le texte officiel regissant nos activités a été donné sur un autre topic :
https://forum.camptocamp.org/t/deconfinement/259488/797

On peut essayer de se mettre à la place des responsables. Prends l’exemple des relais, on comprend vite que c’est ingérable en termes de contagion. Donc en partant de là, 2 solutions :
Soit en laisser la réalisation à l’appréciation des pratiquants, en comptant sur leur sens des responsabilités.
Soit les interdire, et donc interdire les GV.

Or, jusqu’à présent, le gouvernement s’est reçu une volée de bois vert à chaque fois qu’il a laissé quelques latitudes, par exemple le maintiens du premier tour des élections en demandant aux français de respecter les distance. De fait, il va devoir se justifier de chacune de ses décisions et faire face à une avalanche de plaintes.
Donc la seule solution qu’il reste impose de cadrer au plus près, en règlementant toutes les facettes des activités de la manière la plus exhaustive et la plus contraignante possible.
Ce qui est évidement impossible pour une pratique qui présente autant de situations multiples que l’alpinisme, et tenter de les passer toutes en revues conduit vite à des hypothèses ridicules.

Il n’est pas possible de demander aux autorités de nous faire confiance et de nous lâcher la bride sans être capable de faire preuve d’indulgence à leur encontre.

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Pour les relais, il suffit quand c’est possible de faire faire un relais au second 2 m plus bas en le vachant long sur la corde. Ceux qui ont un peu de métier ont tous fait ça, surtout quand on a deux seconds qui grimpent en flèche et peu de place au relais. et si c’est sur des voies trés bien équipées, le second se vache en plus sur le spit du dessous et on utilise la corde pour refaire passer le matos au premier!

Il faut juste se rendre compte qu’il ne s’agit pas, dans la pratique courante, d’activités individuelles et en tirer les conséquences. De toute façon, quelle que soit les décisions prises, il y aura des gens pour râler.

Heureusement que t’es là pour le faire, sinon on devrait s’y coller.

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Bonjour,

Je mets ici un post que j’avais mis dans une autre discussion sur le même sujet mais qui est moins actif.

Au-delà des contrôles et de l’amende, qui est finalement un moindre mal pour qui voudra tenter le coup de retourner en montagne, je me pose la question des assurances. En effet, est-on assurés en cas d’accident ? Il me semble par exemple que pendant le confinement, l’assurance liée à la licence des parapentistes était suspendue. Mais même si notre assurance n’est pas explicitement suspendue, est-ce qu’un assureur pourrait se retrancher derrière le non-respect de certaines règles pour ne pas dédommager ? Cela me semble finalement assez important comme sujet, même si on ne peut pas toujours raisonner par ce biais là. Les conséquences sont néanmoins potentiellement plus importantes qu’une amende et doivent être considérées.

Si quelqu’un a une analyse juridiquement fondée, je suis preneur.

Faut regarder ce qu’il y a dans les petites lignes des contrats, et ne pas hésiter à demander à son assureur.

Attendons néanmoins que tous les décrets et les lois soient publiés. Prévu demain je crois.

Le coup de : chaqu’un doit utiliser sa corde personnelle … :joy:

J’ai pas le talent de faire un dessin avec 1 assureur, 1 grimpeur et 2 cordes … :dizzy_face:

Mais j’en rigole d’avance !!

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Si yavait que ça …

Je trouve ça bien que le gouvernement nous incite à faire de la corde tendue. :smiley:

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Pas mal ça … La corde tendue …

Mais … Attention !! : chacun la sienne !!

:joy:

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