Danger des HMS au relais?

Peut être mais je déteste que les gens soient d’accord avec moi

je suis pas d’accord, moi j’aime bien

on avait remarqué … :smiley:

C’est quoi un relais sur un point ?
Une réchap ?

A quoi sert le chaise double ? Je le connais en spéléo pour doubler les amarrages ou avoir un noeud facile à défaire, mais sur le relais je ne comprends pas bien ?

ça permet d’assurer le leader directement du relais. Je ne connaissais pas la manip. c’est très simple à faire, à régler et à défaire même quand le relais a été sollicité ( quand tu es pendu dessus ou que le second s’est pendu dessus). j’ai l’habitude de trianguler avec une sangle et de prendre mon mousqueton primaire dans un nœud de cabestan réalisé au milieu de la triangulation. Parfois c’est pénible à défaire. Donc je trouve le dispositif intéressant.
On verra ce printemps à l’usage.

autre tuto du CREPS montrant cette fois çi le « relais triangulé sur sangle avec un chaise double comme point central » et non pas le « relais précontraint » comme dans la video de l’ENSA :

Comme zianx, je verrais à l’usage. Mais ça m’a l’air pas mal du tout comme noeud.

C’est très intéressant cette video, mais du coup je ne vois pas vraiment le probleme ici, les résultats des essais confirment bien que la valeur de rupture des mousquetons lors du test est conforme dans le pire des cas à celle marquée dessus (24kN en general).

Je n’ai pas lu l’article de Montagne Magazine, mais d’où sort cette valeur alarmiste de 12kN?

Après pour le débat ovale vs HMS, certes la forme ovale est un peu plus résistante (et encore ça dépend des cas) et plus « constante » selon le type de sollicitation, cependant j’y vois un léger biais: quid de l’influence de la position de la charnière sur la valeur de rupture?
Le HMS est testé dans tous les sens avec une sollicitation « 3 points » mais ce n’est pas le cas pour l’ovale…

Enfin de mon avis, faut arrêter d’être alarmiste sur ce genre de choses, comme dit par un certain nombre, il y a bien plus de chances que si ça se passe mal le relais pète avant le mousqueton!!

Ce qui est présenté dans cette vidéo c’est un relais sans triangulation. Les deux points ne sont sollicités en même temps que quand on a la chance de tirer dans le bon sens sur le relais.

12kn avec un skif zicral ici
dans l’autre video sur les skiff en slack, on a bien un skiff qui casse 23kn, le probleme c’est que c’est un skiff acier marqué a 50kn

C’est pas une histoire de charge dynamique et de charge statique ça ?

si c’était testé en dynamique ca serait pas mieux

Je n’y connais rien mais intuitivement entre mettre 1 tonne sur un mousqueton pendant une fraction de seconde et mettre cette même charge pendant plusieurs secondes j’ai l’impression que ça a plus de chances de péter dans le deuxième cas.

le deux test en video sont en traction lente, enfaite ca depend du materiaux, c’est souvent l’inverse, car l’on met cette charge progressivement, contrairement au test dynamique, cela dit, pour les mousquetons, c’est relativement la meme chose
dans la video, globalement ce n’est pas à plusieurs secondes à 12kn, la valeur monte constamment de 0kn a 12kn, si on avait arreté le test et continué d’excercer 10kn sur le mousqueton ca n’aurait pas cassé
http://itrsonline.org/PapersFolder/2013/Spinelli2013_ITRSPaper.pdf

… mais je donne quand même mon avis. :stuck_out_tongue:

Vu ce qu’on trouve sur le site de Petzl sur les HMS je me suis dit qu’ils avaient placé leurs deux mousquetons à l’envers, le doigt devant être à l’extérieur pour que la force de traction s’exerce au pus près de l’axe du mousqueton.
Malheureusement l’intégralité du test est dans le n° 341 de desnivel.
Mais il y a une discussion (en espagnol) sur l’expérience http://asacformacion.com/?p=3514.
la 1e question est justement pourquoi avoir tourné les mouquetons dans le mauvais sens.
Réponse du labo (merci google trad)

Très bien Diana, nous avons choisi de développer cette expérience, afin de faire réfléchir et réfléchir sur le comportement de trois modèles différents de mousquetons, dans une situation spécifique mais extrapolée à beaucoup d’autres circonstances.
La conception plus asymétrique est un mousqueton en forme de D mieux marquer la direction de la charge, sans avoir à se soucier de l’orientation de la gâchette.
Au contraire, un mousqueton en forme de poire, qui a une conception symétrique et une géométrie horizontale ou droite dans la zone de contact avec la corde, aura une tendance neutre dans le guidage de la charge. Plus la charge de la colonne vertébrale du mousqueton est importante, plus la résistance de ce dernier est faible par rapport à la résistance fournie par le fabricant.
Par conséquent, dans ce cas, c’est le placement du mousqueton qui cause sa faiblesse. Si nous l’avions placé avec la fermeture vers l’extérieur, nous aurions eu besoin de pouvoir le casser, appliquer une charge d’environ 31kN et non 12.4kN comme cela arrive dans l’expérience.

je n’ai pas analysé la suite de la discussion.

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l’interet de cette video, et de ce positionnement de la sangle, c’est que c’est le même probleme quand tu utilises un mousqueton primaire pour ton relais, vu qu’il y a plein de mousqueton dans un seul, tu peux te retrouver a charger le HMS comme dans la video, loin de l’axe vertical

C’est sûr, ça peut être tellement le foutoir qu’on est incapable de savoir comment travaille le mousqueton.

:wink:
L’idée de départ est que je privilégie désormais des mousquetons de sécurité sur les relais au lieu de dégaines à doigts simple. (Pour suivre la mode :wink:!).

Du coup si tu clippes une dégaine sur ce mousqueton, y’a un mousqueton de trop dans ce système, d’où cet hybride. Côté poids, c’est même plus léger qu’une dégaine lambda, et ça le serait encore plus avec un spirit SL (B) par exemple.
Je posais d’ailleurs la question du renvoi, dans l’idée de me passer de cette degaine et de passer la corde dans le kif qui tenait le tube juste avant (moins pratique je trouve)!
La photo était initialement destinée à montrer qu’il y a moyen de bien faire travailler (résistance maxi) un HMS (sujet du post) quand positionné d’une certaine manière, mais vu qu’il y a débat sur ma technique de relais employée, je détaille et argumente !

Pour le répartiteur directionnel, c’est un choix délibèré. J’assume. Certes l’inconvénient est la FC en cas de rupture mais je pars sur l’idée qu’il n’y aura pas de rupture dans cette voie très bien équipée:
Pourquoi?
Voler sur 1 tel point est autrement plus sollicitant en terme de FC et autre effet poulie… et pourtant vous en connaissez beaucoup des points qui s’arrachent? [Je ne dis pas que ça ne peut pas arriver]
Sur 1 relais chaîné, on ne fait travailler qu’un point (rappel, assurage…) et pourtant vous en connaissez beaucoup des relais qui finissent en tension de chaîne sur le deuxième point? [Idem]
Sur relais déjà en place et reliés par des (mauvaises) cordelettes, vous en connaissez beaucoup des points qui ont pété et fini en tension de cordelette sur le second point? [idem].
Je pars donc du principe que 1 tel point à peu de risque de péter (j’inspecte néanmoins avant :wink:).
Pour limiter encore cette probabilité, je ne fais travailler les points du relais qu’à 50% de l’effort demandé, contrairement à un relais relié (chaîne, cordelette en place, ENSA, corde du leader).
Je trouve donc une perte de temps dans ce genre de voie, de tricoter mon anneau de corde dans le but de limiter l’impact en cas de rupture d’un point.
J’utilise un anneau de corde (dynamique) pour mes relais afin de plus amortir (l’éffort sur le relais) en cas de chute du second à l’approche du tube et en cas de rupture d’un point. Je peux aussi laisser cet anneau à demeure pour relier en cas de rappel imprévu ou remplacer un relais de rappel veillissant.

Je vous rassure, si 1 ou les points ne m’inspirent pas, je ne fais pas ce directionnel.

Et pour la longe molle, c’est pour au cas où, pour la mode au départ, mais en fait elle a finalement son utilité.
Il arrive que par manque d’anticipation ou mauvaise gestion des cordes, ou X raison, je déconnecte ma longe réglable (dont je ne me passerais plus) afin de la re positionner correctement. La molle est donc utile pdt ces manips.
De plus elle me fait gagner du temps pour quitter les lieux. Pendant que le leader prépare son dispositif apres s’être vaché, j’enlève la réglable, le primaire, le renvoi, plie l’anneau de corde avec 1 noeud maison. Au top départ, il ne me reste plus qu’à ôter le cabestan et clipper au baudard le kif muni de son anneau de corde. Opération inverse au montage après repérage du côté du renvoi à utiliser.