Sur ta photo je pense que c’est bien le zinc qui a "lavé"le sol, mais c’est pas faux non plus que les pieces zingué peuvent faire des traces blanches par apport de matière. Mais du coup ca n’a pas le meme look qu’en escalade sous les points.
C’est un phénomene que j’ai déjà observé plusieurs fois, notament lors d’une analyse d’avarie sur sur une piece en acier peinte qui était en contact avec une cale zingué, le facies de rupture était blanchatre, ou par exemple aussi sur une falaise ou il y avait mélange inox/zingué, la partie inox etait recouverte d’un blanc avec un aspect de sel.
Ca ressemble alors un peu à une pile qui aurait coulé (logique pour le couple inox zingué qui forme littéralement une pile).
On parle parfois de rouille blanche pour les pieces zingués, ce n’est pas tout a fait pareil mais il y a une part de ça.
Coulées blanches sous les spits/goujons
Pour ceux qui ne croient pas en cet effet biocide, voici un exemple de chose que l’on peut voir sur des toitures pour eviter la mousse…:
Démo avec et sans cet effet:
https://www.homearchitects.com/zinc-strips-on-your-roof-keep-it-looking-new
Et ça marche aussi avec du cuivre
La traînée blanche se forme par ruissellement. Cela dépend du matériau utilisé mais typiquement le galva se fait charrier par l’eau et détruit les « lichens » de surface rendant au rocher sa couleur d’origine. Ce phénomène n’est pas propre au galva, mais ne concerne pas tous les métaux et ne concerne pas les bons inoxydables.
On trouve aussi des « coulées blanches » dans des parois calcaires qui ne sont pas spitées ou pitonnées. C’est donc aussi un phénomène naturel (pour autant que les actions humaines ne seraient pas naturelles).
mais du coup, ça « biocide » aussi quand ça coule après dans la rivière ?
Du coup c’est suicidaire que de spiter.
Je savais bien que c’est une pratique malsaine.
bah non, on est pas des champignons / algues. Même si j’imagine que le zinc en trop grande quantité, c’est pas top, comme la plupart des métaux lourds.
Après, on est pas obligé de lécher tous les spits…
Ah bah ça… la prise de dent - excellent !
Déjà, un piton on peut l’entreposer dans le bec, si besoin est.
vu la longueur des trainées je suis pas trop inquiet
c’est les sudistes qui disent tout le temps "suceur de spit’
sur le toit ça descend jusqu’en bas. Si y’a 412 maisons qui font pareil dans le lotissement… Bon je me pose peut-être trop de questions.
pendant un bon moment, les adductions d’eau étaient en tuyau galva (bon ca a été arreté car pas idéal, et ca fini par rouiller), mais a ma connaissance bubulle n’en a pas senti les consequeunces dans son aquarium rempli avec l’eau du robinet
mais bon l’equipement inox pose aussi des problèmes;
Avez vous déjà remarqué que les plaquettes inox disparaissent plus souvent que les plaquette zingué?
c’est a causes des pies voleuses. Hors avec la generalisation des broches, on à déjà observé des pies mourrir d’épuisement en essayant de les voler!
C’est ce qu’on faisait dans le temps: piton entre les dents et marteau à portée de main, ce qui posait un problème !
Merci de rappeler ces pratiques ancestrales.
Quel problème ?
Pourtant il y a des jeunes qui pratiquent ce que souvent on appelle le « old school »
Et puis il y a les adeptes de l’artif.
Quelques précisions sur l’oxydation du zinc
Le zinc est un métal ayant la propriété de ne pas souffrir de la corrosion lorsqu’il se trouve dans un milieu froid et sec. En effet, en présence d’une humidité relative, ce métal peut se ternir à cause de la présence de dioxyde de carbone ainsi que de vapeur d’eau… Il se couvre généralement d’une couche de carbonate basique de formule 2ZnCO3,3Zn(OH)2 qui, dans les conditions atmosphériques normales, le protège d’une oxydation ultérieure.
Dans l’air humide, le zinc réagit plus facilement.
La composition de la couche dépend du milieu environnant. Elle contient des oxychlorures dans le cas d’atmosphère marine, ou des sulfates et sulfites basiques dans le cas des atmosphères urbaines et industrielles. Le stade initial de l’attaque est la formation d’oxyde et d’hydroxyde qui se transforment en carbonate. Lorsque la couche est formée, la vitesse d’oxydation du zinc est commandée par la vitesse de diffusion de l’oxygène et de la vapeur d’eau ; elle est donc fonction de l’épaisseur de la couche. La vitesse d’oxydation dépend de la nature de l’atmosphère et de la présence de produits pouvant attaquer et solubiliser la couche de protection. Par exemple, en atmosphère rurale, climat de l’Île-de-France, la vitesse de corrosion du zinc est d’environ 1 micromètre par an ; en atmosphère urbaine parisienne, elle est de 4 micromètres par an ; dans le cas d’atmosphère polluée par des gaz industriels, elle peut atteindre 10 micromètres par an.
(sources :universalis et chimie générale)
Le zinc présent dans les alliages va donc subir cette oxydation. Elle s’effectue en différentes étapes, avec formation d’ions hydronium H3O+ responsables de l’acidité des solutions aqueuses.
L’eau qui coule sous les plaquettes ou les broches zinguées est donc acide et va avoir une action sur les mousses , lichens… présents sur le rocher. Il y a aussi une réaction avec les roches calcaires qui vont être attaquées comme les pluies acides sur les statues ou monuments.
L’ensemble de ces actions acides expliquent les trainées blanches observées sous les plaquettes.
Merci, Laurenrmm, voici en explication scientifique, ce que j’avais écris très simplement,de mes observations d’equipeur, sa fait plaisir…
En balade grimpesque a Finale je me suis demandé si ce n’était pas le contraire.
Sous les toits c’est comme sous les spits, une roche jaune. Donc le gris serait les zones ou la pluie ruisselle. Les trainées blanches seraient les zones « abritées » de la pluie, le spit serait un abris suffisant.
j’ai pas compris, c’est acide ou c’est basique ?
oups, j’ai rien dit