Corde trop courte en GV - quoi faire ?

Pour moi ça met surtout en lumière que venant justement de cette « institution » il est primordial qu’il ne dise pas n’importe quoi car il est formateur et ça n’a rien à voir avec un grimpeur random que tu croises et qui pourrait avoir la même réponse.

Après qu’il soit formateur au CAF ou ailleurs, peu importe, là il se trouve qu’il est au CAF, il faut appeler un chat un chat.

Ceci dit, on ne connait pas la réponse du formateur en question donc on ne peut pas en dire plus.

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Quel intérêt d’en parler alors ?

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Plutôt que de faire ton cab sur la dégaine du haut, tu redescends au point du dessous en te faisant mouliner et tu fais ton cab sur le point du bas, dans un mousqueton où tu pourras également mettre ton bouline.
Tu fais monter ton second jusqu’au point qui est situé sous ton relais. Tu peux donc lui envoyer du mou pour qu’il fasse la même installation que ce que tu as fait, mais avec les 2ème et le 3ème points en partant du haut. Une fois ton second vaché et son relais en place, tu enlèves ton système d’assurage, ton second réajuste son relais avec le cab.
Au moment de repartir, tu as ta « première » dégaine au-dessus du relais déjà installé et tu es assuré. Tu évites donc, par rapport à la manip que tu proposais, la désescalade et l’escalade entre le dernier point que tu avais atteint et celui d’en dessous, sans assurance puisque tu avais fait ton cab sur le dernier point.

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Ca permet aussi de montrer qu’un « formateur » CAF n’est pas un guide ni un DE et que même si c’est utile ce ne sont pas des professionnels et donc que leurs réponses peuvent devoir etre prises avec des pincettes

Et on peut savoir ce qu’il a dit d’incorrect, afin de ne pas faire la même chose ? Tant qu’à faire un topic autant que ce soit instructif ?

Après le point important à prendre en compte qui « bloque » un peut le truc c’est que ca dépend de pleins de facteur (difficulté de la longueur, est ce ces difficultés sont situées au début et à la fin, est ce que tu as une poulie/tibloc, est ce que si tu n’en a pas c’est cohérent face au. reste de ce faire ch*er avec un machard, est ce que les deux derniers points sont espacé, est ce que tu es sur de trouver un relais après ces deux point ou est ce que tu es un peut perdu donc tu ne sais pas si tu pars pour 5 ou 50m etc etc). L’important d’avoir plein d’avis meme farfelus, comme tu le dis c’est de pouvoir faire face à toutes les situations. Des fois une méthode qui sur le papier n’est pas optimale sera la seule méthode ou la plus optimale dans le cas de figure présent.

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J’y vais de ma contribution,tu es a un point, tu sens que ça va pas le faire et la communication est (très souvent) compliquée, auto moulinette ou descente « a bras carres » jusqu’au point de dessous, vu qu’on est en gv sportive, broches collées ou goujons de 10/12 je me vache dessus sans trop d’état d’âme ( petit test a l’arrachement quand même), si je peux doubler avec un C4 0.5 ou 0.3 que j’ai toujours avec moi c’est mieux (on peut rêver), assurage du second qui ne s’est rendu compte de rien au baudrier avec le renvoi du haut après avoir avalé le mou), arrivé en visuel, explication, il se vache sur un point,avale le mou et c’est reparti . Si on est dans du P3, on a de quoi bricoler un relais, Le P2 avec spits de 8 hors d’âge, ben j’y vais plus :sweat_smile:

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Si la communication est (très souvent) compliquée, c’est qu’il y a un problème.
La communication avec le/les seconds est primordiale, si elle est problématique il suffit d’avoir des talkie.

Ca peut également être très compliqué avec des talkies. Vécu à Chamrousse, on n’avait plus de canaux dispo, tous occupés avec les personnes qui étaient en via ferrata (ça remonte à plus de 10 ans).

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C’est hélas une réalité, j’ai aussi des talkies suivant les besoins ( ils peuvent aussi être à sec comme ça m’est arrivé)

219 sous-cannaux saturés ? Ça me parait peu probable.
Ça m’est jamais arrivé.
Par contre des cordées qui gueulent parce qu’ils ont pas de talkie, ça m’arrive souvent.

Toutefois au pire tu gueules sur le canal pour que les autre se taisent 30 secondes, que tu puisses communiquer.

certes. Tu peux aussi oublier tes chaussons et ton baudrier…

Ça m’est arrivé…

bah au pire tu parles par dessus, c’est pas bien grave.
Pour moi le talkie c’est un équipement de base en GV, comme des chaussons ou un baudrier.

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A l’époque on en avait 7. Mais je t’avoue que ça m’avait vacciné.
Depuis j’ai adopté d’autres méthodes, pas fiables à 100%. Et je profite du silence.

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Moi j’en profite pas, justement… Toujours des cordées sans talkie qui gueulent.

Si certaines cordées s’entendent bien en tirage de corde pour faire comprendre qu’ils sont relais vaché ou que le mou peut être rappelé, ils sont pas au point pour annoncer un cailloux qui bouge à la 11è dégaine ou un nid de guêpe dans la 17è prise bi-doigt après le dülfer de droite.

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Les accros de la magnésie te diraient qu’ils font des croix sur les trucs à ne pas toucher. Comme je me suis sevrée et que de toute façon mon second habituel à une mémoire de poisson rouge, il faudrait que je lui rappelle en continue de faire gaffe à tel truc. Il est suffisamment grand pour tester ses prises tout seul (et tout simplement plus grand que moi, on ne prend pas forcément les mêmes prises, surtout vu le niveau faible dans lequel on évolue).
Pour les sorties d’initiation, je garde le visu le plus possible.
Le silence commence par ne pas entendre le « bip » d’annonce du talkie.

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J’ai acheté de nouveaux talkies car c’est pratique.
Et puis je les ai jamais pris…
Ecouter les tressaillements de la corde, j’adore, quelque part pour moi les talkies c’est pas « fair means »
De temps en temps dans des situations inattendues ( la derniere : le leader avait sauté le relais - immanquable pourtant ! je comprenais pas…:roll_eyes::thinking:
Bon on était à +5 m, ça s’est arrangé in fine, mais j’assume.
Fort utile mais me sens moins libre.

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J’ai toujours eu la chance et surtout le plaisir de grimper avec des compagnons avec lesquels la communication était à ce point évidente qu’elle se résumait au strict minimum, parfois à rien du tout, ce qui n’est pas plus mal lorsque les conditions ne s’y prêtent pas (vent, cascade à proximité, etc). Je crois aussi qu’une communication minimaliste, ça s’apprend : quand mon second (ou l’inverse) entend le seul et unique mot « relai », il sait que je suis en sécurité, en mesure de l’assurer et qu’il peut donc commencer à grimper (ce que des mouvements caractéristiques de la corde lui auront très certainement indiqué au préalable). A quoi bon en dire plus, avec le risque de confusion et/ou de ne pas avoir tout entendu et ne pas savoir si c’est du lard ou du cochon ?
Quant aux cordées avec talkies qui en usent et en abusent pur tout et n’importe quoi, c’est vraiment pénible en plus d’être ridicule.

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Prolonger l’expérience partagée aux moments où l’on n’est pas physiquement exactement au même endroit ? Certes certains ne sont pas intéressés, mais de là à dire que c’est ridicule, je pense que ça peut se comprendre, chacun son truc.

Par exemple pour se susurrer des mots doux :

- Sosta, mi amor.
- Libera, mi amor.
- (…), mi amor.
- (…), mi amor.
- Recuperare !!!

Tient, « recuperare » (avale la corde) n’est pas suivi de « mi amor » :rofl:

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