C’est comme le vélo. Une fois appris, ça ne s’oublie pas.
Confinement et métier de guide
J’imagine que c’est ton cas ?
Donc plutôt que d’essayer d’ouvrir la nature (pas celle à risque mais l’autre) à tout le monde tu préfères insister sur les petits initiateurs escalade qui devraient aller s’entraîner…
Donc tu encourages une activité à risque et tu encourages le chacun pour soi.
C’est beau !
Pour la rando pédestre, c’est quand même différent : on va perdre l’habitude d’enchaîner des efforts pendant des heures, de faire du dénivellé… Là on peu juste enchaîner des sorties « pour achats indispensables » et une sortie « 1km 1h » sans tricher.
Ici on a de la chance : pour aller au village cela fait 2 km 500 en aller/retour avec 40m de déniv !
Il va falloir être inventif pour garder l’entraînement, entre les courses au village, les montées/descentes d’escalier en portant les sacs de granulés, le jogging dans les jardins des voisins qui ne sont pas là, et les randos avec les petits papiers adéquats…
Euh… je blaguais enfin à moitié quand même parceque pourquoi différencier sur ce problème de rester au niveau (physique & technique) des guides et des encadrants caf ?
j’ai dû oublier de mettre un smiley
Non ce n’est pas (plus) mon cas : je n’encadre plus de sorties depuis quelques années, et je n’encadrais pas en escalade.
Bonjour Catherine,
j’imagine que ce n’est pas ton objectif ni ton état d’esprit mais tu ne te rends pas compte à quel point ça peut être perçu comme méprisant et perché de comparer la situation des encadrants bénévoles avec celle des professionnels du sport (guides, BE escalade, AMM principalement en ce qui nous concerne) !
Tu cherches des raisons pour différencier les guides et les encadrants et le traitement qui leur est appliqué actuellement ?
-> Pour commencer et c’est pas un point de détail, le bénévolat est un loisir, l’encadrement professionnel est un métier.
Il est évident qu’en temps de crise sanitaire, si on doit déroger, on le fait pour des raisons professionnelles et non de loisir, comme on le fait pour certains commerces, le BTP, l’industrie, etc…
Et il ne s’agit pas comme on le lit trop souvent de passes droits, mais de dérogations. Un passe droit est une situation hors des clous par complaisance, là aussi les personnes qui en parlent ne se rendent pas compte du ton méprisant que ça donne !
Il serait bon une fois pour toute de comprendre que guide de haute montagne est un métier, et que ça n’a pas grand chose à voir avec une sortie entre amis ou en club, même si quand ça se passe bien on se régal d’exercer ce métier…
Si tu veux connaitre la différence entre le bénévolat et le métier de guide, je peux t’en parler pour avoir beaucoup pratiqué le bénévolat et avoir désormais comme activité principale le boulot de guide
-> Le guide a dans ses obligations professionnelles celle d’être apte techniquement et physiquement à exercer. On attend de lui beaucoup plus qu’un encadrant tant dans sa connaissance du milieu, des techniques de progressions et de secours, que dans sa capacité physique à endurer des situations compliquées… En terme de niveau/entrainement, on est à des années lumières de ce qui est considéré « acceptable » pour un encadrant. La pratique de la montagne permet régulièrement d’observer ça…
-> Concrètement le guide, contrairement à l’encadrant, porte toute la charge physique et mentale de la course du début à la fin. C’est souvent lui qui porte tout le matériel, pour ménager le client moins en forme. C’est lui qui fait la trace si besoin, qui grimpe en tête, … Dans beaucoup de situations, il fait aussi discrètement le « téléski » en corde courte pour « tirer » son client en haut ;p
Il n’a pas non plus le même fond de sac obligatoire pour couvrir tout soucis…
Je peux t’assurer qu’une journée comme guide est autrement fatigante…
-> En dehors de la course, il gère toute la préparation seul, la logistique, il doit démarcher, communiquer, passer au tour de rôle, entretenir et ranger le matos, préparer le sac… Donc une fois rentré, c’est pas fini.
Et donc le guide fait tout pour gagner du temps sur chaque manip, il doit être très efficace, pour ne pas rentrer trop tard sans avoir donné l’impression à son client de « courir » et de « bâcler la course ».
-> Contrairement à l’encadrant, ses sorties en montagne sont sa source de revenue, il sort donc tous les jours en haute saison si c’est possible. Le bénévole lui a bien le temps de se reposer, il va rarement enchainer grandes voies, mont-blanc, randos glaciaires, courses d’arête, …
Alors s’il te plait (je m’adresse à toi mais ça concerne beaucoup de monde), soit un peu objective et regarde les choses en face : être professionnel du sport est un métier, pas un loisir. Pouvoir s’entraîner en ce moment permettra de reprendre serein l’activité quand ce sera possible, pour travailler, mais ne change pas le soucis : actuellement on est en fermeture administrative et au repos forcé !
Moi j’ai pas franchement crié de joie en apprenant la dérogation…
Je pense que tout le monde connait la différence entre un guide et un club, un pro et un bénévole, un tarif et gratos, etc…
Sur le plan économique on peut concevoir que l’un soit autorisé et pas l’autre. Sur le plan de la sécurité en revanche je me demande lequel des deux touche le plus de pratiquants en nombre de jour x pratiquants et la question de Catherine n’est peut être pas si évidente…
Donc ton laïus , professionel versus amateur, tombe à l’eau. Désolé ça ne prend pas.
Nous sommes tous administrativement forcé au repos. On ne sait pour combien de temps.
Mais vous avez le droit de sortir, pas les amateurs.
Pour info il y a des amateurs passionnés de niveau plus élevé que bien des guides.
Eux aussi aimeraient s’entraîner. Donc l’argument sur le niveau est caduc.
Tu as une vision partisane et non globale.
C’est toute la population qui a besoin d’air pur !
Pas juste les BE.
L’air pollué favorise le covid, rester enfermé aussi.
Et rien n’empêche de reprendre en douceur à la fin de l’histoire. Pros comme amateurs.
Bien qu’initiateur, je ne partage pas.
Le guide doit rester acclimaté et en forme pour avoir la marge de sécurité nécessaire.
L’initiateur lui peut choisir ses courses. si petite forme, il propose de petites courses et tout va bien puisqu’il n’est pas payé pour ça - alors que le guide ne peut guère mettre sa forme physique ds la balance. Le client demande (par exemple « je veux aller en hte montagne » et il emmène ou pas. S’il n’emmène pas, il n’est pas payé…
Le guide peut faire de la rando à vache si ça lui chante. La via ferata c’est aussi possible et ça paye !
Argument de niveau non valable.
Le client confiné ne va pas demander la Colton dès la sortie de confinement !
Si le client demande de la hte montagne, tu crois qu’il va payer pour de la montagne à vache ?
Guide et AMM sont des sportifs professionnels, ils ont besoin de marge physique.
En tant qu’initateur, je ne suis pas un pro, je peux me contenter de proposer de micro sorties, je n’ai pas à chercher le client…
C’est ton point de vue que je ne partage pas.
Et moi je trouve effarant ton manque d’empathie et la suffisance avec laquelle tu t’exprimes, sur un sujet (le boulot de guide) que tu ne connais visiblement pas bien du tout…
Ça ne donne pas envie de poursuivre la « discussion » si ça consiste à déballer des pseudos arguments sortis de nul part… (Sort moi la part de chiffre d’affaire des guides en activité rando pédestre qu’on rigole…)
En même temps le mec te considère comme l’image même de la marchandisation de la montagne et considère que tu ne sais pas ce que peut être l’encadrement bénévole… on va pas en plus lui demander d’avoir une connaissance poussée de ce qui peut faire bouffer un guide…
Pour le coup c’est con j’ai fait une centaine de journée d’encadrement bénévole avant de passer le proba…
Je sais bien, c’est pour ça que ça me faisait tellement marrer…
z’avez vu qu’il y a une discussion sur « confinement et métier de guide » ? Vous voulez pas aller y nourrir le troll Matsukaze là-bas au lieu de pourrir ce topic ?
Je suis initiateur escalade et BE amm.
Je sais de quoi je cause même si j’ai une autre activité
Assez méprisant pour les amm…
Par contre je le redis, la via ferata ça paye bien et pas besoin de s’entraîner
A part insulter tu en penses quoi ?
Bonjour,
J’ai déplacé ici les messages qui s’y trouvent mieux que sur l’accès à la nature.
Bernard, pour l’équipe de modération