Confinement et métier de guide

Il n’est pas mort cet arbre ?

Et les chênes liège ?

Ya de l’idée là. Mais tout le monde n’en a pas dans son jardin c’est assez localisé.
Peut-être une future activité à ajouter au topoguide.

Ben non, on trouve pas ça normal, mais qu’est ce que tu veux y faire?

Ohlala, quel dommage… les prétentieux des guides ne se la pètent plus ??
Allez chercher un métier honnête, vous et vos business ne fait que abîmer la nature!

On en conclut que tu ne pratiques pas la montagne.
Et aussi que ton métier n’a aucune emprise sur l’environnement (pas d’électricité, pas de livraisons ni de déplacements motorisés, pas de chauffage ni de climatisation, pas de bâtiments, pas de prélèvements de ressources naturelles (bois, pierre, sable, eau, …), etc, etc).
Franchement ce métier c’est la perle rare. Quel est-il ?

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La montagne n’appartient pas aux guides et ne devrait jamais être un business.
Forme de tourisme qui entraîne stations, remontées, groupes, refuges, ski partout tout le temps, avion pour une semaine ou même moins, etc.

On peut être plombier, infirmier ou agriculteur pour être vraiment utile.
Ah mais y a pas de médaille et c’est difficile !

Effectivement, mais lors de mes diverses sorties (à titre perso ou avec guide), je n’ai pas rencontré de guide qui pensait que c’était le cas.

Est-ce qu’un guide qui emmène des personnes en montagne « pose plus de problèmes » qu’un groupe d’amis qui va en montagne sans guide ?
Si tu es ici, c’est que tu as des loisirs qui ne sont pas très utiles… Doit-on forcément avoir un métier utile pour pouvoir profiter de loisirs non utiles ?
L’utilité, un très vaste débat.
Quant à savoir ce qui est vraiment utile… Mieux rétribuer certains métiers par rapport à leur degré de pénibilité ok, pour l’instant c’est surtout le niveau d’études qui fixe les salaires.

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Je suis quand même allé voir la vidéo, l’arbre était déjà KO… ca va…

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En pièce jointe le communiqué de presse du ministère des sports.
« Les éducateurs sportifs professionnels peuvent également bénéficier d’une dérogation dès lors qu’ils doivent enseigner et/ou maintenir leur condition physique et technique nécessaire à la poursuite de leur activité en sortie de confinement. »

Les guides ont un diplôme d’éducateur sportif, nous sommes clairement dans ce cas là et bénéficions à priori d’une dérogation. Par contre j’avoue que la frontière entre une sortie « pour le plaisir » et une sortie pour « maintenir leur condition physique et technique nécessaire à la poursuite de leur activité en sortie de confinement » c’est assez flou.

2020_10_30_PresseMinistreDesSports.pdf (145,2 Ko)

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En aucun cas je ne généraliserais puisque j’ai un bon pote guide et que j’ai croisé des contre-exemples, mais des comme ça, j’en ai croisé qquns (j’hésite à écrire pas mal même) et c’était vraiment pénible

La question n’est pas de savoir ce qui est « utile », car tous les métiers le sont à leurs niveaux respectifs, sans quoi ils n’existeraient pas (ou plus) socialement, mais c’est surtout de savoir ce qui est « prioritaire » et réellement « nécessaire » en ces circonstances ! Et entrainer, accompagner, encadrer, un public lambda, donc non professionnel, ne l’est pas, et c’est logique, ce n’est ni prioritaire, ni nécessaire.
Pouvoir pratiquer pour soi, dans la limite des conditions fixées est autre chose, et tant mieux si on le peut, je ne vais pas dire le contraire, bien évidemment. (merci Philippe pour la mise en ligne du document !)
Quant à ceux qui critiquent les guides de montagne, j’espère qu’ils critiquent tout aussi fort et avec la même véhémence les guides de tourisme ! Car si on pense qu’aller en montagne est superflu, inutile, un luxe, et surtout pollue la planète, alors que dire des agences de voyage et autres…?!

Sauf un CE qui a développé sa « boite », ou un footballeur (à titre d’exemple), un salaire est basé sur le niveau d’études effectuées, donc de difficultés pour y parvenir, et sur les responsabilités ensuite exercées dans la fonction attribuée. Là aussi, c’est logique et normal. Pour info, un ES qui a son DEJEPS (qui a été relevé en niveau en comparaison des anciens BE qui étaient niveau Bac !) est seulement un Bac+2, ce qui n’est pas énorme !!! Donc il faut aussi relativiser.
La notion de pénibilité, qui est difficile à définir réellement, car on peut toujours penser que « son » métier est pénible au regard d’un autre, ne rentre pas en ligne de compte pour un salaire, seuls des primes ou aménagement des conditions de travail ou de fin de carrière, sont consentis. Car si on devait rémunérer à la pénibilité, alors les pompiers, les infirmières, les enseignants, les policiers, les travailleurs du BTP, les marins pêcheurs, etc…, seraient tous millionnaires !!!

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Et en quoi cela serait un problème ?
Sans parler d’être millionnaire, je ne suis pas certaine qu’une infirmière, qu’un pompier ou qu’un policier ait beaucoup moins de responsabilité qu’un ingénieur débutant.

Je ne pense pas que @Kltm pensait spécifiquement à la situation actuelle liée au confinement/covid dans ses propos.

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Je pense que tu n’as pas compris ce que je disais : justement, si on rémunérait à la pénibilité alors ces métiers cités (et d’autres que j’ai oubliés…) seraient les premiers à justifier de « gros » salaires, et donc, mériteraient d’être millionnaires !!! (façon de parler)

utilité :
Si demain la totalité des guides du monde entier disparaissent…ben ça changera rien pr à peu près tout le monde.
Par contre si plombiers, infirmiers et agriculteurs disparaissent, même seulement de moitié, alors là bonjour !!!
Ça serait Mad Max !!!

Passe droit qui n’est pas normal.
Risque d’encombrer les réanimations en cas d’accident.
Pas d’accident ?
Ok alors tout le monde dehors.

A partir du moment où c’est leur métier c’est une simple application de la règle. On a le droit d’aller au boulot si on ne peut pas teletravailler. L’entrainement fait partie du boulot de guide.

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Donc le guide a le droit de s’entraîner mais pas le client.
Logique ?

Tu as totalement raison sur ce point.
Ce n’est pas « utile ».

Mais devons nous vraiment vivre dans un monde où seul l’utile a droit de cité?

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Non mais alors en quoi c’est utile (et logique) que les non guides n’ont droit qu’à une heure de sortie ?
En quoi c’est une activité de première nécessité meilleure qu’ ouvrir sa librairie ?

Règne du passe-droit et de l’ absurde.