J’achète en tant qu’association, avec récupération de la TVA.
Chaine directement sur goujon
Nouveau relais de la voie Karter Garfield au Chli Bielenhorn .
Relais de plus en plus poser dans les GV en Suisse( région Furka) lors des campagnes de réequipements. On trouve également ce modèle de relais au Ratikon , pour une ligne de rappel
J’ai du mal à faire la différence de fiabilité entre une plaque comme ça avec 2 points proches l’un au dessus de l’autre, par rapport à un point unique. Comment est-ce qu’on est censé l’utiliser ? Sur un relai chainé, j’ai tendance à m’attacher sur le maillon du bas, en me disant que c’est sur celui-là que je vais me pendre, et que s’il lâche, ça fera un choc moins violent sur celui du haut. Mais là, on dirait qu’il faut s’attacher en haut ? Et si le point du haut lâche, la plaque se tord et elle tient quand-même, ou bien elle résiste et elle fait levier sur le point du bas ? A la voir comme ça, elle me fait l’impression qu’on ne peut compter que comme si c’était un point unique, c’est probablement bien suffisant comme ça, mais dans ce cas qu’est-ce que ça apporte de percer 2 trous pour le fixer ? En plus, avec la plaque rigide, je suppose qu’on ne peut pas essayer de faire bouger chacun des points pour voir s’ils tiennent ou pas, on ne peut que faire confiance à l’ensemble ?
Bernard
J’aime bien ces vieux modèles, c’est souple, les 2 points sont indépendants, un point peut rattraper l’autre en cas de défaillance. Est-ce que les nouveaux modèles avec plaque rigide entre les 2 points apportent vraiment un avantage technique ?
Bernard
A un certain niveau d’angoisse sécuritaire, il est bon de se questionner!
Penser à l’accident en cas de chute dans une longueur est assez logique, donc se proteger (plus ou moins pour limiter les hauteurs de chutes et les impacts possibles) est normal … mais s’inquiéter sur les résistance à ce point c’est un peu pathologique!
N’avez vous pas noté que l’intérêt de certains sports (alpinisme, escalade, base jump, windsuit) est lié à une plus ou moins grande prise de risques … on sait que ça peut être mortel mais on pense que ça n’arrivera pas !
Un peu comme les descente de col en vélo … je sais bien que à 10 km/h sur les freins tout à droite le risque de me tuer est assez nul (surtout si en plus d’un œil je surveille les chutes possible ds pierres) … et bien non je descends parfois à 80 km/h parce que l’adrénaline est un plaisir … une moto peut sortir pleine gauche dans un virage, je peux faire un tout droit pour avoir mal jugé la trajectoire, le vélo carbone peut aussi se casser etc etc … qu’importe, je refuse d eprendre en compte la vie avec une sécurité à 200%!
Autant je trouve logique de réfléchir à la chute et donc de poser des protections pour l’enrayer, autant les inquiétudes révélées sur ce post sur un éventuel bris d’un goujon me semble complètement irréel!
Ben moi c’est le contraire : je n’aime pas les câbles de 10mm pliés à 180° dans une tôle (coupante) de 4mm d’épaisseur… Car le câble n’est pas fait pour ça à la base.
Ce genre de relai, quand il est à un endroit où de l’eau coule un peu en hiver, ça peu donner un gros glaçon qui englobe le relai. Quand ça dégèle, on a souvent un décollement du glaçon du rocher, et tout le poids du glaçon se retrouve sur le relai. Quand c’est 3m cube de glace, ça finit par faire lourd, et le câble prend des baffes (les goujons aussi mais ça se voit moins).
C’est bien sûr pire avec une corde.
Je dis que je n’aime pas car je sais que la durée de vie peut être limitée à moins de 15 ans à cause de ces phénomènes, alors que les équipeurs pensaient que ça allait durer 40 ou 50 ans. Mais je n’ai pas de scrupule à m’y pendre après inspection rapide du câble (s’il n’y a pas de trace de pliure, c’est que le câble n’a pas subit de gros efforts, et même s’il y a des traces de pliures, il est assez solide, c’est juste que les brins finiront par casser les uns après les autres les années suivantes).
Pour porter la connerie des grimpeurs je propose que les points de tous les relais soient triplés.
(un brin d’humour pour faire une pause dans ce long fil très sérieux)
c’est sûr ! car t’as pas d’autre choix (passer une petite cordelette dans l’oeil de la plaquette de gauche?)
C’est bien ce que je pense. Mais dans ce cas, quel est l’intérêt de s’embêter à faire 2 trous juste au bon écartement pour mettre une plaque métallique qui tienne par 2 points si 1 seul point ferait aussi bien, voire mieux car étant plus facile à poser donc laissant plus de choix pour l’endroit pour le mettre ?
Bernard
Liaison rigide entre les deux points, donc effort symétrique. Ca donne des efforts tres faibles sur chaque point. Sur un relais classique, l’effort ne se fait que sur un point, mais ca suffit sûrement dans 99,99% des cas. Pour moi, avoir deux points permet une redondance : vaché à 4 sur un relais ou pendant un rappel plein gaz de 60m, j’aime bien m’imaginer que le relais tiendra sans soucis. Dans le bâtiment,
On aime bien avoir de la marge, alors pourquoi pas aussi en escalade ? Le point de renvoie est également important, c’est lui qui va éviter le facteur 2, c’est donc le point le plus sollicité. Si un jour un accident est provoqué par la rupture d’un point de renvoie, les assureurs et la FFME imposeront de le doubler, c’est presque sûr
juste pour info, l’écartement sur ce relais " rigide", l’écartement entre les goujons serait de 20, 25 cm, et quand est il des cônes, d’expansion , voire d’arrachement ,
juste pour faire avancer ce post…
Si les deux chevilles sont espacées d’au moins 8 ou 10cm, aucun soucis dans un matériau homogène. On n’est pas dans du plâtre ni dans la glace, donc avec un ecartement pareil, je vois pas le problème.
Minimum 20 cm… Voir les fabricants de tampons…
En dessous, c’est criminel.
tampons ?
+1 avec Bruno sinon. Ca fait 2 fois en peu de temps… c’est mauvais signe…
Tampons ou goujons…
Les fabricants donnent une distance mini selon les longueurs.
Et le DAV a aussi imposé cela suite aux tests effectués.
En tout cas valable pour le calcaire. Peut être que dans du granit cela est moins risqué de diminuer les 20 cm vu la solidité de cette roche
Cela semble vraiment bien ce relais à plaque de @jp68 ! surtout le modèle avec une plaquette en haut. Cela ne doit pas coûter bien cher ! En découpe laser puis pliage d’une tôle inox. Pas toutes les pertes du relais de @Boris4272. Mécaniquement, une fois serré, on réparti correctement les efforts - alors qu’avec un relais directionnel (mou donc) si on regarde à t=0s lors du choc, un seul ancrage travaille.
Si effectivement tu tiens compte que le taillant d’une mèche à béton de 10 fait plutôt 10,5 à 10,7mm dans le perçage de la plaque, tu peux contre-percer, la mise en oeuvre sera plus rapide et plus simple que pour un relais chaîné ! Et tu peux aller jusqu’à 12 sans soucis dans la plaque - on met plutôt 13 pour une pièce qui part à la galvanisation, sinon tu aurais un soucis à la mise en oeuvre.
Voir à ce sujet l’ATE d’une cheville Hiliti standard : 50mm d’entraxe pour du 12 dans du béton C20/25 non fissuré :
Pour la cheville HST,-HCR (correspondant à celle de BF) c’est plutôt 90mm selon la distance au bord.
Mais est-ce que ça n’est pas le principal avantage d’un système à 2 points ? Que l’un des points s’use en premier, et que s’il lâche, l’autre soit encore en bon état pour retenir l’ensemble ? Avec un système dont les 2 points sont sollicités en même temps, on est vraiment dans la même situation que s’il n’y avait qu’un seul point, alors pourquoi se compliquer la vie à en mettre 2 pour ne pas faire mieux qu’1 ?
Bernard
Un point qui n’est sollicité qu’à 40% de sa résistance ne s’ « use » pas, alors qu’à 80% il peut s’user.
En fait c’est un phénomène de fatigue de l’ensemble goujon + rocher.
La résistance à la fatigue n’est pas linéaire avec l’effort.
Et donc, non, un seul point qui travaille avec un autre en backup, n’est pas identique à 2 points qui travaillent en même temps en se répartissant l’effort.
Oui, mais tu ne crains pas qu’avec la tole, un point cède sans que tu t’en rendes compte (surtout celui du bas) ?