Posté en tant qu’invité par arnaud:
une petite psychothérapie pour faire le point Mr l’Hotelier ?
Posté en tant qu’invité par arnaud:
une petite psychothérapie pour faire le point Mr l’Hotelier ?
Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:
Je m’attendais à ce qu’on mette en cause ma santé mentale et j’avoue ne pas avoir donné mes raisons intentionnellement… pour voir les réactions.
Je vois au moins 2 raisons qui nécessite la connaissance de son niveau (à vue) :
Posté en tant qu’invité par J.Marc:
On s’en tape
Allons, prof, tu ne me diras pas que les conversations au pied des voies ne tournent jamais autour des cotations… On peut y attacher plus ou moins d’importance, mais ceux qui en font abstraction sont rares !
Posté en tant qu’invité par J.Marc:
Je crois qu’il y a ici plusieurs positions trsè différentes sur la « cotation à vue », y compris par ses défenseurs !
D’abord, je pense Fara que tu es sûrement mieux placé que moi pour juger du meilleur système de cotation dans le 7 et au delà, et je pense que je vais arrêter de m’aventurer dans un domaine où je ne peux expérimenter : au delà du 7a, je ne joue plus !
J’en reviens au 3,4,5 et 6, où j’ai été amené à participer à l’élaboration de topos de nouvelles falaises, ou à la réévaluation d’anciennes, en falaise ; mais aussi en salle, ou j’équipe des voies.
En fait, je ne devrais pas parler de « cotation à vue », c’est juste un raccourci, mais apparemment ambigü, pour « cotation de la difficulté d’enchaîner la voie à vue ».
Je ne suis pas le seul à faire ainsi, mais mon système est très proche de la cotation « après travail ». Il la prend comme base. Pas de décalage de deux lettres (le décalage, c’est entre les deux niveaux du grimpeur). Elle consiste à rajouter une demi-lettre ou une lettre (parfois plus mais c’est rare) pour marquer la difficulté de lecture qu’on peut rencontrer à vue.
L’appréciation n’est pas forcément formulée « à vue » par le coteur… L’objectivité (relative) provient de la juxtaposition de données statistiques (un avis moyen des grimpeurs qui tentent la voie à vue) et de grimpeurs qui au contraire connaissent parfairtement la voie, ses astuces, ses pièges, et ont assez d’expérience pour imaginer les difficultés d’un prétendant au « à vue ». Quand j’équipe une voie en salle, j’ai après essai un avis sur sa cotation, en imaginant une ascension à vue, en tenant compte de toutes les possibilités… Mais j’attends les tentatives, en essayant de ne pas les influencer !
Sur une falaise de 50 voies, une vingtaine ont ainsi été remontées d’une demi-lettre, et cinq ou six d’une lettre (en faisant abstraction de quelques corrections d’erreurs d’appréciation).
Sur les murs que je fréquente, et les falaises concernées, ces quotations font bien sûr le bonheur de ceux qui tentent les voies à vue ; mais pour les réalisations après travail, après quelques explications, les grimpeurs comprennent bien que leur réalisation ne vaut pas toujours la cotation indiquée ; ça ne les gêne pas pour autant, car dès lors qu’on travaille une voie, on n’a plus à se poser la question de savoir si on a envie d’y aller !
Je concède que pour la mesure de la performance après travail, étendre mon système au 8,9 n’est peut-être pas une bonne idée. Mais attentons vraiment d’une cotation, la mesure d’une perf ? à part à haut niveau, où se déroule une vraie compétition autour des 8c, 9a, je ne le pense pas.
J’attends d’une cotation, qu’elle me permette de programmer ma séance intelligemment. Je précise que je tente 90% des voies à vues (pour évidemment n’en réussir que peut-être 30%), alors il faut que ça ait un sens, de me programmer une séquence 5c/6a/6a+/6b/6c/6a par exemple. Pour les nombreux échecs, j’irai ensuite travailler la voie si elle m’a plu, pas pour la cotation, alors à quoi bon cette cotation après travail. Et puis il y a alors adéquation avec les grandes voies, où j’ai du mal à concevoir une autre manière de coter (le travail des grandes voies reste une activité marginale !).
Autre problème. Après travail, j’ai noté que de nombreux grimpeurs condondaient meilleure méthode, et meilleure prestation. Après enchaînement d’une 6c, qui par exemple servira de voie d’échauffement par la suite, certains grimpeurs finissent par randonner la voie, et par la décoter au fur et à mesure… Nul doute qu’on enchaîne plus facilement la 100ème fois que lors du premier enchainement, mais la difficulté de la voie ne devrait pas en être affectée, et pourtant c’est fréquent.
Posté en tant qu’invité par arnaud:
non , on s’en fout de ça ! c’est juste que tu te branles le mou avec ton passage du 6a au 6b et que t’es trop sérieux !
et un niveau n’a de sens que comparativement , tout seul sur la terre tu te poserais pas la question .
et dans les grandes voies tu tires si ça passe pas , on s’en fout aussi
rigoles un peu , tu verras tu grimperas mieux après !
Posté en tant qu’invité par Kiki:
Faire tout les mouvements d’une voie c’est une chose les enchainer en est une autre. > La difficulté d’une voie peu provenir de la gestion de ton effort et de fait que tu ne
doit pas griller toutes tes cartouches dans le crux pour pouvoir sortir le reste de la voie.
Entièrement d’accord, Nukem, même si ça ne m’arrange guère
Je ne connais que trop cette difficulté : entre sortir une voie et l’enchaîner, il y a pour moi, une grosse-grosse différence.
Pour répondre à Jean-Luc : ne te mets pas martel en tête (sans jeu de mots) : si tu ne grimpes pas depuis longtemps, il s’agit peut-être juste d’un manque d’expérience. Moi non plus, je ne grimpe pas depuis longtemps. Il faut peut-être un peu de temps pour acquérir de la continuité et de la régularité. Il faut sans doute s’être tartiné pas mal de voies, sur des rochers très variés, dans des styles très divers, pour se laisser surprendre moins souvent.
Posté en tant qu’invité par Ecureuil:
Je ne comprenda pas votre maxi prise de tête sur le niveau des voies. Toutes les voies ont une cotation intrinsèque qui représente sa difficulté, compte tenu de toutes les prises disponibles. Certains vont les réussir à vue d’autres après travail, mais la difficulté de la voie est le même. Ce n’est pas vrai que des voies sont cotées à vue ou après travail et que cela explique la différence de cotation entre les sites, je n’ai même jamais entendu un délire pareil… Si des sites sont cotés plus secs c’est souvent à cause de la personnalité et de l’époque des ouvreurs (plus le site est ouvert tôt plus c’est coté sec, en général), mais surtout à cause du style… les petites prises teigneuses des Dentelles paraissent en général plus dures que les gros bacs de châteauvert…
Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:
Ecureuil a écrit:
Je ne comprenda pas votre maxi prise de tête sur le niveau des
voies. Toutes les voies ont une cotation intrinsèque qui
représente sa difficulté, compte tenu de toutes les prises
disponibles. Certains vont les réussir à vue d’autres après
travail, mais la difficulté de la voie est le même.
Pas du tout, le travail sur une voie va plus ou moins la simplifier suivant les difficultés de lecture. Une 7a après travail peut très bien être une 6b à vue si elle présente essentiellement des difficultés de lecture ou une 6c+ à vue dans le cas contraire.
Posté en tant qu’invité par arnaud:
Maintenant le fait de faire une voie en change la difficulté intrinsèque ?
mets toi à l’alcool l’ Hotelier …
Posté en tant qu’invité par s@m:
Messieurs, réhaussons un peu le débat, c’est quoi un niveau à ski ?
Neige poudreuse, tassée, gelée, transformée, glacée ??
Exposition faible, moyenne, forte, très forte ?
Courte pente très raide ou longue pente continue ?
Main courante pour le crux ?
A vue ou après avoir remonté la voie ?
Avec dépose en hélico ?
Nan mais, y’a pas que les grimpouilleurs qui ont le droit de tourner en rond …
Bonne grimpe à tous, à vue, après travail, sur spit, sur coinceurs, sur pitons, sur broches…
Sam
Posté en tant qu’invité par toto:
Un sujet concernant le niveau ,à toujours été un sujet de discussion de bistrot . On essaye toujours de contester la cotation surtout si on bute ou on enchaine. Si tu veux vraiment connaitre ton niveau par dans des Grdes voies équipées du bas , tu te retrouveras presque ,dans la situation de l’ouvreur la plus part des pts seront à des pts de repos . Ce style de voie ce fait de plus en plus rare en nvle ouverture, la cotation est à vue et en général obligatoire .
Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:
arnaud a écrit:
Maintenant le fait de faire une voie en change la difficulté
intrinsèque ?
C’est plus simple que ça, une voie n’a pas de difficulté intrinsèque, elle n’a de difficulté que par rapport au grimpeur, à sa forme du moment, aux conditions dans lesquelles il l’aborde (à vue, après travail, etc…). Faire une voie peut en changer la difficulté, ça peut être une 7a à vue, c’est à dire que les 3/4 des grimpeurs ayant un niveau de 7a à vue vont la passer à vue et une 7a+ après travail, c’est à dire que les 3/4 des grimpeurs ayant un niveau de 7a+ après travail vont la passer après travail et que nettement moins des 3/4 des grimpeurs ayant un niveau de 7a après travail vont la passer après travail.
Posté en tant qu’invité par Kiki:
Un sujet concernant le niveau ,à toujours été un sujet de discussion de bistrot
Ouaip. Une question de degrés, quoi. Ah, mais… t’enchapines cul sec ou tu te fais un repos ? Parce que c’est pas pareil du tout…
…
Posté en tant qu’invité par arnaud:
c’est bien ce que je disais , c’est le grimpeur qui change , pas la voie !!!
vraiment bois un canon Gargotier …
Posté en tant qu’invité par Kiki:
c’est bien ce que je disais , c’est le grimpeur qui change , pas la voie !!!
Que veux-tu : Jean-Luc doit être existentialiste à fond les manettes.
Je suis peut-être approximativationiste, mais une fois que je sais grosso-modo ce que je peux essayer comme voie, et du moment que ça progresse, ça me suffit. Pour les grandes voies, eh bien… suffit de se donner de la marge. Tcho, je vais faire un tour au bistrot.
Posté en tant qu’invité par arnaud:
merci Kiki ! sers lui un coup à ce pisse-froid …
Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:
arnaud a écrit:
c’est bien ce que je disais , c’est le grimpeur qui change ,
pas la voie !!!
Une voie n’a pas de niveau intrinsèque, elle n’a un niveau que par rapport aux grimpeurs. C’est clair ?
Posté en tant qu’invité par arnaud:
tu veux dire c’est que s’il n’y avait pas d’humains pour les inventer il n’y aurait pas de cotations ?!!! et si j’allais pisser un coup dans un violon , histoire de faire quelque chose d’utile
Posté en tant qu’invité par Fara:
T’as carrement pété un plomb l’hotellier… et la hauteur elle change aussi selon toi !!!
Si t’arrives pas à saisir que la cotation d’une voie (ou sa hauteur en mètres) n’a absolument rien à voir avec les mecs qui escalade cette voie … t’es neuneu!!!
La voie « schmoll » elle est 6c avec les meilleures prises … elle est déversante et elle mesure 25 mètres avec 10 points (donc 10 dégaines)…
Et bien : tu peux la rater … la réussir à vue … flash …ou après 10 annnées de travail … . avec une main dans le dos et les yeux bandés… Tu peux zigzaguer pendant 50 kilomètres entre les points … et aussi posser 5 dégaines par points …
Pourtant dans le topo… la voie « schmoll » reste 6c - déversante - 25 mètres - 10 dégaines!
Posté en tant qu’invité par Fara: