Posté en tant qu’invité par iragael:
d’accord Fred !
pour moi, le niveau c’est là où tu réussis A VUE dans 80% des cas, et surtout pas en milieu hyper-protégé ! Le niveau dépend aussi du mental : c’est facile d’avoir des gros bras en allant au mur sans arrêt avec des clous tous les mètres; mais le niveau réel se révèle en situation difficile. C’est mon avis et je le partage !! 
à+
Posté en tant qu’invité par pity:
Donc le niveau s’entend par la réussite de 80% des voies en à-vue…
Si je passe le 6B+ selon ce calcul, jusqu’a quelle cotation puis-je choisir un objectif max (apres travail) ?
le niveau n’est q’une convention lexicale, sauf s’il y a des raisons objectives de lui donner une definition rigide.
Par example bon, le niveau en terrain d’adventure c’est la cotation obligatoire ou tu te va pas faire du mal…
mais en falaise, en bloc…tout c’est possible, du « niveau de rechauffement » au « niveau potentiel » !
Posté en tant qu’invité par BlackList:
Le niveau en escalade, c’est la polyvalence.
Si tu prétends avoir un niveau 7a, par exemple, cela veut dire que tu assures le 7a dans tous les registres:
Couennes, longues voies expos ou pas, calcaire, granit, rocher pèteux, dièdres, cheminées, dülfers, dalles, surplombs, traversées, etc…
Sinon, tu restes dans le spécificité et alors il est impossible de définir ce qu’est, globalement, un niveau en escalade…
Et y a-t-il une différence entre le niveau en 2004 et le niveau en 2008 :rolleyes: :lol:
Posté en tant qu’invité par BlackList:
ouh que c’est mal de détérrer un vilain vieux sujet comme ça ! j’avais même pas de pseudo en ce temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre. heureusement certains ont disparu entre temps , comme ce vilain jean luc l’h …
Posté en tant qu’invité par BlackList:
J2LH a lui-même bien changé…
Il y en a qui disent qu’ils l’ont vu dernièrement tailler dans Akira des espèces de fentes en demi-lunes, d’une épaisseur d’environ 5cm. Ceux qui l’ont observé pensent que c’est pour faire la voie en raquettes…
J’ai les preuves !!! aucun trucage ! Localcharente ne pourra rien trouver à redire !
^ ils sont maboules ces alsacos!
[quote=« BlackList, id: 822825, post:184, topic:15016 »]Le niveau en escalade, c’est la polyvalence.
Si tu prétends avoir un niveau 7a, par exemple, cela veut dire que tu assures le 7a dans tous les registres:
Couennes, longues voies expos ou pas, calcaire, granit, rocher pèteux, dièdres, cheminées, dülfers, dalles, surplombs, traversées, etc…
Sinon, tu restes dans le spécificité et alors il est impossible de définir ce qu’est, globalement, un niveau en escalade…[/quote]
moi j’aime pas trop cette definition.
je crois que aprés les années d’initiation, c’est pas mal que chaucun de nous recherche son truc, son style, le terrain ou on a un talent au dessus de la moyenne.
Bien sur c’est bien de s’amuser en bloc comme en falaise comme en grande voie, en dalle comme en devers, en pas de bloc a doigts comme en conti sur colonnettes…mais quand on regarde la perf et on parle de cotations, bien, parler de « niveau » en relation avec la polyvalence me semble une forme de conformisme de la grimpe.
Perso, bravo a qui est capable de decouvrir ses abilités « speciales » et de les pursuivre, en escalade comme en la vie.
Posté en tant qu’invité par nb1:
[quote=« Fred, id: 112867, post:1, topic:15016 »]salut à tous,
ce sujet il a déjà du être donné mais j’aimerai qu’on en parle un peu. C’est quoi un niveau en escalade ? Parce que je vois souvent des grimpeurs qui disent avoir un niveau et qui ne l’ont pas pour moi.
Ainsi pour moi un niveau d’escalade se mesure dans des couennes et on doit passer disons 70 % des voies dans son niveau en étant bien sûr reposé (voies variées).
Celui qui passe un 6a en moulinette ou après dix essais n’a pas le niveau 6a mais bon certains font semblant…
Moi je m’applique cette règle et donc je me classe ainsi dans le 6b+ mais quand je rencontre mes homologues y a comme un malaise car avec ce niveau on va parfaitement travailler dans un 7a alors que bcp c’est souvent en moulinette et avec repos.
Voilà.
fred[/quote]
un niveau en escalade, c’est une forme d’intelligence, une façon de s’adapter, à un milieu ;+)
Depuis 2008 votre niveau t il augmenté?
Quand on vous demande votre niveau en escalade ( grade) il faut hélas bien donner une cotation, en second ou en tête et à vue ou après travail, en salle ou en falaise.
Pourquoi c’est si dur à définir précisement ?: De quoi dépend la réussite une voie? qu’est ce qu’une cotation? ( déjà répondu ailleurs)
De quoi dépend la réussite d 'une voie?
Je dirai pas ordre d’importance: la taille du grimpeur (euse), la technique, la force et la résistance ,la stratégie-tactique, le mental, la chance( un peu)…
taille:
Un grand vous dira toujours que ça dépend pas de la taille, car il se souvient de ce petit qui lui a donner une leçon mais c’était surement de technique!! z’en voyez beaucoup vous des nanas de 1m50 qui grimpent forts?
C’est pourquoi dans certaines salles d’escalade tout nouvelle voie n’est pas cotée et l’on demande aux grimpeurs de fixer une cotation: il y a 3 colonnes ( moins de 1m65, entre 1m65 e 1m85 , plus de 1m85). si personne n’est passé en dessous de 1m65 l’ouvreur doit revoir sa copie!!
s’il vous manque 15 cm pour arriver en statique sans mouvement dynamique , vous aurez beau tortiller des fesses ça va passer difficilement, voir jamais!
Technique: ‹ il faut apprendre à grimper mieux avant d › acquérir la force: placement de pieds, du centre d’inertie du corps…
Force résistance: s’acquiert en grimpant, mais aussi par des exo spécifiques, une part de génétique quand même!
stratégie, tactique: trouver les points de repos pour délayer, cliper, la lecture, trouver le bon rythme.
le mental: dépasser les blocages: peur de la chute, de la cotation, stress.
On voit que l’escalade est très complexe et la réussite d’une voie tient compte de multiples facteurs. D’autant plus que selon l’ouvreur de la voie on peut avoir d’énormes différences donc. Quand on voisine avec ses limites physiques et mentales, il suffit d 'une chiure de mouche pour que ça passe ou casse!! Demandez à Alain Robert et son polpot 7c+ dans le Verdon… Non c’est un mauvais expemple , il était en solo!! 
Réussir un 7a+ ne veut pas dire que vous avez le niveau. Louper un 5c+ ne veut pas dire que vous n’avez pas le niveau non plus. difficile de donner un pourcentage.
quand on me demande: je donne mon niveau en salle à vue et en falaise avec la meilleure perf que j’ai faite dans les 6 mois.
après travail: pour certain il y aura une lettre d’écart, d’autre un petit + par rapport au à vue
falaise/ salle: souvent il y a 2 lettres!! Mais souvent aucune différence pour certain
etc
Le niveau en escalade c’est un peu une métaphore de la vie: rien n’est jamais définitivement acquis, rien ne vous appartient vraiment; c’est juste un moment de grâce que vous avez eu le privilège d’atteindre à une certaine période. Il faut savourer cet instant qui peut être aussi éphémère que le papillon éponyme. Il démontre juste ce que vous avez été capable d’accomplir à force de passion, de ténacité, d’efforts. Il peut-être remis en question à tout moment. Ce qui est valable aujourd’hui ne le sera peut-être plus demain.
Tu iras voir la taille de Lyn Hill ou Liv Sansoz 
Superbe réponse à une bien mauvaise question !
+1
ou d’Alain Robert 1,65m…
Posté en tant qu’invité par ancêtre:
Posté en tant qu’invité par Leonardo DV:
Ben oui, puisqu’il s’agit d’adhérence notamment des mains, que le grimpeur lutte contre la gravité, il faut être déjà très léger pour ne pas « glisser ». Mettez un gilet lesté de 20 kg à un champion de 55 kg et vous verrez qu’il ne sera pas meilleur que le moyen de 75 kg sur le pan Güllich.
Pour se développer l’escalade de compétition va devoir faire des catégories de poids comme au judo à moins que mes gants gecko - en vente dans toutes les bonnes enseignes - ne soient autorisés dans l’avenir.
Je prends les paris: mets un gilet lesté de 30kg à A. Ondra et je reste persuadé qu’il met une trempe à ton guignol de bourricot