En effet cela concerne pour le coup le site sous sainte fretouse mais je ne crois pas qu’il y en ai d’autres.
Mais on aurait pu penser que cela se serait arrêté en juin.
En effet cela concerne pour le coup le site sous sainte fretouse mais je ne crois pas qu’il y en ai d’autres.
Mais on aurait pu penser que cela se serait arrêté en juin.
Si, quand même, ne serait-ce que les " Marie-Jacqueline, Bora-Bora" qui sont des traversées sur toute la falaise, les interdire sur autant de mois revient à les interdire complètement
Le problème c’est qu’il y a deux espèces sur le même site, le pélerin niche plus tard donc les périodes se chevauchent. Ceci étant, je ne sais pas pourquoi il faut aller jusqu’au 15 août, sauf exception c’est très tardif.
Pas tout-à-fait, ça laisse la première moitié de l’automne, mais admettons. SI c’est justifié de manière argumentée et valable peut-on y trouver à redire ?
Certains de ces secteurs ne sont absolue plus grimpables fin été début d’automne (certes c’est un mauvais hasard).
C’est pour cela que les interdictions doivent être précises et relatives aux espèces plutôt qu’elargies car ce qui est à craindre c’est que cela ne soit que le début !
Les interdictions en hiver en soit sont logiques mais il ne faut les prolonger que si le nid a réellement marché et qu’il y a réellement des oiseaux à protéger ce qui n’est ici pas du tout le cas.
Je me marre doucement quand dans mon « jardin » (on va dire les sites les plus proches de chez moi) sont interdits entre 25% et 100% en nombre de voies et ce de début février à fin juin (le nombre total de voies possible ne dépassant probablement pas 5% de ce qui est présent dans les Calanques). Je rappelle qu’en face sud, même à 800m d’altitude, il fait chaud l’été, et que l’hiver est un poil plus rude que dans les Calanques…
est-ce que cette grande phrase a priori simple (simpliste ?) ne sous-entend-elle pas des implications bien plus complexes, comme :
Je radote un peu… Mais l’inquiétude ne nous a jamais quittés depuis 2012 et il est important justement de se battre pour éviter des interdictions totales SI celles ci ne se justifient pas.
Nous craignons, à voir des dates d’interdictions bien trop larges de partir dans un engrenage que nous ne maîtriserons plus. Où es tu ?
C’est ce qu’il nous faut, à quelques exceptions près :
Observer un nid à la jumelle ne fait peur à personne
Le PN dispose de moyens quand même considérables (viens voir leurs maisons… Ça se chiffre en millions alors que l’on ne peut pas y accéder)
Actuellement la réglementation évolue déjà en temps réel
Et l’on peut dire la même chose si les grimpeurs sont de mauvaise foi… Le faucon par exemple ne fait pas ses petits à la saint Sylvestre précisément
Donc il faut bien une date de début, avec une date de reconduction potentielle, et c’est ce qui avait été prévu il me semble. Quitte à prendre plus de sites mais de les rendre à partir du moment où l’on constate qu’il n’y a pas du de nidification.
Effectivement dans ce cas rien à redire. Encore que chacun à une appréciation différente de la protection des espèces.
M’enfin le but est de trouver une cohabitation raisonnée oiseaux/donc dans tous les cas les décisions doivent être argumentées et justifiées comme tu le dis.
Quelles espèces, quelles observations, sur quelles périodes… Est-ce qu’il y a eu des observations de l’impact des venues de grimpeur sur la fréquentation des oiseaux. Tout ça est un peu flou pour beaucoup de monde non expert (dont je fais partie).
Une transparence totale de la commission et des personnes qui se sont rendues sur place pour justifier ces interdictions me semble être un minimum.
Ce n’est pas parce qu’il y a pire ailleurs qu’il ne faut rien faire.
Par ailleurs, les Calanques ont un aspect historique et iconique dans le monde de l’escalade. Donc si même dans un site prestigieux comme les calanques, l’interdiction de l’escalade se généralise comme caution écologique des institutions, ca préjuge mal de l’avenir de l’activité.
C’est pas simple. Les oiseaux c’est comme nous, tous différents: à un endroit ou une certaine année il peut y avoir des individus totalement hermétiques à la présence humaine (je connais un grand-duc qui vient se poser à quelques mètres de n’importe qui sans aucune crainte (c’est un cas exceptionnel et ça ne concerne que la femelle, le mâle restant invisible 99,99 % du temps), d’autres hyper farouches s’enfuyant à la moindre présence humaine entrevue à plusieurs centaines de mètres. mais par exemple si un oiseau vient s’intsaller dans une falaise fréquentée quotidiennement par des grimpeurs, eh bien pas la peine d’interdire, s’il est venu c’est qu’il l’a bien voulu et qu’on ne le dérange pas …
Moi ce qui me choque, c’est
1- l’interdiction préventive. A ce compte là, on interdit tout…
2- l’interdiction pour la nidification d’espèces qui ne sont pas menacées (faucon crécerelle par exemple)
SInon, on est tous d’accord pour respecter les interdictions, et ça se passe plutôt bien (cf retour du faucon pélerin, explosion du nb de vautours, …)
Entièrement d’accord (sauf pour l’aigle de Bonelli)
Peu importe, ce sont des sites très mineurs par rapport aux Calanques en terme de superficie/nombre de voies, donc quand il y a un oiseau dans le coin, ça impacte beaucoup.
Ce que je voulais souligner, c’est qu’il reste de la place pour grimper dans les Calanques.
Oui, le dialogue est important pour ne pas avoir d’interdictions « abusives », mais pour qu’il y ait dialogue, il faut y mettre de la bonne volonté de tous les côtés/parties.
On est d’accord, mais ce n’est pas en braquant les grimpeurs contre le Parc que ça fera avancer les choses (à mon avis).
Le loup aussi est protégé, et on l’abat allègrement.
Ca reste (avec la buse ?) le rapace le plus commun.
Quand à ta baisse, c’est global pour la plupart des oiseaux, même les iconiques comme les moineaux ou hirondelles. On interdit pas les tracteurs parce qu’il y a des nids d’hirondelles dans une ferme…
Le faucon crécerelle est un animal qui aime nicher en ville, que la présence humaine ne gêne pas obligatoirement, en plus.
Et alors ? Quel rapport ?
Re, et alors ? Sous prétexte qu’il y en a de plus rares il faut pas hésiter à le raréfier ?
Re et alors ? Parce qu’il y en en ville il faut pas qu’il y en ait dans les calanques ? La protection d’une espèce est quelque chose de global devant prendre en compte tout un tas de paramètres (étendue du territoire, ressources disponibles, sites de nidification favorables par ex)
Pas obligatoirement, j’en ai déjà parlé. Il peut ne pas l’être et il peut être gêné par la proximité humaine, d’où la nécessité du cas par cas.
Et soit dit en passant pour les calanques et le sujet qui nous préoccupe le faucon crécerelle n’est pas vraiment un sujet de discorde
Le rapport c’est que le mot « protégé » ne veut rien dire. Je suis prêt à parier que dans les espèces « protégées » d’oiseaux il y en a plein qu’on peut chasser. C’est pas (plus ?) un terme scientifique, mais un terme politique pour dire « on fait des trucs, vous avez vu ? »
Sinon sur le fond : On en revient toujours à la même chose : pour qu’une mesure soit efficace, il faut qu’elle soit comprise et acceptée par la population, et s’il n’y a pas égalité de traitement ca ne peut pas marcher. Moi j’ai du mal à avaler que la protection soit à géométrie variable. Si une espèce est en danger, ok, on y va tous. Mais étrangement le paysan pourra toujours arracher des haies, épandre des pesticides, le chasseur flinguer les tétras, le lieutenant tuer les loups, alors qu’on interdira des zones entières à des randonneurs ou grimpeurs.
D’ailleurs dezinguer des oiseaux est légal dans le Parc. Le seul en France