C2C interpellé par les équipeurs

@noname123 n’oubliez pas de vous attaquer aux autres sites et pages mettant des topos en lignes.
Il n’y a pas que C2C et C2C a sans doute et de loin la meilleure éthique (bien que je sois pas forcément d’accord avec tout, C2C est un excellent compromis).

Un embargo temporaire sur un site ou une voie récemment équipé(e), pour moi c’est autre chose. Ca ne remet pas en cause un principe général qui est que tout un chacun a le droit de faire un topo. Par contre je vois quelques problèmes (je précise que c’est juste ma réaction et que je ne représente rien ni personne):

  1. ce n’est pas ce qui est demandé dans l’appel,
  2. même en cas d’accord sur le principe, il risque d’y avoir de fortes divergences de vues sur les modalités (durée de l’embargo, périmètre concerné, etc)
  3. enfin, il faut être conscient que la nature même de C2C fait qu’il ne peut pas y avoir de modération à priori.

ben vi… mais vu que leur appel commence a partir en eau de boudin, ils se rabattent sur autre chose…

Il doit être possible d’empêcher toute nouvelle création de voies sans autorisation d’un modo. Personnellement, j’y serais plutôt favorable.

Personnellement, je n’y serais pas opposé si ça ne touchait que l’escalade sportive.
Si l’itinéraire n’existe pas dans la base, ce qui peut être le cas même pour des voies anciennes peu parcourues, il faut bien le créer pour rendre compte de conditions changeantes (au moins un ébauche avec juste le nom, sinon ça n’a pas de sens). Et si ces conditions ne sont pas visibles immédiatement, quel intérêt?
Je fais pas mal de sorties en montagne que je ne rentre pas parce que je n’ai pas accès à internet dans un délai suffisamment court pour que ma description ne soit pas totalement obsolète. Je me dit que si un jour je devais créer un itinéraire avec un jour de délai supplémentaire pour modération, je ne le ferais pas.
Je suppose que je ne suis pas le seul qui réagirait comme ça

pas vraiment
je dirais bien au contraire …
et ce n’est pas du vent… c’est du réel… du concret…

appel FSGT .pdf (79,4 Ko)

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Comme ça, ça me semble un appel tout à fait sensé. D’ailleurs, si j’étais vous, j’irais même plus loin, je rajouterai sur les voies décrites C2C un appel à acheter les topos, ça ne me semble poser aucun problème, tant que la liberté de chacun est respectée.
Et accessoirement, le fait de dénoncer des descriptions de voies en cours d’équipement me semble devoir aussi être reçu (et lesdites descriptions censurées par les modérateurs).
Si l’on respecte le fait que C2C a le droit d’exister dans sa forme actuelle, on respecte aussi le fait que les ouvreurs aiment vendre des topos d’une part et qu’ils n’ont pas envie que des rigolos viennent grimper sur des voies pas encore terminées d’autre part.

Cela avait été proposé (en partie par votre serviteur) pour le Petit Désert (que je ne connais pas du tout) :
https://www.camptocamp.org/waypoints/171755/fr/le-petit-desert

c’est un peu comme les paquets de clop et leurs avertissements
le paquet est plein mais y’a marqué qu’il ne faut pas fumer

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C’est même exactement ça, il me semble, on n’a pas la légitimité d’interdire de fumer, mais grâce entre autre aux indications sur les paquets, pas mal de personnes renoncent à fumer ou se mettent à vapoter.

je crois plutôt que c’est le prix qui arrête aujourd’hui
les avertissements les fumeurs en ont rien à cirer

C’est clair que si en plus tu baisses le prix de tes topos, les fumeurs… pardon les grimpeurs seront contents.
Le problème, c’est qu’on est obligé de s’accommoder d’un truc légal (mais parfois dérangeant) comme internet.

Et on attend toujours des chiffres : est-ce qu’il y a de moins en moins de topos de grimpe qui se vendent en France depuis internet??
Je ne crois pas, j’ai même le sentiment que c’est plutôt le contraire, mais l’offre augmente aussi… donc je pense qu’on peut essayer de s’accommoder au mieux d’internet comme le fait mieux ce nouvel appel, je trouve.

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y’a quand même une sacrée différence entre ce texte et l’appel des ouvreurs !

-> ils insistent sur une campagne de sensibilisation vis à vis des grimpeurs plutôt qu’une demande de censure
-> ils laissent libre leurs adhérents de signer ou pas.
-> ils insistent sur les changements à venir.

Perso un texte comme ça j’aurai signé…

(bon par contre mettre skitour en modèle vertueux c’est assez cocasse, faut en parler à Volo qui doit pas voir ça du même oeil, surtout que le modèle skitour est justement l’opposé de C2C : une grosse partie du boulot, topo, sortie est créé par des bénévoles… pour le bénéfice d’une seule personne)

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c’est étonnant de s’arrêter sur un texte
le fond est exactement le même
la FSGT soutient à 100 % l’appel 1er et l’a signé en demandant de promouvoir tout ça…

aujourd’hui nous nous endormons pas et bien au contraire on avance pour justement informer la communauté que ce sont eux qui choisissent
ni les équipeurs ni les patrons de C2C…
ensuite cela restera une question de philosophie et de concevoir la communication et l’escalade de demain pour chacun
consumériste ou participative

Les règles de modérations pour travaux / interdictions et primeur à l’édition ont été proposées et testées depuis l’été 2016.
Ce ne sont pas des règles définitives, simplement des propositions élaborées au fur et à mesure des cas rencontrées.
Elles ont été dites plusieurs fois dans cette même discussion.

La position actuelle :

  • La modération s’effectue a posteriori sur la base des signalements ou des remontées d’informations par un robot, facilitant la surveillance de la base par la communauté.

  • Tout vandalisme est supprimé. Un auteur de vandalisme peut être bloqué ou banni (différents niveaux de bannissement).

  • Le plagiat n’est pas acceptable, il ne l’a jamais été. Il est retiré au plus vite sur signalement si non repéré par la modération. Selon le type de document :

  • Copie d’une image (cas le plus courant) : le document est purement et simplement supprimé. L’information est archivée dans le forum de la modération afin de conserver qui demande quoi, quand, qui a vérifié, etc …

  • Copie d’une portion de texte significative dans un document itinéraire, point de passage ou article : une nouvelle version ne comportant pas le texte copié est créée, et l’ancienne version comportant la copie est modifiée en supprimant le texte (gestion permise par l’intervention d’un admin dans la base de donnée, demandant un délai plus long que pour l’image, mais possible).

  • Lorsqu’un ouvreur de voie auteur du topo C2C demande la suppression de son topo, nous retirons toutes les informations si aucune autre sortie n’a été saisie ni aucune information importante ajoutée par qqun d’autre. L’itinéraire reste présent dans la base mais vide comme dans cette version de la voie de l’Eperon mythique des Mioches.
    Le retrait d’information est annoncé pour une durée réaliste pour la primauté de publication, inférieure à un an.
    A l’issue de ce délai et en l’absence d’indication contraire de l’équipeur, ou dès que le topo est à nouveau présent sur un autre espace publique (blog ou publications papier), ou que la voie recommence à être parcourue, l’itinéraire est remis en l’état, puis modifié au fil des parcours, comme cela a été le cas à l’automne 2017.

  • Lorsqu’un ouvreur de voie équipée (P1 ou P1+) demande à retirer des informations pour cause de finitions des travaux d’équipement, publication prioritaire, nous ne retirons que le cœur des informations, à savoir les cotations par longueurs / couennes. Le reste des informations subsiste : approche, descente, matériel, champs biblio, champ historique, etc, comme dans cette version de la voie Communauté de Crétins.
    Le retrait est annoncé pour une durée réaliste des travaux à finir ou pour la primauté de publication, inférieure à un an.
    A l’issue de ce délai et en l’absence d’indication contraire de l’équipeur, ou dès que le topo est à nouveau présent sur un autre espace publique (blog et publications papier), ou que la voie recommence à être parcourue, l’itinéraire est remis en l’état, puis modifié au fil des parcours, comme cela a été le cas en 2017.

  • Lorsqu’un acteur institutionnel demande le retrait des informations en raison de l’interdiction (temporaire ou non) d’équiper des voies à cet endroit, toutes les infos subsistent pour mémoire de nos pratiques, comme pour les voies de l’Éperon d’Uriol.

Dans les 3 cas ci-dessus, un encart d’avertissement est ajouté dans le document. Celui-ci doit comporter à minima les informations suivantes :

  • Une explication du litige, de la modération, du retrait d’information, de l’interdiction de grimper, etc.
  • Le nom et contact du demandeur de modération / retrait des données. ce peut être une personne physique ou morale.
  • Une date de remise en place de la description de l’itinéraire, ou de fin d’interdiction, etc. Préciser s’il s’agit d’un cas de déséquipement permanent et/ou d’une simple interdiction de grimper.

Dans tous les cas, nous ne modérerons pas les sorties sur le critère qui a servi à la modération de l’itinéraire. Une sortie peut être modérée, mais c’est une modération en plus de l’itinéraire, avec éventuellement un choix différent.

À ceci, il faut ajouter la gestion des itinéraires qui sont soumis à une pression législative de type parc naturel ou négociations avec d’autres usagers de pleine nature.
Divers cas sont apparus dans les Calanques l’an dernier ou dans le massif du Sancy plus récemment.
Nous n’avons pas de solution générale jugée adaptée à la multitude de ces cas particuliers, et un cas par cas paraît être actuellement le plus pertinent.

Dans tous les cas, ce qui guide la modération, c’est l’information plutôt que le blocage de l’information. Il est plus important de signaler l’existence d’une problématique sur une voie : quand, qui, pourquoi, combien de temps, etc.
Deux conceptions de la diffusion d’informations s’opposent :

  1. l’infantilisation et le « cacher ce sein que je ne saurais voir ».
  2. la considération qu’informer est plus responsabilisant pour les pratiquants.

La modération de c2c privilégie la seconde conception.

Pour information : ces propositions ont été faites à l’ECI en novembre 2016, et il semble qu’elles n’ont pas été acceptées. Cela été découvert par hasard par la modération dans les commentaires d’un itinéraire.

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pour moi au contraire le texte est très important car il traduit les intentions des auteurs.
Je ne peux pas signer l’ADO (pourtant je suis à l’ECI) car je ne peux souscrire à quelque chose qui demande d’emblée une censure. Cela traduit d’emblée un positionnement « supérieur ». Obeisssez nous !

Pourtant en tant que contributeur, je n’ai jamais rentré de couenne, et je ne le ferai jamais : je n’en vois pas l’interet pour les contributeurs, et je trouve que ca peut avoir des effets pervers, par exemple comme on le voit fâcher les ouvreurs ! Mais si d’autres ont envie de le faire, je ne vois pas au nom de quoi on leur interdirait. Ca me choque profondément, peut etre par déformation professionnelle.

Je peux par contre souscrire à un appel qui sensibilise les contributeurs à faire attention aux conséquences, encourage les gens à acheter des topos, etc.
Un truc du genre « Contributeurs de C2C, attention ! »

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ok… je comprends
mais c’est dans la sensibilité de chacun et l’interprétation que l’on peut en faire …
Pour moi le texte de l’ADO n’était pas si vindicatif (sans doute car très concerné) que ça et en lisant ta sensibilité au texte je comprends …

maintenant le stade « contributeurs de C2C, attention! » on l’a déjà fait (du moins moi et d’autres) et de manière pédagogique (revenir sur les différent post ou je suis resté TRES gentil et poli au point de ne pouvoir être viré (sans le vouloir))…
et on toujours été détourner d’un revers de la main …

et à un moment tu te dis simplement … « stop » de manières moins pédagogique et peut être que l’appel ne l’était pas …et montrait un ras le bol total

un stop d’autant plus marqué que la plus part des contributeurs ou folower de C2C ne sont pas insensible à cet appel (ces appels) qui sont finalement un appel au bon sens et à la raison…

par contre (et là je vais encore me faire tirer les oreilles) il y en quelques uns qui tirent les ficelles avec une visions de l’escalade bien particulière qui ont tout intérêt que se conflit perdure… voire s’enlise et prennent un malin plaisir à assassiner cette démarche…

Tiens je viens d’apprendre que la fsgt avait une section escalade qui equipe des secteurs… Pourtant cela fait 5 ans que je fais du volley dans cette fédé :joy:
Si on passe sur les fautes d’orthographe de ce communiqué, on voit bien sur certains points qu’ils n’ont rien compris:

Il est probable que nous ne pourront pas arrêter la montée en puissance du marché des topos privés ni celle de Camp To Camp. Nous espérons que ce site très populaire suive plutôt l’exemple de Wikipédia qui a une importante communauté de modérateur, ou celle de Skitour ou Descente-Canyon qui donne seulement la possibilité de partager les expériences, plutôt qu’une orientation plus mercantile du type Uber ou Airbnb qui inventent certes une nouvelle économie qui a certainement sa place en apportant de nouvelles possibilités mais malheureusement généralement au dépend de l’ancienne économie, c’est la loi des affaires et du libre marché…

ce texte est nettement plus mesure que l’appel des ouvreurs.
Il y a un point qui me chagrine cependant:

« l’essence même des topos d’escalade est le financement soit du remboursement des achats des équipeurs bénévoles, soit du salaire des professionnel »

il me semble que l’objectif premier des topos c’est quand meme de diffuser l’info, non?

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"[quote=« laurentM05, post:4091, topic:199458 »]
mais c’est dans la sensibilité de chacun et l’interprétation que l’on peut en faire …
[/quote]

tout à fait. et même si je n’aime pas le texte, l’appel a le mérite d’ouvrir un débat, de discuter. Je regrette d’ailleurs qu’à part toi ou Manu, peu d’équipeurs ont envie de débattre