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C2C interpellé par les équipeurs
Pour moi, voici les faits :
- les ouvreurs ré-equipeur n’ont pas l’air d’apprécier le financement particpatif. J’avoue que j’aurai moi même peur cela soit vraiment un effet de mode, qu’au début les campagnes ramassent des ronds, mais que tout le monde se lassent dans pas longtemps, et qu’après ils n’aient plus rien pour sortir des ronds. Du coup, ils souhaitent garder un financement par la vente de topo (papier ou numérique) et personne n’a à prendre cette décision à leur place. (Même si en effet ce financement n’est pas vraiment optimisé)
- Autre revendication tout a fait entendable : il n’y a pas que les topos qui est la partie immergé de l’iceberg, mais il y a tous les a cotés qu’il doivent gérer et le fait que les gens achètent leur topo permet aussi la une reconnaissance.
La conclusion qui s’impose est donc :
- si l’ouvreur ou ré-équipeur local du site n’est pas OK pour diffuser les informations car il a peur que ca fasse concurrence à son topo papier, le topo C2C peut donner des info mais ne doit en aucun cas permettre de grimper sans acheter le topo papier. C’est quand même eux qui se font chier avec tous les a cotés, il faut respecter leur volonté.
- si l’ouvreur ou ré-équipeur est OK, dans ce cas, on pourrait trouver des info complètes.
La problèmatique va être de connaitre pour C2C qui est le référent terrain du site. J’imagine que cela devrait etre assez facile pour 80% des sites et beaucoup moins facile voir impossible (si plusieurs personnes le revendiquent) dans 20% des cas.
Ainsi, on pourrait déjà contenter beaucoup de monde…
Finalement ces référents par site devraient pouvoir être modérateurs des infos publié sur les sites où ils sont référents. Ca leur ajoute un peu de boulot, mais ca leur permet de controler l’info C2C disponible concernant leur site. Seraient ils d’accord ?
Autre conclusion : C2C est consulté par de nombreux grimpeurs il me semble, du coup je pense que les équipeurs devraient être encouragés à profiter de ce media pour faire passer des infos : les problèmes des sites, besoin de bras pour des rééquipement ect…
Tous les sites ne sont pas en licence creatives commons. Il faut arrêter de croire que tout ce qui est sur internet est libre de droit, c’est incroyable, ça !!
Et pour des topos, les auteurs, demandent en général aux ouvreurs s’ils peuvent publier leurs voies, ce qui semble tellement logique en terme d’éthique toujours, et de respect !! Mais je t’accorde bien sûr que ce n’est malheureusement pas toujours le cas, et qu’il y a de tout !! Dur effectivement de faire le tri, mais un effort pour se renseigner, et on trouve si on veut vraiment
Sois honnête : si quand tu te gares en ville (en voiture par à vélo hein ^^) le paiement du parking était optionnel, quelle attitude adopterais-tu ? Et quelle attitude adopterait l’immense majorité des automobilistes ?
Ben c’est pareil pour les grimpeurs. Le fétichisme imaginé par Yann Borgnet n’existe pas.
Quant au fait d’adhérer à la fédé pour financer l’équipement en ce qui me concerne c’est hors de question : je n’adhère ni à sa politique sportive tournée vers la compétition, ni au massacre qu’ils ont opéré au Caroux.
Dans le lien censuré quelques messages plus haut, l’éditeur cite un de ses auteurs qui est aussi ré-équipeur et même ouvreur qui a payé de sa poche 3000 € de matériel pour qu’on se fasse plaisir (points plus matos), ce qui correspond à deux années et demi sur les droits de 2 topos dont il est l’auteur.
Au risque de radoter, C2C c’est super pour l’alpi, le ski de rando, savoir où installer son machard et même pour la majorité des grandes voies grâce à la lecture des CR. Mais il me semble aussi juste, au regard du respect dû au travail et à l’investissement d’autrui, de limiter la précision des topos de couennes ou de certains sites de GV.
« Des conneries », tiens-donc, je pourrais trouver ça insultant, je me suis fait censurée pour moins que ça !!! Pas toi, cher membre du CA? Bon la dame te dit que oui ça existe depuis 2008, c’est bien, mais vous vous en foutiez comme de l’an 40 que ce soit rempli visiblement vu les manques, puisque pas obligatoire et seuls quelques contributeurs le faisaient… C’est plus clair ? Maintenant vous êtes en train de vous taper le boulot de rattrapage, parce qu’on vous le demande, c’est bien, …c’est tard…
Et là, pour progresser, si c’est ça que tu veux, il faudrait aussi que tes interventions soient constructives !
Question pour rire : Y’a des gens qui travaillent ici ? parce que moi, je passe, mais pas le temps de tout lire !
Je repars, y’a Gros qui s’y colle, c’est mort
@camM, merci de me lire et de me citer en entier

mais une fois qu’il a donné ses infos publiquement sur un site internet, et que des gens ont été répéter sa voie, tu ne peux pas les empêcher de décrire à leur tour la voie. Tu vas interdire aussi à Hervé Galley (par exemple) de publier ses (excellents) topos ?
Pas toi, cher membre du CA
Je ne le suis plus. Admettons que conneries soit un terme un peu fort (grosse blague). Je le corrige en âneries, c’est bon ?
Quand au reste de ta diatribe elle est complètement biaisée et fausse, mais bon c’est l’interprétation que tu veux avoir, libre à toi.

Ben c’est pareil pour les grimpeurs. Le fétichisme imaginé par Yann Borgnet n’existe pas.
tu n’achètes donc jamais de topo toi ? Pourquoi « les autres » ne le feraient pas ?

Quant au fait d’adhérer à la fédé pour financer l’équipement en ce qui me concerne c’est hors de question : je n’adhère ni à sa politique sportive tournée vers la compétition, ni au massacre qu’ils ont opéré au Caroux.
Donc, si tu étais en Isère, tu n’adhèrerais pas à l’ECI ni n’achèterais ZeTopo ? Tu grimperais en couenne à l’aveugle ? ( ou avec les topos de C2C ?

recopie les tracé direct avec son Mac sur un genou et le topo sur l’autre …
Plagiat.
ben c’est qui se passe déjà sur c2c
et ce qui se passera OBLIGATOIREMENT pour les couennes
le gars qui ira sur un secteur rentrera seulement les couennes qu’il a fait???

Quand au reste de ta diatribe elle est complètement biaisée et fausse, mais bon c’est l’interprétation que tu veux avoir, libre à toi.
@camM, et avec cette interprétation, donne-moi une bonne raison de venir à l’échéance ? Et si mon vrai visage est d’avoir des topos persos … Je veux bien que ça le soit !
Si c’est pour avoir la même réaction que l’autre fois au moment d’écrire le CR…
Et pas que les couennes, idem pour les sites de grandes voies, mais depuis le parking, au pieds des voies pas assez de recule pour les photos
mais vous vous en foutiez comme de l’an 40 que ce soit rempli visiblement vu les manques
un peu de lecture:
Camptocamp est sensible au besoin de reconnaissance des ouvreurs et du travail important représenté par la rédaction de topos. Afin de favoriser l’échange de ces informations :
Camptocamp a mis en place en 2007 un champ spécifique pour contenir l’historique des voies décrites (ouvreurs, premières ascensions, répétitions remarquables, ré-équipements, etc).
Camptocamp a mis en place en 2007 une base de livres pour renseigner les ouvrages papier qui décrivent ces voies. 720 livres topo d’escalade sont actuellement référencés dans cette base.
Camptocamp a développé des outils informatiques pour faciliter l’affichage des infos bibliographiques correspondant à ces livres dans la page de chaque voie.
Camptocamp a lancé une campagne auprès de la communauté d’utilisateurs pour sensibiliser et inciter au renseignement de ces informations.
Depuis avril 2016, cette campagne a permis de renseigner l’historique de plus de 1200 voies d’escalade, et de plusieurs centaines d’itinéraires des autres activités. L’historique est renseigné pour 66% des grandes voies d’escalade en français (5.242 sur 7.970 grandes voies d’escalade en français répertoriées sur camptocamp.org). A noter que les ouvreurs/équipeurs n’étant parfois pas connus, il sera impossible d’atteindre 100%.
La bibliographie a aussi été complétée sur des centaines d’itinéraires.
Camptocamp propose dans une nouvelle version du design du site de mettre davantage en avant le champ historique (au dessus de la description).Suite à des conversations avec l’ECI durant la première moitié de l’année 2016, Camptocamp a soumis à l’ECI d’autres propositions pour satisfaire la nécessaire reconnaissance des ouvreurs et pour faciliter la visibilité et/ou la vente de topos papier par biais de Camptocamp.
L’ECI n’a jamais répondu à ces propositions antérieures à l’Appel des Ouvreurs.

Est-ce que décrire un sentier de rando, c’est plagier et spolier l’auteur du débrouissaillage ?
Rien à voir !!! Mais subsidiairement le décrire tel qu’il l’est déjà dans une publication soumise au copyright, cela pose proplème… Mais passons car le statut des chemins est un cas particulier bien loin de l’équipement d’une falaise par exemple.

Purée, faut arrêter là, évidemment que les descriptions d’une même voie se ressemblent.
D’où parfois une méprise dans la mesure où, voulant éviter la copie, des informations importantes ne sont pas reproduites ; il vaudrait bien mieux renvoyer au topo d’origine que de faire des descriptions tronquées.
Enfin, si complémentarité et collaboration riment souvent avec progrès, à l’opposé la concurrence et la compétition aboutissent à un appauvrissement de l’offre et à une diminution du nombre des acteurs .
J’en achète là où j’en ai besoin, mais en Ariège par exemple je me contente de ce que le CAF met en ligne et je n’achète pas ceux de JD Achard (qui sont pourtant plus précis et détaillés, avec une description propre à chaque voie).
Je te confirme qu’en Isère (Dieu me préserve), je n’adhèrerais pas à l’ECI ni à aucun autre club (j’en ai testé 3 : CAFMA, GAG et le dernier je me souviens même plus du nom). J’ai pas l’instinct grégaire, désolé …
le boulot de rattrapage
Bonjour,
Aucun rattrapage pour être exact: la réflexion sur l’amélioration de la qualité de l’information disponible dans le topoguide est menée depuis bien avant 2015 ( je vois que d’autres intervenants ont donné une date précise), mais les itinéraires sont nombreux, toutes activités confondues. On peut noter que le taux de champs vides était peu important finalement, au regard de l’ensemble. Suite à l’émotion de JMC, qui a été entendue, ce travail d’amélioration du champ historique a été accéléré, grâce aux contributeurs soucieux de cet aspect. Ce travail se poursuit et bientôt le taux sera plus que satisfaisant !
Je suppose que de votre côté une réflexion et un travail d’amélioration de la reconnaissance des ouvreurs sont menés également ? Car la perte d’information à ce sujet est importante dans les deux éditions de Ze topo, à comparer avec ceux de Dominique Duhaut. Sur certains sites c’est une partie de l’histoire des phases de l’équipement et des ouvreurs impliqués qui disparaît. Bon courage !
Finalement ces référents par site devraient pouvoir être modérateurs des infos publié sur les sites où ils sont référents. Ca leur ajoute un peu de boulot, mais ca leur permet de controler l’info C2C disponible concernant leur site. Seraient ils d’accord ?
Non, ils ne sont pas d’accord.
Un système comme celui que tu décris a été proposé à l’ECI au printemps.
Ils n’ont jamais répondu et ils ont préféré lancer l’appel aux ouvreurs.
du coup je pense que les équipeurs devraient être encouragés à profiter de ce media pour faire passer des infos : les problèmes des sites, besoin de bras pour des rééquipement ect…
Pareil. Proposition de c2c refusée par l’ECI.
En fait nous avons un problème avec l’attitude de l’ECI, car ils se sont érigés en représentants des ouvreurs mais au même temps ils refusent tout dialogue ou coopération avec Camptocamp, du coup ils amènent le collectif ces ouvreurs, qu’ils disent représenter, à un chemin sans issue. Clairement, il faut un autre interlocuteur.
le gars qui ira sur un secteur rentrera seulement les couennes qu’il a fait???
C’est ce que j’ai fait pour Lavigny, un site mineur où j’ai tout grimpé vu le faible niveau : Camptocamp.org
Pas de topo-papier à l’époque où j’y grimpais et quand j’ai fait ce topo.
Pour Chambly, ma falaise favorite lors de mes années jurassiennes, les quelques voies tracées et annotées l’ont été soit car j’y ai grimpé (celles jusqu’au 7a), soit car mes copains les grimpait régulièrement. A noter que l’historique est léger, car même mes amis grimpeurs et encadrants au STAPS de Châlain ne savaient plus vraiment qui avait fait quoi et s’en désintéressaient plutôt. A noter que ne circulait que des photocop’ de cette falaise à l’époque.
https://www.camptocamp.org/waypoints/102436/fr/chambly
Photo faite à 350m depuis la barre de l’autre côté du lac, les pieds dans la neige.
C’est exactement ce que j’ai fait (ajouter à la base de données les voies parcourues, c’est à dire peu au regard de ce que le site propose) lorsque je suis allé grimper au Val d’Orco. Le topo m’a permit de cité les ouvreurs et le nom de la voie. Le reste, c’est mon jugement.
Bonjour à tous,
J’ai trouvé ce fil de discussion très intéressant, informatif et constructif. En particulier grâce aux nombreuses explications de @laurentM05 et @proto .
Et là, j’ai peur que récemment le débat soit reparti dans les dérapages hystériques des précédents fils de discussion où chaque partie ne faisait que pointer les faiblesses de l’autre. Réponse à la vitesse de l’éclair, toujours avoir le dernier mot.
C’est dommage car les bonnes idées avancées dans le fil sont désormais plus ou moins noyées sous le flot…

Camptocamp est sensible au besoin de reconnaissance des ouvreurs et du travail important représenté par la rédaction de topos. Afin de favoriser l’échange de ces informations
C2C qui décide unilatéralement qu’il faut échanger ces informations : c’est quand même un peu fort de café !
Qui pourrait croire qu’il va pouvoir décider tout seul de son côté (par exemple) que dorénavant il faut échanger les connaissances sur les maïs OGM sans s’attirer les foudres des titulaires de brevets ?
Tous les acteurs ne sont quand-même pas obligés d’emboîter le pas de ceux qui voient leur propre avenir dans la dématérialisation des supports d’info et la globalisation de l’offre y afférant.