Cette année elle a justement pas fait toutes les compèt non ? Il me semble qu’elle a pas fait de bloc du tout à part la première. Donc ça laissait un peu de temps quand même.
Belle perf féminine en escalade !
Nouvelle perf de Chaehyun Seo en Espagne, à vue cette fois !!
J’aurai pu mettre dans : « qu’est-ce qui ne vous a PAS fait rire aujourd’hui »
Pas « tout neuf » mais extraordinaire à regarder (et grand bravo) :
Historic FLASH of Climbing’s Most Famous Offwidth - YouTube
Des images de Chaehyun Seo dans la Rambla, il y a tout juste 1 mois :
Élégance . Du grand art !
Nouvelle perf pour Michaela Kiersch, encore un cran au-dessus !
La grande classe!
Super de voir une fois de plus la progression à tout âge, quel que soit d’ailleurs le niveau. Pour elle, le 8c à 47 ans, ouvrant des perpectives sur encore un peu mieux… même venant du haut niveau, mais avec une longue pause c’est top et c’est inspirant.
C’est juste l’exception qui confirme la règle . A savoir qu’après une « longue pose » on ne remonte jamais surtout passé 50 ans au niveau de ses 20 ans .
La meilleurs ont de plus forte chance des rester les meilleurs à 30 ans d’écart .
Ce qui n’enlève rien à sa performance !
Je ne crois pas que ce soit l’exception : à mon avis chacun peut retrouver son niveau et même le dépasser, s’il/elle retrouve la flamme, même après un long arrêt.
Probablement. Mais ça n’empêchera pas à mon avis un ancien grimpeur de 6 de taquiner le 7 en quelques années, même après une très longue pause, s’il a envie et s’il s’en donne les moyens. Ce d’autant plus que le niveau initial correspondait très probablement à un potentiel sous-exploité (pas ou peu de salles, pas ou peu de méthodes d’entraînement …)
À la limite, comparé à quelqu’un qui n’a pas arrêté le « revenant » aura moins accumulé de blessures et au lieu de subir le déclin, il pourra se situer (à son niveau) dans une dynamique de progrès pendant très longtemps.
Exact . Je connais deux cas où il n’y a jamais eu d’arrêt de la pratique et ou à 45 ans c’est le début de la «ruine » et l’impossibilité du retour à un niveau de performance espéré de sa jeunesse.
Cela met en jeu la manière dont on « consomme » en aveugle ce que j’appelle le « capital de santé » ( en escalade tendons/muscle/articulation entre autres ) que l’on ne peut que difficilement évaluer ( sauf à son niveau de performance à 20 ans ), et qui est par ailleurs très inégal entre chaque individu.
Et la façon dont il est dépensé » tout au long de sa vie entre 25 et 50 ans ( intensité et durée).
Il y a donc tout une phase de sa vie ou c’est le corps qui se soumet à la volonté de son propriétaire .
Et une autre période de sa vie ou ce sont les limites et souffrances du corps qui contraignent l’esprit à limiter ses ambitions .
Les transhumanistes travaillent sans doute à remédier à ce problème et a réaliser le fantasme de l’éternel jeunesse .
exactement. Ce qui fait qu’on peut aussi regarder les sportifs de haut niveau, comme des personnes extrêmement solides, capable de s’imposer des séances d’entraînement très intensives et de récupérer rapidement et complètement de blessures qui mettraient une personne normale dans l’incapacité de continuer.
Typiquement en haut niveau en escalade, rien que la capacité de la peau à se régénérer est très importante et pour certains c’est un frein.
Hors sujet : L’argument que j’utilise du haut de les 90 kg en ordre de tirer sur mes boudins dans des niveaux de difficulté au dessus du 6c c’est que le gars qui fait ces 75 kg à 20 kg de moins en terme de pression sur les doigts de la main sur une prise qu’il arrive à tenir et que je ne tiens pas évidemment .
Ors lui et moi avons la même épaisseur de peau et surtout la même surface de contact sur la prise considéré .
Donc histoire pour s’amuser qu’il se leste avec 20 kg de fonte en plus juste pour voir l’effet que cela fait.
Je pense que le raisonnement tient aussi la route pour la section des tendons de la main ou pour la charge par mm2 sur la surface de semelle de chausson en contact avec une prise .
Bref on ne peut pas lutter !
A 90 kg au mieux de ma forme ( et avec les méthodes d’entraînement de l’époque ) le 7c était un plafond de verre infranchissable .
30 ans après le plafond de verre c’est le 6b+ avec tendinite et trois jours pour récupérer .
Mon petit « capital » est épuisé .
On ne peut pas être et avoir été.
Et il n’y a pas que la grimpe dans le vie
Ainsi soit il .
PS dans une autre vie je serais au gabarit 175cm/ 65 kg tout mouillé ; ça fera moins mal aux doigt dans le 8c
C’est vrai… et 60 ou 65 sont encore mieux que 75… à condition que ce soit un poids de forme et non le résultat de privations forcenées…
Le mieux est d’être à son poids de forme. Ça varie d’individu à individu, et même si les légers sont a priori avantagés, avoir un physique généreux n’est pas en soi rédhibitoire, jusqu’à des niveaux très respectables.
– John Dunne dans Total Eclipse (8c+)
Je pense que c’est aussi plus difficile de revenir au top pour les femmes.
D’où l’intérêt de cet article sur D. Chenevier qui ne mégote pas sur les moyens côté entraînement et qui tout comme moi ne semble pas être accaparé, à 48 ans, par un emploi harassant et surtout pénible et usant pour ce qui est de l’aspect physique . Ça aide un peu
[modéré : comparaison inutile]
Hors sujet . PS John Dunne était côté anglais dans le top 20 dans les années 80 en Angleterre il me semble .
Ben Moon est aussi revenu au top avant la fin de la cinquantaine .
Donc encore des exceptions qui confirment la règle dont je suis un ancien et modeste représentant catégorie amateur .
généralement, quand t’es plus grand tu as des plus grandes mains également
ça fait pas grandir les prises …
Belle série d’articles dans Grimper sur les pionnières du haut niveau en falaise.
[…]
Elle a quand même été largement médiatisée (entre autre en tant que première femme dans le 9a à l’époque), mais elle est plus de la génération Dave Graham que de l’actuelle.
Elle avait aussi fait Orabayu à l’époque où les GV extrêmes n’étaient pas la norme