Avez vous déja eu un accident qui aurait pu vous couter la vie?

Posté en tant qu’invité par stop:

Quelle tristesse en effet.
Je suis d’accord avec Olivier C.
Un peu moins de superstition fera le plus grand bien au monde en général.

Par contre un vrai travail analytique s’impose au frère de Fredlud, s’il veut s’en sortir de ce deuil qui dure depuis 20 années !
avec un donc psychanalyste.

Tu es l’avocat du diable.

Dieu n’est pas cruel.

Ezéchiel 33 : 11
Dis-leur: je suis vivant! dit le Seigneur, l’Éternel, ce que je désire, ce n’est pas que le méchant meure, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive. Revenez, revenez de votre mauvaise voie; et pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël?

Dieu n’est pas injuste :
Jean 3 : 16
Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.

ça porte la poisse tout ça!
mais qui est ce fils unique tant « aimé », tant « vénéré »…
ça repart pour un tour encore!

J’espère que mai va retrouver le bon chemin de la montagne!
je viens lire ce post et boum…je vois quoi! mai qui remet ça, on parle de MONTAGNE ici.

Bonjour à tous,

J’aurais beaucoup de choses à dire sur le contenu des messages de « mai », mais je pense que c’est vraiment hors-sujet et que cela n’a pas vraiment sa place sur ce forum consacré à l’alpinisme.

Concernant les accidents, je peux apporter mon témoignage :

1/ Formation UCPA en1966 (cela ne me rajeunit pas !) avec encadrement par des guides. Dans la face sud du Pic de la Grave (itinéraire facile dans du mauvais rocher), un rocher très plat (pas trop gros heureusement) est détaché par la cordée au-dessus de la notre, je ne le vois pas arriver et je le prends sur le crâne (on n’avait pas de casque à l’époque, même en stage UCPA !) : cuir chevelu coupé, beaucoup de sang, je termine la course bandé et sonné, direction l’hosto : 11 points de suture et rien de grave.
Moralités :

  • quelle idée de grimper sans casque, même dans une voie facile ! (avec un casque je n’aurais strictement rien eu),
  • si le rocher était parti de plus haut ou aurait été plus gros, je ne serais plus là pour en parler.

2/ Accident (sans gravité) en parapente : j’avais acheté un parapente plus « pointu », plus perfo et plus délicat à piloter que mon précédent, je n’avais que 5 vols avec, je vole à Sainte-Victoire en conditions aérologiques foireuses ce jour-là et je décide d’aller me poser. Un autre pilote en vol continue de gratter le long des crêtes et du coup j’y retourne alors que je savais les conditions délicates (1° erreur !), je me prends une bonne fermeture (1/3 de la voile environ), mais rien de grave, cela se pilote bien, si on sait faire !
Je surpilote bêtement (2° erreur) en faisant des gestes brutaux et désordonnés et je mets mon parapente complètement en vrac sans parvenir à le réouvrir (et je n’avais pas de parachute de secours). A ce moment-là on voit le sol arriver assez rapidement…
Je me bats comme un beau diable sous mon parapente trop performant pour mon niveau technique (3° erreur : ne pas acheter du matériel de vol qu’on n’est pas capable de maîtriser !) et je dois chuter avec mon bout de chiffon dégonflé au-dessus de la tête sur 300 m de hauteur environ.
Coup de chance : la voile finit par se rouvrir, mais je suis trop près de la falaise, les suspentes accrochent une écaille et je me retrouve pendu en pleine falaise à seulement 50 m/sol environ : cela fait vraiment du bien quand tout s’arrête !
Il n’y a eu aucun choc avec la paroi au moment de l’arrêt (elle était en léger surplomb à cet endroit-là et donc pas l’ombre du commencement d’un quelconque dégât pour moi).
Je n’ai même pas eu le temps d’attendre que les pompiers me sortent de là : les quelques suspentes accrochées se sont sectionnées au bout de 5 minutes environ et le parapente, légèrement abîmé, mais regonflé et apte au vol, m’a ramené à l’atterro sans problème.
Tout cela s’est joué à 1 ou 2 secondes près : j’aurais pu soit me fracasser contre la paroi, soit m’écraser au sol, mais la voile s’est entièrement rouverte juste avant, il y a des jours comme ça…
Je n’ai pas eu le temps d’avoir vraiment peur, mais j’ai surtout tenu à revoler dès le lendemain (avec un autre parapente bien sûr !) pour ne pas me retrouver inhibé si j’attendais trop longtemps avant de reprendre l’activité.
Depuis j’ai bien sûr pris la double décision suivante :

  • de ne voler qu’avec du matériel que je sais maîtriser,
  • d’aller me poser lorsque les conditions ne me plaisent pas en l’air, même si d’autres pilotes continent de voler.

Ce n’est pas vraiment un accident d’alpinisme, mais comme il y a des parapentistes sur ce forum, j’ai pensé que cela pouvait intéresser certains…

A+ Marc Lassalle

Posté en tant qu’invité par maurice:

quand camp2 camp se prend pour voici ou gala…

elle tombe bien bas la montagne…

Posté en tant qu’invité par Lecteur de voici:

[quote=« maurice, id: 821150, post:126, topic:58513 »]quand camp2 camp se prend pour voici ou gala…

elle tombe bien bas la montagne…[/quote]
Non, il manque des photos…

Il y a environ 15 ans, sous l’aiguille de la Bérangère en septembre, partis pour Durier et le Mt Blanc. Glace grise dans la traversée, nous sommes 3, 20(?) personnes sont passées avant nous. 1 des 3 n’est pas très à l’aise et s’encorde avec l’autre. Le 3ème, moi, resserre ses chaussures et ne s’encorde pas. J’entends alors un bruit, lève la tête et je vois un bloc gros comme une voiture glisser sur la glace au dessus de mes potes. à l’endroit où ils sont, ils ne peuvent pas le voir et je leur hurle de courir. Le bloc se fragmente et provoque une avalanche de cailloux de toutes grosseurs. J’ai juste le temps de courir et sauter dans la crevasse la plus proche, heureusement bouchée en partie. Des blocs se fracassent sur mon sac, dès que le vacarme est passé je sors de mon trou et cherche mes amis du regard, plus personne. Je les vois enfin 50 m plus bas, un des deux est sorti d’une crevasse car il a réussi à conserver son piolet dans la chute, je le rejoins en courant. leur corde s’est coincée dans le pont de neige d’une grosse crevasse car ils sont passés chacun d’un côté. Nous sortons le 3ème. Quelques bonnes blessures pour mes amis, un coup de chance avec la corde.
Je remercie mon système de laçage non performant…

Posté en tant qu’invité par Lecteur de voici:

Bonjour Marc,
Mon unique vol m’a envoyé à l’hosto. J’effectuais un stage ouvert aux civils alors que je faisais mon service militaire à Cham en 89. Après 2 ou 3 jours d’école de voile au plateau d’Assy, nous devions tous effectuer un vol d’essai avant le grand vol du lendemain. Je suis le 1er à partir, bien motivé. ON m’indique que je serai en contact radio avec 2 personnes, 1 pour le décollage et l’autre pour l’atterrissage. Mon décollage se passe au top et je m’assied dans la sellette. La qualité de réception n’est pas très bonne mais tout se passe bien. A l’approche pour l’atterrissage, je commence à flipper un peu et mes mouvements sont un peu mous. Les 2 personnes du décollage et de l’atterrissage parlent simultanément. Je ne comprend rien, sauf qu’il apparaît urgent que je fasse quelque chose. Bref, je me retrouve vent arrière, assis dans la sellette et le sol approche un peu trop vite. J’atterris sans freiner avec une fracture/luxation de la cheville. Les suivants ont eu plus d’infos que moi et ont tous fait leur vol d’essai et leur grand vol.
J’ai refais un second vol, en biplace cette fois, voici 4 ans à Rio en atterrissant dans le sable, bien plus doux comme atterrissage… J’ai d’autres priorités en ce moment mais mon rêve est de faire un bon stage un jour et devenir autonome pour allier alpinisme et parapente. J’en suis bien loin car je n’ai pas d’expérience de vol en dehors de ces sauts de puce dont un raté mais les sites visités sur le sujet m’ont toujours passionné.
A un jour en vol peut-être…
Alix

Posté en tant qu’invité par remrem63:

2005 : Descente de Roche Faurio, par l’itinéraire Bis de la voie normale (45°). A la fin de la descente de la portion raide, le guide se met à crier. Notre cordée commence à courir : un rocher de la taille d’un bon ballon de football dévalait la pente à toute allure, avec un sifflement impressionant. Il est passé à peu près à l’endroit où nous étions. Malgré cet incident, je n’ai jamais eu l’impression d’avoir frôlé l’accident grave, mais cela m’a permis dès ma 1ère course en montagne d’en mesurer les dangers.

2008: stage UCPA, Verdon, au-dessus du Lac de Sainte Croix. Une grimpeuse part dans une voie et au bout de 3 points, son assureur se rend compte qu’il l’assure… à la main ! Il avait tout simplement oublié le système pour assurer ! Alors heureusement, elle n’était qu’à 3 mètres et n’est alors pas tombée, mais là cette fois je me suis quand même dit qu’on avait évité le pire !

c’est équipé aéré! :smiley:

Posté en tant qu’invité par remrem63:

:smiley:
C’était une façon de parler, je ne me suis pas rendu compte qu’en effet c’était pas très aéré surtout pour une voie du Verdon ! Mais bref qu’importe le nombre de points ou de mètres, fallait pas tomber !

Bonjour Marc,

J’ai d’autres priorités en ce moment mais mon rêve est de faire un bon stage un jour et devenir autonome pour allier alpinisme et parapente. J’en suis bien loin car je n’ai pas d’expérience de vol en dehors de ces sauts de puce dont un raté, mais les sites visités sur le sujet m’ont toujours passionné.
Alix[/quote]
Bonsoir,

Tu signales que tu as visité des sites sur le sujet.
Je te signale que sur ce forum « alpinisme », il y a eu aussi des messages au sujet du parapente en haute montagne, en particulier ici :
http://forum.camptocamp.org/viewtopic.php?id=22437
avec un message et actuellement 167 réponses à celui-ci !

A+ Marc Lassalle

ça me rappelle en SAE quelqu’un qui m’assurait et qui avait mis son système d’assurage sur le porte matériel et non sur le pontet
il s’en aperçoit et me crie « attends une minute ». j’étais à une petite dizaine de mètres du sol, en train de finir une voie en devers, passablement fatigué. je jette un oeil et je vois qu’il avait détaché son mouskif pour le remettre au pontet.
Argghhh!!!
j’ai serré très fort les prises. un initiateur qui passait par là attends qu’il me redescende et lui souffle dans les bronches: on ne l’a pas revu beaucoup ensuite, mais cette année il est revenu et est plus attentif

(à la relecture, ce post est un peu HS car je ne considère pas que j’aurais pu avoir « un accident qui aurait pu me couter la vie »…)

PS: doublement HS puisqu’on est dans le forum « alpi ». désolé…

Posté en tant qu’invité par csv:

Tu es l’avocat du diable.

Dieu n’est pas cruel.

Ezéchiel 33 : 11
Dis-leur: je suis vivant! dit le Seigneur, l’Éternel, ce que je désire, ce n’est pas que le méchant meure, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive. Revenez, revenez de votre mauvaise voie; et pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël?

Dieu n’est pas injuste :
Jean 3 : 16
Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.[/quote]
On ne va pas recommencer, il est vrai… Pour apporter le contrepoids, cependant et pour être court :
"Sanglante Bible, faits divers et faits de guerre dans l’Ancien et le nouveau Testament"de Théodore de Laconis, chez Granger (2006) donne pendant 214 pages des citations des deux livres de la Bible.



Je me fais ici un devoir de ne pas renvoyer aux différents sites sur le Net qui abordent cette question d’un point de vue antireligieux.

Posté en tant qu’invité par neric:

Cet été, en Slovénie dans une course rocheuse pas très dure même si on a été très long.

Une cordée devant nous, sur la fin, on la rattrape, je viens d’arriver sur une vire apres un passage facile que je n’ai pas équipé. Le second de la cordée devant moi est à la rue, complètement cuit, dans la fissure il ne grimpe plus, il rampe !

Et quand on rampe on fait bouger tout ce qui passe, et il finit pas faire partir un bloc de la taille d’une glacière qui se fracture en plusieurs morceaux de tailles conséquentes. Je suis juste en dessous sur ma petite vire, je ne peux pas m’échapper, je me plaque contre la paroi et regarde les cailloux rebondir dans tout les sens en espérant très fort que ça ne soit pas dans ma direction !

Est-ce que ça aurait pu me couter la vie ? C’est l’impression que j’ai eu…

J’ai eu peur, très peur même. Et la sensation, profondément désagréable, d’être pris au piège d’une situation dont je n’étais pas responsable.

A postériori ça fait des histoires à raconter… :stuck_out_tongue:

Salut

Oh! tu peux apporter tous les contrepoids que tu veux (même en utilisant un levier suffisamment grand pour soulever la Terre) mais aucun de ces textes même pris dans leur ensemble n’aura la puissance spirituelle d’un seul verset de la Bible.

Hébreux 4 : 12
Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du coeur.

Salut

Oh! tu peux apporter tous les contrepoids que tu veux (même en utilisant un levier suffisamment grand pour soulever la Terre) mais aucun de ces textes même pris dans leur ensemble n’aura la puissance spirituelle d’un seul verset de la Bible.

Hébreux 4 : 12
Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du coeur.[/quote]
t’ain vachement forte les osties cette année .
:cool:

Posté en tant qu’invité par Hibernatus:

Avril 2007: Quelque part en Suisse à 3800m en ski, à la montée; 30m de chute dans une crevasse. Suivi de 4h, la tête sous les spatules dans 30cm de large.
Sorti au marteau piqueur et à 27°C, par « Air glacier » …
3 jours en réha et 4 côtes cassées en tout.
Je crois que j’ai grillé un joker, non?

Posté en tant qu’invité par csv:

Salut

Oh! tu peux apporter tous les contrepoids que tu veux (même en utilisant un levier suffisamment grand pour soulever la Terre) mais aucun de ces textes même pris dans leur ensemble n’aura la puissance spirituelle d’un seul verset de la Bible.

Hébreux 4 : 12
Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du coeur.[/quote]
Salut cher Mai.
Ce n’est certes pas à toi en personne que je veux ici apporter un contrepoids, mais au site et à son équilibre. Je voudrais simplement en profiter pour dire toute la différence qu’il peut y avoir entre une utilisation superstitieuse et dogmatique de la Bible ( je prends un verset, et j’en comprends -ou plutôt j’en interprète- le sens directement, en fonction de mon humeur du moment, et une compréhension plus rigoureuse et aussi plus humble dans ses prétentions. Je peux toujours utiliser le texte de la Bible pour lui faire dire ce qui me plaît- c’est ainsi qu’on relit tous les dix ans les versets de Nostradamus pour y découvrir après coup qu’il avait prédit l’actualité qui vient de se dérouler …
Je sais qu’en ce moment, tu ne regardes pas la série sur « l’Apocalypse », qui passe sur Arte, et qui tente d’avoir cette rigueur en donnant la parole à divers théologiens et historiens, qui confrontent leurs interprétations et démontrent qu’on ne peut comprendre les textes bibliques sans comprendre le contexte historique qui a présidé à leur écriture par des hommes marqués par leur époque et surtout par des conflits religieux qui nous sont aujourd’hui totalement étrangers. …
J’avais écrit un long développement que je supprime ici, à propos du texte grec d’Apollos : l’épître aux Hébreux, que tu cites. Je m’arrête, car j’ai fait déjà un gros hors sujet sur ce beau fil, plus sérieux et plus grave que ces broutilles…
Bien à toi,
csv

Posté en tant qu’invité par Hier soir:

Hier soir, à la salle Espace Vertical de Saint martin d’hères, j’grimpais une 6b, quand j’entends: zzzzzzzzzzzzzziiip spooooooonk… Je tourne la tête, un gars a fait une chute de 6m (l’était à l’avant dernière dégaine).
Le sponk c’était le contact avec le béton.

Bon, ensuite il était conscient, mais ca fait tout bizarre de voir les pompiers.