Avez vous déja eu un accident qui aurait pu vous couter la vie?

Posté en tant qu’invité par Avril 2007:

Pour ma part, c’était avril 2007 et, (ne rigolez pas SVP…) c’était à la Tournette (pas très engagée pourtant mais bon…). Montée tranquile, casse-croute au sommet puis redescente sur un sentier bien dégagé et non enneigé et là, patatra, je me prends les lacets de chaussure dans mes batons de marche (si si si…), résultat je tombe sur le côté par dessus le sentier herbeux et atterris sur un bout de neve sur lequel je glisse un long, très long moment en prenant de plus en plus de vitesse (piolet et crampons dans le sac - si si si). Ma chute s’arrête « miraculeusement » net au bord d’une petite falaise d’une vingtaine de mètres (je me rappelle encore mes pieds qui pendaient dans le vide…) grâce à une langue de rocher d’environ 50 cm de large non recouverte de neve.

Conclusions : quelques jolis bleus et brulures mais rien de cassé et une belle frayeur !

Morale : Ce n’est pas parce que c’est a priori facile et pas engagé qu’il n’y a pas danger => Manque de concentration quand tu nous tiens !!!

[quote=« Hibernatus, id: 822451, post:138, topic:58513 »]Avril 2007: Quelque part en Suisse à 3800m en ski, à la montée; 30m de chute dans une crevasse. Suivi de 4h, la tête sous les spatules dans 30cm de large.
Sorti au marteau piqueur et à 27°C, par « Air glacier » …
3 jours en réha et 4 côtes cassées en tout.[/quote]
Oh le joli surnom… bien adapté à la situation !

Perso, un « quasi-accident » un poil ironique : une chute de pierre qui m’a frôlé la carcasse à la Pointe de la Pillatte (voui-voui, vous avez bien lu, à la pointe de la pillatte) : après un parcours sur glacier où l’on met 25 fois le pied dans une crevasse, je me paie le luxe de tendre mon épaule pour presque recevoir une pavasse d’au moins 20kg, juste sous le sommet (ben oui, ya que les 2m sommitaux qui sont rocheux)…en gros, il n’y avait qu’un mètre carré sur toute la course où il est possible de prendre une pierre sur la tronche…comme quoi !!

Posté en tant qu’invité par Lecteur de voici:

[quote=Marc Lassalle]Je te signale que sur ce forum « alpinisme », il y a eu aussi des messages au sujet du parapente en haute montagne, en particulier ici :
forums/viewtopic.php?id=22437[/quote]
Je m’étais arrêté dessus lors de sa sortie et je le recherchais justement hier.
Merci pour le rappel.

Posté en tant qu’invité par marie:

Tu es l’avocat du diable.

Dieu n’est pas cruel.

Ezéchiel 33 : 11
Dis-leur: je suis vivant! dit le Seigneur, l’Éternel, ce que je désire, ce n’est pas que le méchant meure, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive. Revenez, revenez de votre mauvaise voie; et pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël?

Dieu n’est pas injuste :
Jean 3 : 16
Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.[/quote]
dieu n’est pas cruel, il est sadique
heureusement que son existence n’est qu’un bobard pour enfant au même titre que le père noël !
:stuck_out_tongue:

Pour moi:
Chutes de pierres déclenchée par une cordée à la descente de la Pointe Emma (2002)
Pour mes coéquipiers:
Chute de pierres déclenchée par une cordée à la Dent d’Orlu (2006) (En fait c’est surtout le gars qui m’assurait qui a vraiment failli se les prendre)
Chute de pierre (énorme pavasse) à la descente du Grand Bleu (Fournel) en 2007, probablement déclenchée par le dégel

Dans tous les cas, le casque aurait pas servi à grand chose…

[quote=« fr4nço1s, id: 822319, post:133, topic:58513 »]ça me rappelle en SAE quelqu’un qui m’assurait et qui avait mis son système d’assurage sur le porte matériel et non sur le pontet
il s’en aperçoit et me crie « attends une minute ». j’étais à une petite dizaine de mètres du sol, en train de finir une voie en devers, passablement fatigué. je jette un oeil et je vois qu’il avait détaché son mouskif pour le remettre au pontet.
Argghhh!!!
j’ai serré très fort les prises. un initiateur qui passait par là attends qu’il me redescende et lui souffle dans les bronches: on ne l’a pas revu beaucoup ensuite, mais cette année il est revenu et est plus attentif

(à la relecture, ce post est un peu HS car je ne considère pas que j’aurais pu avoir « un accident qui aurait pu me couter la vie »…)

PS: doublement HS puisqu’on est dans le forum « alpi ». désolé…[/quote]
Bof… j’ai connu un pote ('fin, une connaissance) qui s’est tué en tombant de trois mètre d’une échelle, donc oui tu risques ta vie dans une telle situation, même s’il faut un gros coup de débol j’en convient.

Pour ma part, un téléviseur qui m’a raté de deux bon mètres en falaise, mais qui a raté mon assureur de 20 bon centimètres. heureusement d’ailleurs parce que la surprise m’a fait ripper et prendre un joli plomb (enfin, deux mètres objectifs, mais en échelle adrénaline beaucoup plus).

certes certes
mais pour resituer mon anecdote , c’était en SAE, avec tapis de mousse en bas
pas de gros risque…

La moitié des accidents mortels dans le bâtiment par suite de chute surviennent sur des chutes de moins de trois mètres, dont un quart la victime ayant les pieds au sol :frowning:
Suffit de mal tomber, en plus pour peu qu’il y ai un objet antipathique qui traîne par terre.
D’où l’importance de la parade tant que le copain n’a pas mousquetonné le premier point …

Posté en tant qu’invité par Joe Simpson:

Grave…

Posté en tant qu’invité par Simon Yates:

Moi non mais mon pote oui… C’était dans la face ouest du Siula Grande.
Tiens merde, j’avais pas vu ton post Joe!

Vais p’tet me la fermer moi du coup…

Posté en tant qu’invité par bouton d or:

ben j ai failli y passer 3 fois de très très près…enfin j aurais pas du survivre en fait…mon médecin m a surnommée la ressuscitée, et ben c était pas en montagne… :stuck_out_tongue:
voilà je continue à me dire que quoi qu on fasse quand notre heure est arrivée que l on soit sous sa douche ou en haut d un sommet, y a rien à faire ou à dire.
c est pour ca que je trouve déséspérant les gens qui se gachent la vie pour des broutilles…ou qui les provoquent.
L important aussi c est de ressentir les choses et faire confiance à son intuition, d apprendre à écouter…

ma contribution a deus sous
une chute de 30m en parapente…au sol …voile fermée…impact très violent presque a plat dos,immobilisation integrale dans un coquille;et bodyscan integral pour desseler le pire … la plus longue attente de ma vie…j attendais un sale verdict…les medecins chuchotaient derriere moi …1 petit millimetre manquait pour une paralysie des quatres membres… :frowning:

chute a plat dos dans une crevasse en monoski,l hiver dernier,un pont de neige a cédé,je suis tombé en arriere,vison d horreur du ciel bleu qui s’eloigne tres vite, on se demande combien de temps ca va durer cette chute…j’ai rebondi a plusieurs reprises sur les paroi ,le pont de neige m 'est finalement tombé dessus,me boquant au fond,a peu près 6 ou 7 metres deprofondeur et me remplissant le nez de neige et je respirais donc de l’eau…
le plus dur a été de se degager de la dedans car je n arrivais pas a dechausser les fixations sans securité,et un de mes bras etait coincé sous la neige,heureusement qu il me restait un baton en main pour gratter la neige humide et lourde qui me bloquait au fond
dans les deux cas …je me suis dit … c’etait pas mon jour …
le choc le plus dur a gerer est le psychologique en fait plus que le choc mecanique …

Posté en tant qu’invité par contant:

au debut des années 2000 j’avais ete faire une rando au mois de mai au dessus de la colombiere…à l’epoque j’avais jamais ete au col du rasoir.je connaissais juste la rando du lac de peyre .
je m’engage dans le chemin qui prend la direction du jalouvre,mon but etait de remonter la combe du rasoir jusqu’au columeme nom…la 1er partie ne pose aucun probleme jusqu’a ce que je touche les premiers nevés.malgré cela je continue jusqu’a ce que je vois le passage du rasoir .pour eviter les nevés je m’engage dans la pente sur la droite au pied de la pointe blanche.
la montée est difficile entre pierre et touffes de gazon jusqu’a un endroit ou je me trouve bloquer dans la pente en demandant si je devais redescendre ou remonter.j’arrive finalement à contourner la difficulté qui me bloquait et poursuit la montée comme je peut.
je finis par rattraper le sentier de montée à un peu plus de 100 metre du col du rasoir.
j’arrive au col et vois 2 bouquetins…je regarde le paysage et me dit que je n’ai pas envie de revenir su r mes pas pour revenir à la colombiere…je decide de descendre sur le versant nord du rasoir pour faire la boucle en passant par le col de sosay,le lac de lessy et franchir le col au pied de la pointe verte pour rattrapper le haut du chinaillon puis prendre un sentier qui coupe les lacets de la route de la colombiere.
je commence ma descente sans batons de marche dans l’immense nevé du versant nord du rasoir, la neige n’est pas trop dure sur les premiers metres mais rapidement j’arrive sur de la neige de plus en plus dure mais malgré cela je continue…à un moment mes chaussures n’accroche plus et je tombe sur les fesses et glisse sur la neige cmme en luge en allant de plus en plus vite.ça va de plus en plus vite et je passe au milieu de pierres heureusement sans les touches…c’est interminable et pense que si ça continue ça pourrait finir assez mal.heureusement à un moment donné la neige fini par se ramollir et je finis par m’arreter.difficile de dire combien j’ai glissé exactement mais probablement plus de 100 metres de denivellé.je repars et continue ma descente en me disant que j’ai eu chaud…le reste de la journée se passe incident et ne pense plus guere à cette glissade.
à mediter

Posté en tant qu’invité par contant:

dire l’année precise est difficile entre 1999 et 2002

Euh, comment dire

Posté en tant qu’invité par contant:

c’est sur qe si on ne fait rien on ne risque risque et encore pas sur…il faut en tirer des leçons des accidents ou des risques qu’on a pris et qui aurait pu nous couter cher

Le coup de la glissade c est malheureusement un grand classique.

Au printemps, on fait une voie dans les cerces, à Tête Colombe, avec mon compagnon de cordée habituel. Les 12 longueurs sont bien déneigées, aucun prob. Sauf que toute la descente est recouverte d’un à 2 metres de neige. Resultat, on galere vraiment beaucoup, c’est long, et sur la fin, on decide de se faire une partie sur le cul pour gagner du temps.

Resultat des opérations, glissade pas tres bien contrôlée, et je me retrouve lancé a pleine vitesse avec une grosse pierre jsute devant moi. J’ai eu le bon reflexe en arrivant a me pousser sur les pieds pour en fait sauter par dessus, mais sinon j’y perdais mes pieds ou, mieux, mes c******.

Comme quoi, même fatigué, même quand on en a vraiment marre, faut tjs se dire que rentrer plus tard et plus fatigué à la voiture, c’est toujours mieux que de pas rentrer du tout, ou de rentrer amoché.

Je profite de la réactivation de ce post pour rappeler que C2C propose d’enregistrer et de repérer les sorties avec incident ou accident car nous apprenons tous les uns des autres, pour la démarche à suivre pour une saisie ou pour consultation tout est expliqué ici.

Descente des Petits Charmoz, traversée du petit glacier, glace vive, des cailloux partout et pour cause ! à peine on arrive de l’autre coté direction le téléphérique de l’aiguille, un bloc énorme tombe dont on ne sait où! et ravage le glacier avec moultes satellites, whoua, 5 mn avant on y étais ! Fin juillet 2009, plus de 30° en vallée, c’est ptete ça ! comme pour les drus.

Sinon avalanche de séracs à la descente du Mt Pourri en Vanoise, le même été 2009 avec ma femme cette fois. On a bien flippé, mais on étais pas sur la voie !

Ca fait beaucoup d’un coup!