Avez-vous déjà croisé un alpiniste de légende ?

Christophe Profit sur la VN des Jorasses, on avait fait toute l’ascension ensemble puisque lui et son client d’un coté, moi et mon guide Andrea Metadelli del’autre avançions au même rythme…il revenait juste de son exploit au K2 avec P. Beghin mais appréciait toujours autant d’e^tre sur une simple VN des Alpes pour la beauté du paysage et le regard brillant de celui qu’il emmenait là haut. En plus il était aussi bavard que moi ! Même eu droit à un selfie.

Sinon Ueli Steck à l’entrainement au dessus de chez lui (lac de Brienz) un WE de novembre. On pique-niquait en famille par une météo maussade, seuls au bord du sentier, il est passé en courant et à tenu à faire une petite pause pour saluer ces courageux enfants…

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Moi à mon âge, je ne connais que des alpinistes de légende et la liste serait trop longue :money_mouth_face:

Et si on a été doublé, ça compte ?!..
Par Christian Trommsdorf dans le Z à la Meije… et ça n’a pas duré longtemps !
(du coup, j’avais presque oublié…)

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Michel Piola en grande voie et couenne
On m’a présenté georges livanos et Guido magnone au salon du livre de Passy
La montée des posettes en compagnie de destivelle
Christine Janin en soirée sponsors
Gedefroy Perroux qui était un ami
En coup de vent JC lafaille (dans la bene) et Patrick berhault (salon du livre)

Clara Morgane au Choucas à Chamonix

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j’y avais croisé aussi Bruno Gouvy… Mais bon, au Choucas, y’avait tout le gratin…

Catherine Detivelle au refuge du promontoire il y a une dizaine d’années. On partait faire la traversée de la Meije et elle partait pour la face sud avec 2 potes.
Tout le monde l’a reconnue j’imagine mais personne n’est venue l’importuner, c’était très bien ainsi.

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Eh ben pas mal tout ça. Et quelques bien gros poissons.
Je remarque quand même très peu d’alpinistes non français, à l’exception très notable de Cassin.
Le mien n’est pas français et c’est un poisson de bonne taille. Mais faut que je vérifie deux trois trucs avant de vous raconter ça.

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Bon si on commence à penser que c’est un grand alpiniste on n’a pas fini… (je l’ai très bien connu, on a grimpé, bivouaqué ensemble, en montagne, dans les calanques, Sainte victoire etc…)

Oui, j’ai croisé quelques uns qui ont été cités.
Je prendrai peut-être le temps de vous raconter…

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Ben oui. Prends le remis qu’il te faudra.
Pas d’autres que ceux qui ont été cités ?

Si aussi ! :wink:

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Fais comme moi. Prends ton temps.
La rencontre ne m’a pas marqué sur le moment. Vraiment rien de spécial. C’est même que quelques années plus tard que je me suis demandé mais qui c’était au fait ? (je le savais sur le moment parce qu’on m’avait dit son nom mais quelques années plus tard je n’étais plus sûr )

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Re.

… Maurice Baquet…

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Août 99, Skardu,
De retour au K2 Motel après la traversée du col de Gondogoro. Le K2 Motel pour ceux qui ne connaissent pas c’était l’étape incontournable de toutes les expés vers le Baltoro et ses 8000 et on y trouve (en 99 en tout cas c’était le cas) des photos dédicacées affichées sur les murs de quelques légendes (Maurice et Liliane Barrard, Jerzy Kukuczka, et bien d’autres…) Bref un lieu chargé d’histoire de l’alpinisme comme il en existe peu au monde.
Je me retrouve dans la salle à manger avec quelques-uns des mes acolytes. Pas grand monde à part nous et à une table à côté un groupe d’occidentaux (7 ou 8 de mémoire) au look barbu typiquement « retour d’expé », Un pakistanais me souffele en déisgnant l’un deux « Very famous climber » et me précise son nom. Ah oui ça sonne, ça me dit quelque chose même si je ne sais plus exactement ce qu’il a fait.
Je finis par m’approcher d’eux et m’adresse à lui, je suis curieux de savoir ce qu’ils ont fait ou ce qu"ils projettent. Il me répond très simplement (on devait parle en anglais j’imagine) qu’ils ont tenté le K2, dans le but si je comprends bien de le descendre à ski mais n’ont pas pu atteindre le sommet faute de créneau météo suffisant. Pfff, loooser. Il me demande en retour ce que j’ai fait comme si ça l’intéressait « Oh just gondogoro pass ». Bon puis voila je crois que ça s’arrête çà peu près là.

Cet épisode ne m’avait pas particulièrement marqué, en fait c’est tout le voyage qui m’avait marqué. Puis plusieurs années plus tard j’y repense et je ne suis plus sûr. Au fait c’était qui? Un nom germanisant…oui mais il y en a quelques unes des légendes au nom germanisant. Deux noms me viennent à l’esprit. Ah mais j’avais écrit un « note book » où je notais tous les soirs les petites anecdotes de la journée, ça doit bien s’y trouver. Et ben non. je parle de tas de choses anecdotiques mais pas trace de ça. J’en viens à me demander si j’ai rêvé…
Quelque recherches sur mon moteur de recherche préféré et je finis quand même par retrouver de qui il s’agit avec quasi certitude.
Vous avez deviné?

image

Euh c’est possible… :slight_smile:

2,3 français cités dans le post dans la benne ou en refuge autour de Cham’, rien d’excpetionnel. Mais je me souviens avoir pris mon petit déjeuner à Skardu avec Gerlinde Kaltenbrunner en 2007 à la table à côté

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A noter que dans le lot il devait aussi y avoir Konrad Auer
http://www.k2news.com/jul99k2.htm
Cf update 7/18/99

Gaston Rebuffat le 2 aout 1982 en face de chez Snell à Cham. Rencontre magique, Un moment sur-réaliste : nous sommes, Philippe, Bertrand et moi, de retour via une dernière benne choppée in-extremis ( le machiniste a arreté la benne qui partait) après avoir parcouru la Bacquet / Rebuffat à l’Aiguille du midi. Découverte du massif, du granit, première voie d’alpi. j’ose à peine le dire ici, pour grimper léger, nous sommes partis en chaussons ( Parragot et EB pour les connaisseurs) juste recouverts de grosses chaussettes pour la descente de l’arête. Knickers, sweat fushia et veste de toile Roggé . le topo, c’est les 100 plus Belles. emprunté à la Maison de la presse peu avant… C’est tout. Au pied de l’arête , on se fait engueuler par un guide … Qui nous passe devant. Qu’on redouble dans la voie, qui essaie de nous redoubler, mais sa cliente coince… Une cordée de 3 emmêlée dans une autre. Découverte des usages et des usagers…
Pour nous cette voie est un mythe , la grande porte d’accès à l’alpinisme que nous voulons pratiquer. Nous sortons de justesse, heureux, comblés mais bien laminés.
45 mn plus tard, nous croisons Gaston Rebuffat en ville. Nous lui parlons de notre aventure et de sa voie. Il s’agace un brin du manque de respect pour le beau livre coincé dans le sac à dos pour grimper. Une dédicace sur la page de garde du bouquin ferme la boucle du bonheur de cette journée initiatique magique.
ça me fait penser que je dois pouvoir retrouver les diapos pour un autre post de l’alpi d’avant par ici sur le forum.
Bertrand, Philippe, dont j’ai perdu la trace, si vous lisez ces quelques lignes…

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