Entièrement d’accord .[/quote]
… surtout si par la suite du trouves 4, 5, 7m entre les prochains 
Ce serait un piége !
Par contre là je suis d’accord…
S’ils avaient eu les moyens de faire mieux… je pensent qu’ils l’auraient fait.
La preuve est que ce sont les grimpeurs eux mêmes qui ont inventé pas mal des systèmes actuels…
-et détourné aussi-
Mais bon… ils ont fait comme ça… ils se sont adapté alors pourquoi ne pas laisser quelques traces de cet époque ?
Tant qu’on laisse le choix !
Mais ce n’est pas la même chose si ce 1er point est à 4m, ou à 7m (essaye de chuter au clipage ;))
PS : 7m, c’est la hauteur de la SAE dont l’accident a conduit au jugement dont nous débattons dans l’autre thread…
On est bien d’accord, un 1er point à 3m et le second à 6m, c’est expo et en plus trompeur ! On parlait de la hauteur du 1er point, mais c’est l’ensemble qu’il faut considérer.
Par contre là je suis d’accord…
S’ils avaient eu les moyens de faire mieux… je pensent qu’ils l’auraient fait.
La preuve est que ce sont les grimpeurs eux mêmes qui ont inventé pas mal des systèmes actuels…[/quote]
Là il me semble que tu te trompes. L’esprit de cette époque post68 était bien de surmonter des difficultés avec un minimum de moyens : c’est à dire 40m avec 6 points est mieux que la même longueur avec 7-8 pts ; voilà l’esprit des ouverures aux 2 Aiguilles quitte à envisager des vols de gde hauteur (15-20m) sur des plombs !! Pour en revenir au sujet initial, si la voie cote 6c+, un 5c à 8 m du sol ne me choque pas (je fais personnellement du 5b, un 4b à 8 m du sol, je passe !) : de plus 8m c’est sans doute une cheville ou une jambe mais pas la vie .
Posté en tant qu’invité par tof666:
Tu as entierement raison. Mais ne crois tu pas que ces voies expos sont une très bonne façon de limiter la place du juridique dans nos pratiques.
Tant que les voies expos/dangereuses existeront, personne ne pourra assimiler l’escalade à de la gymastique.
Ces voies doivent exister pour rappeler que l’escalade n’est pas seulement du physique, de la technique mais également du mental. Chaqu’un est libre choisir son style de voies mais ce choix ne sera possible que si nous continuons à avoir ce genre de voies.
Bof… continuons à nous tuer en escalade pour bien montrer que ce n’est pas de la gymnastique… un peu pervers comme raisonnement !
Tu as entierement raison. Mais ne crois tu pas que ces voies expos sont une très bonne façon de limiter la place du juridique dans nos pratiques.
Tant que les voies expos/dangereuses existeront, personne ne pourra assimiler l’escalade à de la gymastique.
Ces voies doivent exister pour rappeler que l’escalade n’est pas seulement du physique, de la technique mais également du mental. Chaqu’un est libre choisir son style de voies mais ce choix ne sera possible que si nous continuons à avoir ce genre de voies.[/quote]
Tu livres combat d’arrière garde tof : il faut militer pour que la GINAT soit équipée avec dans chaque longueur un point à 4m, puis 7m, puis 11m, puis 16m…etc , enfin nous aurions un itinéraire bien équipé ! Il serait temps que les pratiques en milieu naturel prennent leur indépendance par rapport aux SAE !
Bof… continuons à nous tuer en escalade pour bien montrer que ce n’est pas de la gymnastique… un peu pervers comme raisonnement ![/quote]
Pas d’accord !
Car un jour… on risque de demander la même chose en Montagne…
Plus la limite reste basse, moins on en demandera plus haut 
Les SAE aux normes ISO… bah !?!
La Sainte, Céüze etc… :mad:
Les Drus, le Yose… :mad::(
Non ?
L’aspect historique, quoique discutable, a son importance. On pourrait le qualifier de culturel. Nombreux sont les sites hors de France où un premier point si haut est fréquent. Smith Rock par exemple. Certains s’exposent, d’autres stick-clippent, d’autres ne grimpent pas ces voies-là.
Je pense vraiment qu’il faut respecter ce style de grimpe. Et le mentionner dans les topos, afin que les grimpeurs ne se déplacent pas inutilement si ce style les rebute. J’avoue que ça m’embêterait de faire des kilomètres et de tomber là-dessus, car je n’aime ni « engager » ni « m’exposer ».
Posté en tant qu’invité par tof666:
Ton exemple de la Ginat est particulièrement interessant :
400m de pente de neige/glace « relativement facile » à gravir sans trop poser de protections pour arriver au pied des difficultés.
Un parrallèle avec les 7m sans spit en 5c pour une voie en 6c+.
Je ne connais pas la voie qui est à l’origine de la discussion. Mais si le haut est en 6c+ engagé de la grande époque, les 7m en 5c sans spit ne sont qu’une aimable marche d’approche que doivent savoir faire tous les grimpeurs souhaitant s’engager dans ce genre d’itinéraire. Les 7m sans spit en 5c permettent juste de se concentrer durant l’approche.
[quote=tof666]Ton exemple de la Ginat est particulièrement interessant :
400m de pente de neige/glace « relativement facile » à gravir sans trop poser de protections pour arriver au pied des difficultés.
Un parrallèle avec les 7m sans spit en 5c pour une voie en 6c+.
Je ne connais pas la voie qui est à l’origine de la discussion. Mais si le haut est en 6c+ engagé de la grande époque, les 7m en 5c sans spit ne sont qu’une aimable marche d’approche que doivent savoir faire tous les grimpeurs souhaitant s’engager dans ce genre d’itinéraire. Les 7m sans spit en 5c permettent juste de se concentrer durant l’approche.[/quote]
Alors va y faire un tour : quand je grimpais 
il me semble l’avoir faite, ça ne devait donc pas etre si dur : il y a dans le secteur le Medius et supermedius qui sont un bon cran au dessus.
Pour ta comparaison, oui c’est bien vu. C’est exactement ça.
Au fait Tetof, as tu vu le dossier sur la Noire dans Vertical de janvier (ou une autre revue). Je ne savais pas que Gilles Modica avait fait l’une des premieres A/R de l’arete sud dans la journée : il faisait partie des forts grimpeurs de la Sainte en son temps !!
Je te poste une carte sur ton mail
Michel,
C’est bien ça et il ne me semble pas obsolète de garder quelques « voie » de cet époque où les grimpeurs n’étaient là qu’en pensant à leurs objectif… en Montagne.
-c’était l’école de l’escalade-
Même si l’escalade a divorcé de l’alpinisme (lui… non !!), c’est bien de savoir d’où elle vient.
J’oserai jamais faire une chose pareil …
On ne vous parle pas d’échelle à poule ou à spits !
Juste d’éviter au mieux retour au sol et crash sur une vire…
Putain mais faut le répéter combien de fois qu’entre ces 2 extrêmes, expo et asceptisé, il y a engagé ? :o
Evidemment !
Mais des points bien placés et pas trop haut ? ça ne te tente pas ?
Non mais je rêve, c’est soirée mauvaise foi ou bien ?
De toutes mes pratiques, c’est bien la grimpe non équipée en montagne que je préfère.
Si on pense qu’il faut la défendre jusque sur nos falaises (et tu as sans doute raison), alors ce sont des couennes TA qu’il faut laisser sur nos sites, comme près de chez moi en Allemagne (Baden, Palatinat).
Mais pas des batardises où on grimpe en solo par petits épisodes…
Si, mais si il n’y a pas, je viens pas me plaindre sur un forum.
Il est certain que ne rien dire est le moyen le plus sûr de ne pas faire bouger les choses.
si une voie est exposée et qu’on le sent pas, faut pas y aller, même si la ligne est superbe Par contre, il faut aussi voir que certains trouvent leur plaisir dans ce genre de voie et ce malgré le risque. Perso, j’ai tendance a aprécier une voie engagée qui me laisse un souvenir prenant si c’est expo, je prends mon but et je vais voir ailleurs 
C’est dommage de parler de sainte victoire comme si c’était une falaise comme une autre…
C’est avant tout un site exceptionnel pour apprendre à faire de la montagne… pas pour faire des perfs… pas pour grimper a son niveau max.
Il n’y a pas de mal à descendre d’un chiffre dans son niveau…
Quand « aux prises qui cassent »… ailleurs peut être mais là non : un plat ça ne casse pas.
Et puis… il y a quand même tout ce qu’il faut pour grimper ailleurs : raler parceque la petite falaise école d’a coté n’est pas bien équipé… admettons… mais là, on parle de la montagne Sainte Victoire, pas de la couenne d’a coté.
Pour faire de la montagne… spitée ? mouais… pas convaincu !
Grimper en montagne, ce n’est pas exposer la viande, mais se protéger intelligemment : sangles, coinceurs, pitons…