Parce que tout simplement si on répond directement au sujet sans aucune improvisation, dans chaque discussion, il n’y aura que 2 ou 3 réponses, on va vite s’ennuyer
Assurer le leader en cas de perte du système d'assurage
Ça me rappelle les tchèques qui exposaient comme des malades sur boules de nœud dans leurs tours de grès, « les grimpeurs tchèques sont très forts » dis je, « il ne reste que les forts, les mauvais sont morts » me répondit très sérieusement mon ami tchèque…
Les «bolts» ont fait leur apparition et la ceinture de sangle uniquement à la taille est utilisé.
L’assurage sur corde à simple est toujours sans outil spécifique
10 années plus tard P. Edlinger passe par là avec huit et baudrier moderne.
C’était le système d’assurage des grimpeurs allemands dans l’Elbsandsteingebirge. Je ne sais pas si ça se pratique encore.
Il semblerai bien que nos amis américains à l’époque aient importé la ceinture utilisé au Elbsandsteingebirge.
S . Wunsch dit être étonné de ceux qui font des chute de plus de 20 pieds avec ce système.
Peut être fait il allusion aux tchèques …
Chute qu’il n’envisage pour lui qu’avec circonspection dans ses tentatives de réalisation en libre.
Au Elbsandsteingebirge les « bolts » n’étaient pas utilisés et je ne le sont toujours pas il me semble.
Prudent et pragmatique S. Wunsch.
Il a dû vivre longtemps
Extrait de son entretien :
« Malgré son utilisation calculée des chutes de leaders sur le Kloeberdanz et le toit Psycho, Steve Wunsch est un grimpeur conservateur selon les normes de 1976, et il est très calculateur quant au moment où il accepte de répéter les chutes en tête . Le mouvement devait être proche de la protection, et dans une situation où il ne risquait pas de heurter quoi que ce soit en chutant. Dans « Jules Verne », il n’a fait aucune chute en tête et a fait preuve d’une remarquable capacité à enchainer des mouvements de 5.10 non protégés. Certains grimpeurs contemporains sont prêts à faire des chutes de vingt pieds sur des protections, et ont la capacité de rester en contrôle. Wunsch, âgé de vingt-neuf ans en 1976, ressemblant un peu au vieil homme des montagnes et démontrant la rapidité de l’évolution de l’escalade moderne, ruminait : « je trouve fantastique que certains jeunes grimpeurs puissent faire des chutes de vingt à trente pieds et garder le contrôle".