Assurer d'une main

#67

Effectivement c’est intéressant. Je pense en effet que je sous-estime le choc que l’assureur peut prendre contre la paroi. Mais du coup ça me pose question concernant la manière dont on installe le descendeur sur le relais. Avec un relais triangulé simple comme couramment pratiqué en GV je vois deux solutions:

  1. Sur le primaire du relais. Avantage: le descendeur reste relié aux deux points et sollicite les deux. Inconvénient: le point n’est pas fixe et pour peu que l’assureur soit vaché au relais, il va quand même se faire bien secouer.
  2. Sur un des points du relais. Avantage: le descendeur est vraiment fixe et l’assureur ne sera pas tiré en cas de chute du grimpeur. Inconvénient: la chute est encaissée sur un seul des deux points et en cas de rupture de celui-ci, le choc sur le second point sera très fort car il y a extension complète de la sangle.

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#68

j’aime pas ce truc avec 2 noeuds, perso j’en fais qu’un. Si un point pète ça fait moins de choc sur le 2è.

Je mets l’assureur sur un point du relais.
Similaire à ça

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#69

Oui, mais ça ça marche surtout quand les deux points sont l’un au dessus de l’autre, non? Or en GV équipée les deux points sont souvent au même niveau.

#70

L’assurage au relais fonctionne bien sur relais aseptisé, sinon il faut faire un « relais point fixe » et pas le relais triangulé classique.
On en a déjà beaucoup (trop) débattu sur ce forum, mais si tu souhaites te former, c’est sur le terrain avec un formateur compétent que ça fonctionne :wink:

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#71

Selon l’illustration, le primaire équilibre les efforts sur 2 points seulement pour assurer le second ! Si tu utilise ce même primaire pour placer l’assureur, ça ne fonctionnera plus de la même manière : c’est ce que tu décris en « 2 » . Je pense qu’Il faut installer le relai en tenant compte du fait que l’effort vient du haut (ici, sangle plus courte entre les 2 points et l’assureur placé sur le point 2) . On rencontre parfois des points déjà reliés pour le rappel par ex. : un aménagement est à prévoir. L’inconvénient sera de changer de place l’assureur pour conserver la répartition des efforts tantôt en assurant le second (1) et tantôt lorsqu’il va repartir en tête (2).

#72

C’est peut-être dans la vidéo mise ensuite en ligne par @Reveric qu’ils expliquent ça, mais il semble logique que le point fixe soit justement « fixe », pas mobile.
Donc tu as les avantages du point 1 et ceux du point 2 sans leurs inconvénients, car pas de sangle longue pour « balancer ».

#73

Oui, c’est aussi ce qui me semble le plus logique mais dans ce cas tout le choc est encaissé sur un seul point, ce qui me semble pas optimal…

#74

Je n’ai pas grande notion de méca / physique et ne fais pas d’essais dans mon salon, alors j’essaye de faire confiance à ceux qui ont fouillé le bin’s…
Comme disait @Rob.Bonnet au-dessus, ça vaut le coup de chercher les bonnes références plutôt que de supposer (je me permets de dire cela parce que j’ai fait et fais surement encore plein de conneries, mais je crois avoir la certitude de n’en avoir aucune)

#75

ça me parait compliqué que le choc soit bien réparti entre les deux points dans ce cas de toute façon.

Ce que je trouve bizarre c’est que l’assurage du 1er depuis un relais est très peu abordé dans les formations.
Ou même sur les sites très complets, genre secoursvertical il n’en est pas fait mention.
J’imagine que la méthode assurage du 1er au pontet reste la plus utilisée et enseignée.

#76

L’assurage du leader au relais se fait depuis longtemps dans d’autres massifs alpins, mais en France ça fait 4-5 ans que c’est d’actualité, donc encore peu répandu en effet.
Et pour être utilisé correctement, ça s’apprend sur le terrain avec un formateur sérieux :wink:
Pour ma part, j’y suis passé depuis 3 ans en systématique (sauf situations où ce n’est pas approprié) et je ne reviendrais dessus pour rien au monde. Je fais assurer mes clients comme ça également et ça marche très bien, sans difficultés, et avec plus de sérénité et sécurité pour moi👌

#77

ah j’ai trouvé le document complet du DAV.


Bon c’est en allemand mais perso j’ai pas de soucis avec cette langue.
J’adore leurs dessins :smiley:

En anglais, quelques points sont abordés ici

Perso je grimpe toujours avec une longe double réglable ce qui nécessiterait un peu d’adaptation car ce n’est pas abordé dans les docs.

Ce qui me parait compliqué dans de nombreux cas est l’ajout d’un point d’assurage bas pour « mettre en tension » l’ancrage.

Egalement ils ne précisent pas ce qu’ils utilisent comme sangle cousue.
D’après les dessins c’est plutôt des « grosses » sangles en polyamide. Les sangles dyneema ayant toujours le soucis que les noeuds glissent j’imagine (mais c’est pas précisé).

#78

Le point « inversé » ne sert pas si souvent si tu fais un relais adapté, « point fixe ».
Encore une fois, plutôt que de débattre sur un forum et regarder des schémas et vidéos, il faut apprendre sur le terrain !!
Avec mes clients en 1h c’est bétonné, avec un apprentissage fiable et vérifié :wink:
Alors que ce que tu apprends sur le net n’est pas nécessairement fiable et surtout rien ne te garanti que tu as bien compris…

#79

ça parait quand même utile en cas de points douteux ou qui peuvent être chargés que par le bas genre béquets, ce qui est très courrant en alpi

oui, encore faut-il trouver un formateur qui maîtrise le truc

tu les fais où tes formations ?

#80

lui à l’ENSA, et maintenant il les donne :wink:

#81

Ah c’est bien c’est pas loin de chez moi.
Y’a des formation ouvertes au particuliers ?

#82

Il y a des professionnels de la montagne, Guides ou BE qui peuvent te former à celà. Potentiellement même des encadrants club mais on est beaucoup d’encadrants club à être dans la situation de devoir nous former nous même avant de transmettre

#83

faut que je trouve un guide tout frais sorti de l’école alors :smiley:

Ou alors je vais faire un tour dans les alpes bavaroises où ça doit être au point depuis plus longtemps.

Y’a des jolis trucs

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#84

Pas de formation à l’ENSA pour les particuliers, mais avec un guide ça se fait bien :wink: en précisant bien tes attentes car tous les guides ne sont pas encore formés/sensibilisés à ce sujet (c’est au programme du nouveau cycle de recyclage des guides qui va durer encore 5 ans), et tous ne l’utilisent pas.
Pour ma part je fais des formations « sur mesure » autour de Chamonix ou Grenoble si ça t’intéresse :+1:
J’espère qu’à moyen terme (10 ans ? ) cette technique sera passée dans les standards, c’est vraiment un gros apport comparé à tout ce qui s’est fait depuis que j’ai appris l’escalade/alpinisme :sunglasses:

#85

Bah oui ça m’intéresse, si jamais envoie moi un MP.
merci.

C’est pas facile de trouver des formations « avancées », donc où on apprend pas à faire un machard ou poser un friend.
Peut-être qu’à la formation sécu de la chamoniarde c’est abordé ?

#86

Bonjour Rob,

Lorsqu’on assure au relais, il semble que le système d’assurage est placé sur le point du bas. Intuitivement je l’aurais mis sur le point du haut. Une raison pour cela?

Amicalement,

Luc