Appel pour la pérennisation des sites d'escalade en France

On devrait pouvoir trouver les chiffres concernant un budget piscine, mais à mon avis les entrée payantes ne doivent pas couvrir 10% de la dépense.
Pour une falaise municipale gérée, entretenue, voire gardée, avec parking, sanitaire, buvette, location de matos, vente de produits locaux, cours, etc, un ticket journée à 5€ voire 10€ ne me choquerait pas. On est encore loin du tarif d’une salle comme Climb’up à Lyon.
Il faudra peut-être en passer par là dans les années prochaines et les autres falaises seront abandonnées ou leurs statuts ne permettra pas à un grimpeur « sauvage » de se retourner contre le propriétaire en cas d’accident.

Pas faux. Maintenant, est-ce qu’une commune à intérêt à interdire des falaises - au-delà de l’aspect juridique qui est source de débat à n’en plus finir comme à Buoux ?

Oui, s’il y a des risques évidents pour l’utilisateur, trouble de l’ordre public ou contraire à la protection de l’environnement. Non, si elle voit un plus grand intérêt à organiser l’activité pour le bien de la commune. Pas mal de communes ont déjà fait leur choix sur l’intérêt de développer les activités de pleine nature. En achetant mes deux topos de Pen Hir à l’office du tourisme cette année, j’ai plutôt eu l’impression que l’activité était encouragée.

Scénario d’horreur pour moi. Je ne mettrais pas les pieds dans ces endroits.

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Je n’ai jamais dit que je validais ce mode de fonctionnement dans ma propre pratique et je te rejoins à 100%.
Toutefois, force est de constater que non seulement c’est peut-être ce qui se profile, sans perdre de vue que certains dimanches de printemps, dans certains coins (Orpièrres le premier qui me vient à l’esprit), on est déjà en plein dedans !

D’autant que là, outre l’aspect philosophique, on tombe en plein dans le « j’ai payé donc j’ai droit ».
Bref, quand je vois comme ça tourne, l’escalade maintenant, je suis bien content de ne presque plus grimper. De toute façon, à mon age…J’ai commencé dans les années 65; on ne se faisait pas chier avec tout ce bordel (passez moi l’expression).

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Francois!

Je te cite mais ce n’est pas destiné uniquement à toi.
Et si… Les falaises n’était entretenues que par les grimpeurs eux-mêmes ?
Évidemment ce seraient surtout les clubs locaux qui au lieu d’organiser un énième week-end grimpe, organiseraient un week-end nettoyage.
Je suis quelqu’un de simple, quand je lis site naturel d’escalade, je tilte sur le naturel. Sinon autant bétonner les hauts des voies, creuser les prises à dégaines et relais, installer des escalators… J’oubliais un toit ou un velum.

c’est le cas. je ne comprends pas le sens de ton intervention

Si les falaises sont entretenues par des clubs ou des groupes de grimpeurs, quel est donc le rôle de la ffme ?
Et pourquoi alors est-ce elle qui prend les risques juridiques si elle ne fait rien sur la falaise ?
Mon intervention est vraiment naïve, pour une fois

les grimpeurs n’agissent pas ( et heureusement) en leur nom propre. il s’agit de l’initiative de club ou de CT… qui sont les derniers maillons d la FFME.

Ok

:joy::joy::joy::joy:

ben dans la majorité des cas, les retombées de la grimpe sont assez faibles localement, surtout dans des bleds ou il n’y a plus de commerces
(je parle pas du verdon ni d’orpierre etc…)

J’équipe depuis quelques années et je me suis toujours demandé à quoi ça sert ces conventions. J’ai commencé par ajouter des voies dans des sites existants et maintenant j’essaie de développer de nouveaux sites. La démarche « normale » c’est déjà de trouver qui est propriétaire du terrain et lui demandé l’autorisation. Une fois je suis tombé sur un particulier enthousiaste, et une autre fois sur le maire de la commune plutôt positif aussi. Aucun ne m’a parlé de responsabilité…Dans le Vercors il faut maintenant parler de ses projets d’équipement au parc et aux naturalistes. Là encore je n’ai rencontré que des gens « normaux » et positif. La fédé est au courant, peut-être qu’elle me donnera du matos. Il n’a jamais été question de conventionnement. Peut-être que ces deux sites verrons le jour sans convention et tout ira bien, comme déjà de nombreux autres sites non conventionnés.

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Exemple concret d’une collaboration récente entre Comité Territorial FFME et bénévoles pour l’entretien d’une falaise:

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Salut,
Club CT licencier c’est les premiers maillons, une fédé sans licenciers ça n’existe pas.
C’est peut être une vue de l’ esprit…?
Après le calcul pour une petite commune sans aucune retombée financière sera d’investir 1 fois pour déséquiper plutôt que de devoir traiter avec des bénévoles tout les ans.

C’est pour cela que les communes " ne traitent pas avec des bénévole tous les ans" mais sur des plans de développement pluri annuels avec des acteurs bien identifies et reconnus dans les milieux associatifs ou professionnels. De mon expérience, les communes sont attachées à leurs sites d’escalade, déjà parce que les voies font partie du patrimoine de la commune, ensuite car elle attendent de l’escalade, de l’organisation sportive pour les jeunes, des retombées symboliques en terme d’image, de dynamisme, d’attractivité et , sans doute de façon un peu sur estimée, vu les usages dans certains milieux de la grimpe, de retombées pour le commerce local ( petite alimentation, gite). par contre elle souhaitent rencontrer des interlocuteurs crédibles. Pas des aventuriers de la perceuse.

Heureusement qu’il y en a eu des aventuriers de la perceuse…et j’espère qu’il seront encore nombreux.
Donc je résume ta pensée des interlocuteur sérieux en gros les CT ou des pros? qui font appel à qui? à leur(s) salarié(s) si elle en ont? ou à des bénévoles (clubs) pour des journées nettoyage.
Pour ce que j’en vois dans mon coin le CT à 1 salarié à mi-temps et plus de 50 falaises conventionnées soit tu embauches superman et la ça roule sinon tu bosses avec un pro a qui faudra bien expliquer que si il y a un problème ça responsabilité sera surement mise en question (la j’imagine les tarifs)
Et même avec la meilleur volonté du monde garantir qu’après un entretien personne pendant un an ne prendra un caillou sur la tête c’est faire un sacré pari sur l’avenir et c’est boiteux comme système car au premier carton sur un site entretenu qui sera responsable? la commune qui se retournera contre le CT ou le professionnel.

Rien que de plus normal.
Par contre , d’accord avec toi, face à l’ampleur de la tache d’entretien, notamment pour les grands sites d’escalade, il devient impératif que les CT puissent embaucher plus de salariés.

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