Comme tu l’as écrit : pas d’augmentation de cette somme dans l’année. Mais l’assureur ne peut, voir ne doit pas perdre de l’argent, et récupéra donc, tôt ou tard, cette somme (avec les intérêts).
Appel pour la pérennisation des sites d'escalade en France
Et en dehors des zones touristiques (soit la grosse majorité des sites je pense) ?
Qui va assumer la responsabilité en tant que gardien de la chose si la loi n’évolue pas ?
Je ne sais pas. C’est du cas par cas avec toutes les variantes possibles. Faut voir ce qu’ont donné les falaises déconventionnées , s’il y en a eu.
Vu que peu de grimpeurs sont licenciés et que parmis ces licenciés très peu grimpent dehors, je ne pense pas qu’une augmentation significative soit une option envisageable pour la ffme. En tout cas pas si elle se met comme mission de défendre au mieux l’intérêt global de ses membres.
Ce qui me conforte donc dans le fait d’avoir signé cet appel. J’espère qu’il pourra aider à faire avancer les choses et à clarifier tous ces flous. Et à sécuriser juridiquement les choses pour tout le monde afin que la pratique de la grimpe puisse rester aussi ouverte qu’elle l’est actuellement.
Je ne grimpais pas encore à l’époque des discussions liées au conventionnement, mais il me semblerait logique que chaque grimpeur prenne ses responsabilités et éventuellement son assurance, et c’est tout !
Si je tombe dans un fossé en courant et que je finis en fauteuil, mon contrat d’assurance prévoit de prendre en charge une partie des coûts médicaux et une indemnité liée à mon handicap, pas d’attaquer la ddt pour mauvais fauchage. Du reste, je n’avais qu’à mieux regarder !
Que l’équipeur ait une part de responsabilité si le point est mal posé me paraîtrait normal, même si c’est compliqué à gérer. Mais le propriétaire de la falaise et la fédération, non ! La fff et les communes ne sont pas responsable des entorses dues à des trous dans le gazon, si ?
Le propriétaire, uniquement le propriétaire.
Dans le 65 où tous les sites ont été déconventionnés (il y a 6 ans?), les communes qui se sont renseignées ont pris des arrétés municipaux interdisant la pratique.
La majorité des communes ne sont pas trop au courant des risques encourus.
Le conseil départemental (dans le cadre de la CDESI) avait fait une petite tentative pour signer des conventions tripartites (commune, CD, Fédé) mais c’est tombé à l’eau.
Et donc, l’équilibre est fragile et au prochain accident dans le département, l’interdiction totale nous pend au nez…
tu plaisantes, je pense ?
Tu voulais probablement écrire 6 000 ce matin.
Bonjour Tintin, cette pétition là ne fera rien avancer du tout. Les gens vont signer et après?
Le Antoine anonyme, il va faire quoi derrière ?
Sur change.org, les gens signent comme ils likent ou twettent…(et chouette, plein de ficjhiers d’adresses à vendre ;-))
Au mieux ça montre qu’il y a des grimpeurs concernés quand même heureusement, mais ça c’est logique, ça réveille un peu, quand tu brandis que bientôt tu ne pourras plus grimper
Mais quand tu lis ce genre de commentaires de signataires " Je grimpe… en grande partie dans les parcs régionaux et les zones natura 2000, biotop…etc, là où se trouve l’avenir de l’escalade pour les jeunes."…c’est pas gagné ! (et untel qui signe pour son fils qui grimpe etc…)
Des choses sont en train de se faire, que vous ne soyez pas au courant ne veut pas dire que rien ne se fait ! Et la ffme est toujours la fédération en charge des SNE pour l’instant…
Et puis si tous les signataires étaient licenciés, ce serait bien effectivement !
Et tant qu’à faire , si vous êtes d’accord avec Greenspits, puisque tout ce qui est sur cette pétition sont des problématiques évoquées dans leurs articles , adhérez à l’asso !!!
Et puis achetez les topos des CT et des ouvreurs !!!
Du concret pour les falaises
(l’un n’empêche pas l’autre, je vous l’accorde)
Bonne journée
C’est précisément l’assurance des deux grimpeurs-euses de Vingrau (dont un est guide) qui ont porté plainte.
Est-ce toujours l’histoire des bonnes et des mauvaises pétitions ?
Cette pétition montre déjà qu’il est possible de « mobiliser » des milliers de personnes, en quelques jours, sur une thématique escalade. Comme toutes les pétitions, à fortiori sur internet, cette pétition ne remplacera pas les actions de lobbying direct. Néanmoins, cela ne peut pas faire de mal si une part significative du million de grimpeurs français signe cette pétition.
Je crains qu’il n’y ait pas 10.000 possibilités.
En cas d’accident grave avec handicap, la personne risque de ne plus pouvoir bosser, va devoir aménager son logement, trouver un véhicule adapté, etc…
Qui paye ?
- Est-ce que c’est mieux qu’il se démerde, et que s’il n’a pas les moyens il n’a qu’à crever sans se plaindre ?
- Est-ce qu’on fait payer le proprio ou le resp des lieux (qui n’aura pas envie de prendre ce risque et va dc interdire son site) ?
- Est-ce qu’on fait payer l’ensemble de la société, via l’Etat (qui du coup risque d’interdire certains sites ou certaines pratiques par ce qu’elle estime que c’est trop couteux) ?
- Est-ce que c’est à l’ensemble des grimpeurs de payer, par un système de mutuelle (qui si gérée par des grimpeurs réfléchira aux conséquences sur la pratiques avant de se retourner vers X ou Y)
Chacun défendra tjrs son intérêt.
Perso, j’aime bien le 4, mais ce n’est pas facile à monter.
Pour l’instant on est plus sur un système d’assureur privé, qui du coup cherche un responsable qui risque de nous faire tomber ds le cas 2
Perso, j’aime bien le 3 aussi. De même que je paye pour le cancer des fumeurs, pour l’obésité et les maladies cardio-vasculaires des mangeurs de macdo…
Pour le point 4, tu n’empêchera personne de prendre une assurance complémentaire qui se retournera contre le gardien de la chose.
S’il y a des juristes ici, serait il possible d’interdire un site d’escalade aux non-licenciés FFME ? (c’est le cas du canyon du Furon qui est réservé aux licenciés FFME et FFS).
Du coup, une assurance complémentaire profiterait de l’occasion pour ne pas payer. Et l’assurance de la fédé ne se retournerait pas contre elle-même non ?
Le déconventionnement des sites est inévitable voire souhaitable.
La réalité est qu’:
- un exploitant de snowpark a été condamné à verser des dommages à un surfeur devenu paraplégique à cause d’un plaque de verglas non signalée
- un accompagnateur a été condamné car il n’a pas consulté la météo la veille de la course
- un grimpeur a porté plainte car quelqu’un lui était tombé dessus dans une salle M Roc/Arkose sous prétexte qu’il n’y avait pas de signalétique au sol pour savoir où l’on pouvait circuler sans risque. Heureusement, ce grimpeur a perdu mais maintenant, la tendance est d’avoir une signalétique au sol et des surveillants de baignade/grimpe
- une pauvre assurance à 150 euros avec un plafond d’indemnités à 750 000 euros ne couvrira pas les accidents sur plus de 800 sites affiliés
Alors on peut rêver d’un lobbying hypothétique, de l’impact d’une enième pétition, d’un changement de la loi, d’un front commun de tous (FFME, FSGT, FFCAM + salles/entrepises privées Mur Mur, Vertical Art, Arkose , Entre Prises etc), la vérité est que la fatalité n’est plus acceptée et que si chaque falaise n’est pas purgée régulièrement selon un cahier des charges acceptable d’un point de vue juridique (entretien normal) et les risques signalés explicitement au pied de chaque voie (mettre un avertissement sur le mur communal ne suffit pas), alors la falaise fermera et doit fermer.
Laissons à la FFME la charge de la compétition (c’est déjà assez compliqué comme cela avec des jeunes prometteurs du type Gautier Supper ou Paloma Simon que l’on « perd ») et laissons aux communes la charge de développer leur commune et in extenso leur falaise. C’est elles qui ont quasi l’obligation de se développer à coup de circuits de randonnée, via ferrata, lacs aménagés (+ piscine municipale juste à côté du lac, c’est à la mode). C’est elles qui ont le pouvoir politique (un peu plus que n’importe quelle fédération). C’est à elles que doit incomber la responsabilité d’embaucher des professionels ou mandater des associations pour purger les falaises, signaler le chemin d’approche, changer la corde de la main courante car elle n’a pas la bonne couleur.
Et arrêtons svp avec les « on grimpe à nos risques et péril wtf ». Il y a des gens amputés, paraplégiques, morts et dans une société évoluée, il faut indemniser ces gens et leurs proches. Si la FFME n’a pas purgé une falaise alors qu’elle avait la responsabilité de l’entretenir, ne m’a pas prévenu du rocher précaire alors qu’elle le savait précaire et qu’elle n’a pas pris toutes les mesures normales de prudence et sécurité, alors la FFME est en faute. Il faudra tôt ou tard faire le distingo en milieu naturel comme en SAE entre la fatalité (la roche est tombée à cause du ruissellement, du gel etc.) et le défaut d’entretien, de prudence et de sécurité.
+1
De toute évidence, une « petite » falaise locale coutera bien moins cher à une commune qu’une piscine (qui est un véritable gouffre financier - entretien, hygiène - sécurité des usagers-etc).
Et sans aller jusqu’aux piscines, un « simple » stade de foot, même sans tribunes, coûte également pas mal d’argent en maintenance et entretien, sans doute bien plus qu’une semaine de boulot par an sur une falaise pour la purge et la maintenance des points ou relais, voire des accès et de la signalisation.
=> prise de conscience de la Fédé au niveau national ?
extrait des vœux 2018 de Pierre You:
« […]Amis grimpeurs, nous travaillons intensément à faire modifier la loi concernant la responsabilité des propriétaires de sites naturels. La fondation fédérale pour la maintenance et l’équipement des sites d’escalade est en cours de création. La FFME s’investit plus que jamais dans la préservation de nos falaises : osons croire en notre réussite. […]
Je vous souhaite à toutes et à tous énormément de ces petits bonheurs qui donnent du sens à la vie.
Pierre You, Président de la FFME »
tiré de : http://www.ffme.fr/actualites-divers/article/meilleurs-voeux-pour-2018-1.html
Mais il y a beaucoup moins de grimpeurs que de clients de la piscine. En outre, ceux-ci laissent de l’argent à la commune via le ticket d’entrée, ce qui n’est pas le cas des grimpeurs…
Cela se discute sur le plan retombée/ rentabilité.
Il y a 1 million de grimpeurs et des adhérents pas qu’à la FFME (à Paris, c’est plutôt FSGT qui occupe le terrain). Avec le développement des salles de blocs, il y a de:plus en plus de grimpeurs accros et cela est encore plus tendance que du temps du Blond/avé le sandwich/et c le bonheur (ma mère m’a même découpé un article sur l’escalade dans Elle)
Lac de Saint Pardoux du côté de Limoges: piscine flambant neuve qui tourne toute l’année pour quelques maigres vacanciers l’été à 6 euros l’entrée.
Idem pour l’Ile de Ré. Une belle piscine pour 10000 habitants l’hiver et des centaines de milliers l’été qui préfèrent aller à la plage (sont bêtes !).
Si les communes ont les moyens de financer des piscines (les frais de fonctionnement sont juste énormes) ou des ronds points inutiles, elles ont les moyens de mandater un club ou des professionnels, financer un équipement (oups, sujet glissant), encadrer des activités etc.
En plus, les communes ne peuvent interdire les activité sportives (sauf peut-être Base Jump car dans ses devoirs de police, si un base jumpeur tombe sur un habitant, la commune sera en faute). Si déconventionnement d’une falaise sur un de ses terrains et l’escalade continue de manière illégale, la commune ne pourra pas interdire la pratique. Elle sera obligée de l’organiser. Donc de faire appel à un club et/ou des professionnels.
Le développement d’une commune fait partie de la mise en valeur du monde rural et des politiques d’aménagement du territoire. L’escalade sera, à n’en pas douter, un axe majeur de développement rural pour bons nombres de nos belles communes.
ben y’a pourtant un paquet de sites interdits par arrêté municipal.