Accident stupide

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Tout ça c’est facile à dire mais dans la réalité la comunication n’est pas toujours simple. Quand l’assureur entend à peine le grimpeur il peut avoir des doutes sur ce que ce dernier fait et demander confirmation.
Il m’est arrivé de communiquer avec le grimpeur par l’intermédiaire de la cordée d’à côté parce qu’il m’était impossible de communiquer directement avec lui à cause d’un petit surplomb.

Posté en tant qu’invité par Simon:

Pascal a écrit:

en couenne (SAE ou falaise), l’assurance commence au départ du
grimpeur du sol et s’arrête au retour au sol du grimpeur quand
celui-ci commence à se décorder.

tout a fait. il faut toujours etre attentif.
j’assure au gri-gri, je m’en fume une de temps en temps, je mange et je bois, je discute, mais ca ne m’empeche d’etre attentif, d’anticiper pour donner du mou, de dire au grimpeur s’il clippe sa dégaine a l’envers …
et qd je grimpe, je vérifie quasi toujours mon noeud en cours de route, et plutot 3 fois qu’une … ca ne coute rien d’avoir toujours le doute a l’esprit, et ca peut rendre de grand services …

En grandes voies avec relais et mauvaise visibilité et
audition, le second suit les mouvements de la corde et écoute !
Il ne passe pas sont temps à demander « t’es où », « tu fais
quoi », « t’es au relais », « t’es vaché », etc.

oui le pire c’est de trop parler. Il faut se limiter a qq mots dont les sonorités sont bien distinctes et mots précis. On gueule relais et c’est tout.
En grande voie c’est la seule chose a dire « relaaaaiiiiisss » et encore on peut s’en passer ! (en tirant 3m de mou sur un brin par ex)
après le 1er tire le mou, qd c’est au bout il le sent bien, et il installe sa plaquette. Et le 2nd peut partir dés qu’il sent que la corde est tendue … pas besoin de talkie !

Posté en tant qu’invité par amateurdegrimpe.com:

voila, c’est pour éviter de se urler dessus d’un relais a l’autre et de déranger les gens autour (ca dérange pas vraiment mais grimper au calme est quand même plus agréable), ca limite les risque de mauvaise compréhention,… C’est un achat qu’on en pense pas regretter, on véra quand on aura le temps de les utiliser.

Posté en tant qu’invité par Glop glop:

Je crois vraiment que cela n’a rien à voir entre, avec ou sans grigri…
Y’a des gens pour qui l’assurage c’est le moment… avant ou après avoir grimpé… et pour d’autre, c’est un moment qui fait réellemnt partie de l’escalade !
je ne pense vraiment pas que le matériel utilisé pour assurer y soit pour quoi que ce soit…
Si dans l’exemple cité, il y avait 6 metres de mou… avec ou sans grigri… la chute aurait été la même non ?

Posté en tant qu’invité par Léna:

Bon, cherchons les erreurs. Comme j’ai consulté le catalogue en ligne, certains détails de la photo de gauche peuvent m’échapper. Il me semble que le grimpeur a posé et mousquetonné sa première dégaine au niveau de son genou droit, donc, avec le mou que lui laisse son assureur, si il vole, il s’écrase par terre. L’assureur devrait ravaler la corde, en tout cas après le mousquetonnage du ou des premiers points.

Autre erreur : Decat décrit les cordes à simple comme ayant un diamètre de 9.1 à 10.5 mm puis préconise (entre autres) l’emploi du grigri pour l’assurage et signale même qu’il est auto-freinant (Petzl a supprimé le concept de « autobloquant »), mais Decat ne précise pas que le diamètre minimum de corde pour le grigri est de 10 mm (9.7 mm admis).

Il y en a sans doute d’autres.

Léna

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par SeberaS:

J2LH a écrit:

Je ne comprends pas mieux, le gri-gri tu le mets sur le pontet,
pas sur les points d’encordement.

« Etonnant que cela t’étonne ?! c’est une pratique assez courante. Grigri sur mousqueton, mousqueton sur les points d’encordement. L’essentiel étant de faire attention à ce que la corde force sur la longueur du mousqueton et non pas sur la largeur. »
Je dis ça, mais ce n’est pas (ma) pratique, j’ai confiance en mon pontet.
Par contre, pour le BI, j’ai posé la question au moniteur. Il m’a répondu ce que j’ai mis au-dessus.

Bonne grimpe à tous.

Posté en tant qu’invité par SeberaS:

j’aimerai bien voir comment tu dynamises avec un sandwich dans une main, une bière dans l’autre et la clope au bec !!?!!

Quand on assure, on assure, on fait pas autre chose. L’escalade c’est aussi de la patience (relative), ça coûte rien d’attendre 5 minutes pour manger sa barre de céréale ou rouler sa clope. Surtout qu’une prise qui casse ou une zipette ne prévient pas toujours l’assureur…

Sur ce bonne grimpe.

Posté en tant qu’invité par Simon:

SeberaS a écrit:

j’aimerai bien voir comment tu dynamises avec un sandwich dans
une main, une bière dans l’autre et la clope au bec !!?!!

et en faisant des galipettes avec ma voisine en plus !

tu peux très bien croquer ds ton sandwich et etre attentif … comme tu peux ne faire faire qu’assurer, mais révasser, regarder la bombasse qui grimpe a coté, et te faire surprendre !

le truc c’est avant tout d’etre attentif et de savoir assurer … c’est comme pour le gri-gri, on croirait que la plupart des accidents sont du a des dysfonctionnement du grigri, ben non !

Posté en tant qu’invité par Patrice:

Simon a écrit:

SeberaS a écrit:
tu peux très bien croquer ds ton sandwich et etre attentif …

C’est bizarre, mais moi pour assurer il me faut les deux mains…

Posté en tant qu’invité par Pascal:

Ah, il y avait bien longtemps :wink:

Ce qui est surtout facile c’est de répondre sans avoir tout lu mon cher J2 :wink:

Posté en tant qu’invité par jozles:

Tous les jours je vois des cordes pendouillantes à 3m du rocher et des grimpeurs en tête en risque de se tuer. C’est miracle que ça n’arrive pas plus souvent. C’est la RESPONSABILITE DU TEMOIN DE LE SIGNALER et je ne m’en prive jamais quitte à paraître un « chieur ». Ca me ferait vraiment mal de voir se produire un accident que j’aurais anticipé sans manifestation.

Une réaction fréquente de l’assureur « c’est lui qui veut du mou » ; une réaction fréquente du grimpeur : « c’est moi qui lui ait demandé de laisser du mou pour les mousquetonnages ». Alors j’explique (voir je propose de désescalader) jusqu’où redescendrait le premier s’il tombait dans ces conditions. Et aussi qu’on peut mousquetonner avec le clou à la taille avec beaucoup moins de hauteur de chute sans tirage (et un peu plus de couilles). Tous ne l’entendent pas mais souvent ça marche (au moins pour cette séance) quand c’est dit poliment.

Enfin, en falaise, il y a souvent des obstacles sur la chute même à 20m du sol.

Après que ma copine ait failli redescendre de 30m un peu vite pour n’avoir pas passé la corde dans le relais… on a mis en place une procédure qui marche bien en couenne.

Celui qui arrive en second au relais dit « vaché » quand il l’est. Il dit « bloque » quand la manip est finie avec la vache toujours en place. La corde doit rester bloquée quand il enlève la vache (preuve qu’il est vraiment sur la corde ; si la corde mollit l’assureur relache le blocage). Il dit « Oké » pour être redescendu.
Pour celui qui arrive en tête, quand il ne fait pas la manip c’est juste « bloque » puis « OKé ».

Dans tous les cas, l’assureur ne lache jamais la corde jusqu’au retour au sol (sans jeu de mot :-))

Posté en tant qu’invité par Patrice:

jozles a écrit:

Celui qui arrive en second au relais dit « vaché » quand il
l’est. Il dit « bloque » quand la manip est finie avec la vache
toujours en place. La corde doit rester bloquée quand il enlève
la vache (preuve qu’il est vraiment sur la corde ; si la corde
mollit l’assureur relache le blocage). Il dit « Oké » pour être
redescendu.
Pour celui qui arrive en tête, quand il ne fait pas la manip
c’est juste « bloque » puis « OKé ».

La procédure est classique, mais je comprends pas quand tu distingue en second et en tête…

Posté en tant qu’invité par jozles:

Exact… on a une petite manie : le premier pose un mousqueton à vis sur le relais pour passer la corde et c’est le second qui fait la manip.

Posté en tant qu’invité par rouzo))):

Il y a une chose à bien comprendre,
une chose simple, définitive et incontournable :
lors d’une escalade, l’assureur est l’assistant de sécurité du « leader »…

Lorsque celui ci (le leader) est au relais, fait les manip’(s) de corde
et souhaite se faire redescendre… il n’est plus RIEN (!!) :
LE CHEF, c’est l’assureur !

Et je me bats depuis des années (même avec mes amis) pour essayer
de le faire comprendre au plus grand nombre : la personne qui est au relais,
qui dit "OK ! " (avec un point d’exclamation) et se jette dans le vide
est un imbécile ! #@&%

A cet instant, le SEUL « donneur d’ordre » EST l’assureur !

C’est lui -et seulement lui- qui doit indiquer s’il est OK pour la manœuvre !!!

Et là, la ponctuation est d’importance : le fameux leader
n’est plus qu’une simple masse de viande qu’il faut redescendre en bon état.

Le "leader doit donc IMPERATIVEMENT de-man-der "OK ? " (point d’interrogation)…
et ne rien faire avant d’entendre son assureur lui répondre "OK ! "
(point d’exclamation ! ).

!!!..

Relisez : j’ai raison.

pierre


Après, il y a aussi, d’autres consignes à respecter…
avant, pendant… et après…

p.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par xxx:

souvient toi la mode du rappel un brin !

quelle connerie ! pratiqué a l’epoque meme par le setter ! consternant !

Posté en tant qu’invité par loic:

Un autre accident stupide: la corde trop courte et l’assureur pas encordé de l’autre bord…
ca nous est arrivé dimanche dernier!
et ca fait tout drole…
heureusement pas de gros bobo! mais ca n’arrive pas qu’aux autres!!
Ce que je retiens de cet accident c’est que pour tout ce qui touche a la sécurité, il faut etre !!! systematique !!! meme si c’est chiant et parfois idiot…

  • Verifier les noeuds de son / sa partenaire.
  • La fermeture du baudrier.
  • La maniere dont il s’est vacher au relais en gde voie.
  • la maniere dont il a fait son machard avant de descendre en rappel.
    etc etc…
    Ca fait 7 ans que je grimpe avec elle et parfois elle me trouvait lourd a tjs vouloir verifier son noeud et son baudrier… (ca va ! tu me fais pas confiance???)
    mtt je pense que c’est elle qui va verifier le mien!
    Voili voilou
    Bonne grimpe et n’oubliez pas qu’une belle journée ensoleillée a l’abri du vent avec sa petite cherie peut tourner au cauchemar pour 2 secondes d’innatention ou de je m’en foutisme!!
    Loic

Posté en tant qu’invité par rouzo))):

…Comment ça, consternant ???.. c’était très bien, le rappel 1 brin !
(je te laisse expliquer la méthode… o)))

Bon allez, le soleil, les copains : Feu (!) : à Claret !

pierre

Posté en tant qu’invité par luccio:

 quelle beau pléonasme............

Y a t-il des accidents intelligents…arf arf arf…

 C'est triste, à Espace Vertical, Claude Vigier (185,6,ou 90centimètres, 100kg au moins, des mains comme des pelles, bref un monstre ) est tombé de la même hauteur sensiblement et n'a rien eu ( il y a longtemps ) pour un gri gri à l'envers...

une fois, un copain s’est fait assurer par un gars qui n’avait clippé qu’une flasque/coté du grigri : celui de droite, essayez, ça marche, mais bon… redescendu à balle, il éclate de rire en voyant qu’il a failli mourir, devant les bredouillages de son assureur qui a plus peur que lui de façon retrospective…

il m’est arrivé la même, m’en suis rendu compte au bout de deux mètres, heuresement, j’avais clippé la flasque de gauche, beaucoup plus dangereux…

  Toutes ces erreurs peuvent couter la vie, la mobilité, des séquelles durables, et faire passer de l'escalade au tricot...

       que dire de systematiser une démarche: les habitudes, ça sauve, mais des fois ça tue, on prend la corde d'un autre, pas de noeud au bout, sur la sienne y'en a toujours un, on ne vérifie pas et hop               tuch down...

C’est pour ça que les spéléos sont si sévères à l’encontre de cet oubli, étant une activité de groupe, on peut prendre un kit préparé par un autre qui s’il a mal fait son job, peut causer la mort de quelqu’un.

 En même temps ce n'est possible que parce que par excès de confiance, on ne vérifie pas le matos des autres...

Je prône l’attention de chaque instant, et même lorsque je discute en assurant, je suis toujours attentif du coin de l’oeil à ce qui se passe en haut, effectue toujours mes manips dans le même ordre: je ne mets mes chaussons qu’une fois mon noeud fait, ne puis ainsi grimper sans être encordé, vérifie toujours le système d’assurage de mon acolyte (alcoolique?) avant de m’élancer sur la piste, ne me décorde jamais et mon assureur ne va pisser que si c’est possible en restant attaché…

     de même, je ne fais pas systématiquement de noeud au bout de ma corde, dès que je sais qu' elle est plus longue que la falaise (en double...), aux endroits que je connais, je fais confiance à mon "intelligence" pour ne pas tomber dans l'automatisme craintif...   dès que je suis en terrain "inconnu", je surveille ma corde et fais un noeud...

avec une corde de 80 m pour des falaises de 25/30 mètres, je trouve ridicule de « bétonner », mais cela ne regarde que moi, ATTENTION CECI N’EST PAS UN CONSEIL DONNE A UN DEBUTANT…:slight_smile:

                    intervenir sur la sécu auprès des autres dès que c'est possible, transmettre les infos, les coutumes évoluent, les normes aussi, c'est important, que dire des gens qui utilisent des mousquetons asymétriques en vertical sur les deux pontets?( travail dans le petit axe)...

que dire des gens, qui lorsque le grimpeur est à 4 mètres du sol, ont déjà le mou du prochain mousquetonnage dans les mains « c’est pour pas le géner »… ZYP tuch down!!!

Souvent ils sont à 4 mètres du mur, bien au milieu histoire d’émasculer leur victime avant de se la prendre sur la tête, de s’exploser contre le mur…

Tout ceci ne sont que des situation potentielles, et pourtant, n’est-ce pas comme les automobilistes qui ne doublent jamais, mais qui collent au cul sur 50 km?

de mauvaises habitudes automatisées (ça c’est du pléonasme…)

alors, attenton à vous et aux autres, attention de chaque instant, sur chaque manip, vérifier plutôt deux fois qu’une, toujours faire simple, et éviter de sur bétonner:

     il m'est arrivé plusieurs fois, lorsque tout est emmelé, de défaire les clippages et de me rendre compte que j'étais dévaché!!!!!!!!!!! (travaux acros, descendeur, corde de sécu, longe du marteau, de la troisième corde où pendent les seaux, truells et autres) trop de sécu nuit à la sécu...

en gros, les seuls automatismes que je conseille vraiment, c’est de tout vérifier deux fois, y compris les gestes des autres…

   et surtout se sentir responsable des autres, à savoir des autres cordées...

un jour, j’observe un moniteur durant son cours, il n’intervient pas sur une faute de sécu à coté de lui, je le fais puis lui dis: « tes élèves étaient en danger, je suis intervenu, tu devrais les surveiller, ces deux là ne sont pas au point… »

     réponse:"  ils ne font pas partie de mon groupe, quand on donne des conseils, on se fait envoyer chier!"........

   par manque d'implication, de nombreux accidents arrivent, des fois, c'est "juste" de l'inattention, de l'orgueil mal placé...

alors moi je dis, ne faites pas confiance à la personne qui vous assure, personne n’est parfait tout le temps, et un erreur d’une seconde peut avoir des conséquences « éternelles » …

et surtout, il ne faut pas hésiter à engueuler son assureur si on pense qu’il n’est pas attentif, pas au bon endroit: avance, il y a chute au sol, reprends le mou, recule tu pourras pas dynamiser avec le grigri, attention à la vire…

et pour l’assureur: attention tu as la corde derrière la jambe, surveiller le milieu de corde, vérifier le noeud du grimpeur, son bodard quand il revient de l’« isolement méditatif précruxifiant »…

En gros, avoir peur, ça sauve la vie…

Posté en tant qu’invité par jozles:

C’est clair que t’as raison…

Quand le gars (ou la fille) au relais est bloqué par la corde tendue, c’est bien à lui de « dire » qu’il a ôté sa vache pour pouvoir redescendre. Le « OKé ? » de l’assureur c’est le blocage de l’assuré. Ce qui implique d’ailleurs (j’avais oublié de le mentionner) que l’assuré ne devrait jamais être « désencordé » durant toute la manip.

Ceci dit, j’suis pas bien loin au sud et chez moi il flotte… snif pas de falaise s’taprem.

!#@&% (si je peux me permettre :-)))

Posté en tant qu’invité par luccio:

moi j’y vais, euh, le soleil pointe à travers les nuages, et la dernière averse a presque fini de sécher…

mais bon, c’est plus la collance de l’hiver, fait trop chaud chez nous, c’est le midi…

alors attention aux assureurs qui font la sieste au lieu d’« assurer »… parce que cet après midi, ça va plomber!!! ( et pas que le soleil…)