Posté en tant qu’invité par ghisino1:
comme déjà dit plus haut, une salle de la région parisienne (le nautil, pontault combault) adopte effectivement cette politique.
étant donné qu’il y a toujours un BE dans la salle, ils demandent à chaque client inconnu de passer un petit test d’assurage en 5 temps, en moulinette et en tete…en cas d’échec à ce test ils ne délivrent pas la carte client et ils proposent un cours d’initiation (uniquement le dimanche matin…)
les autres salles de la région fonctionnent sur le principe de l’auto-certification mais je dirais que dans la plus part des cas ça marche, dans le sens que la presque totalité des nouveaux clients demandent un cours d’initiation à l’assurage.
il est aussi évident que si un be ou salarié de la salle detecte des pratiques dangereuses, la cordée peut (doit?) etre virée et renvoyée en cours…
là ou l’auto-certification fait defaut est sur le grimpeur qui au cours de son vécu a acquis des habitudes « potentiellement dangereuses » qui pourtant ne generent pas systèmatiquement des accidents…(le 99% des cas: assurage pas en 5 temps mais en glissant la main droite sur la corde de vie. ça marchouille, avec des gants je dirais meme que « ça marche », mais le jour où le grimpeur décide de tomber au mauvais moment et l’assureur est un peu endormi, ça ne marche plus…)
Ce type de grimpeur est convaincu de savoir assurer et peut etre il n’a pas tous les torts, d’un coup c’est uniquement avec une vérification et un recadrage de type « directif » qu’on peut detecter et corriger ses erreurs.
au final tout dépend de la loi et de la jurisprudence…
à niveau ideologique je reste convaincu que pour ce qui concerne l’escalade entre adultes, la prise de responsabilité, la gestion du risque et le choix des techniques de sécu doivent rester un fait le plus possible individuel…autrement autant vaut placer des automoulinettes partout.