Accident à Espace Vertical Grenoble

Sans vouloir ne pas être de ton avis
Des contacts entre joueur qui te rende tetra ou paraplégique il ne doit pas en avoir des masses (quoi que je n’ai aucun chiffre pour étayer cette réponse).

Pour en revenir au sujet: le principale problème est à mon avis la légèreté des formulaires d’inscription (insuffisant en garanties) à l’entrée des sae et l’ irresponsabilité (même involontaire) des clients qui signent un formulaire dans lequel ils garantissent avoir des bases nécessaire pour pratiquer en toute sécurité.

De toute façon tu ne peux jamais être sûr que quelqu’un ne fasse pas d’erreur il me semble (d’une manière générale ; je ne parle pas de ce cas précis).
J’avais vu un « presqu’accident » qui m’avait sidéré dans le club où je faisais de l’escalade il y a quelques années : un pratiquant, après une année de grimpe en salle (et ayant suivi les formations et explications qui étaient données), était venu au week-end annuel en falaise.
Et là, en haut d’une couenne, il s’est préparé pour son rappel et s’est mis en tension pour descendre : tout a craqué et il a chuté, miraculeusement sur une petite plate forme quelques dizaines de centimètres en dessous ; il avait accroché son rappel sur le porte matériel à la place du pontet central…

Posté en tant qu’invité par ovale:

il y a actuellement plusieurs dizaines de joueurs de rugby tétraplégiques : effondrement de mêlées …

Posté en tant qu’invité par poutre & cie:

et en gymnastique…combien de blessé(e)s très très grave ??
Pratique ayant une grande reconnaissance, et pourtant combien de vies chamboulées suite à de graves accidents.

Posté en tant qu’invité par +10:

Ben voila…
Comparons ce qui est comparable (si tant est que ça ait un intérêt):
Il y a des sports objectivement plus dangereux que d’autres
Et puisque les pratiquants en sont conscients, ils adaptent leur pratiques
Au rugby, par exemple, les règles en mêlée ne sont pas les mêmes selon les catégories (jeunes, pros, amateurs…)
En escalade, on est très vigilants, ce qui explique qu’il y ait peu d’accidents (malheureusement toujours trop nombreux…)

Posté en tant qu’invité par tout simplement chaussons:

Nous devrions toujours penser que l’on a la vie de son compagnon de cordée entre les mains , un oeil sur le noeud, sur le sens du grigri ou du reverso (j’ai déjà vu l’un comme l’autre dans le sens inverse !) et rester attentif
même lorsque l’on connait son voisin d’escalade !

Posté en tant qu’invité par philOsopHe:

quel est le sens du grigri ?

celui où ça bloque.

La gestion de la sécurité fait culturellement totalement partie de l’activité, c’est même peut être la problématique n°1, avant la gestuelle ou les aptitudes physiques.

ça s’appelle la liberté et assurer quelqu’un ça s’appelle la responsabilité. Ensuite, on peut considérer que l’escalade est une affaire de cordée ou le couple grimpeur - assureur se « doit assistance mutuelle ». A contrario, on pourrait considérer aussi que l’escalade en salle est devenue une activité strictement individuelle et gymnique pour laquelle la salle fournirait l’assurage en prestation de service. Prochaine étape, le permis ( à point ) de grimper ?

On ne grimpe pas en salle dans la même situation de responsabilité que quand on grimpe en falaise. Il n’y a pas simplement des cordées, on est sous la responsabilité des gérants de la structure.

[quote=« Zian, id: 1451838, post:110, topic:128260 »]

ça s’appelle la liberté et assurer quelqu’un ça s’appelle la responsabilité. Ensuite, on peut considérer que l’escalade est une affaire de cordée ou le couple grimpeur - assureur se « doit assistance mutuelle ». A contrario, on pourrait considérer aussi que l’escalade en salle est devenue une activité strictement individuelle et gymnique pour laquelle la salle fournirait l’assurage en prestation de service. Prochaine étape, le permis ( à point ) de grimper ?[/quote]

Effectivement chacun est libre de pipoter un formulaire et ensuite d’être responsable des conséquences, c’est effectivement un point de vue, pas le mien désolé.

Sinon tout à fait d accord avec toi sur le couple grimpeur assureur qui se doit une assistance mutuelle: c’est une des bases de l’activité.

Le permis de grimper en salle une nécessité qui pourrait limiter les accidents à l’inattention ou à une défaillance matériel ce qui serait déjà pas mal.

Posté en tant qu’invité par jurisprudence:

[quote=« enano, id: 1451929, post:112, topic:128260 »]

[quote=« Zian, id: 1451838, post:110, topic:128260 »]

ça s’appelle la liberté et assurer quelqu’un ça s’appelle la Ensuite, on peut considérer que l’escalade est une affaire de cordée ou le couple grimpeur - assureur se « doit assistance mutuelle ». A contrario, on pourrait considérer aussi que l’escalade en salle est devenue une activité strictement individuelle et gymnique pour laquelle la salle fournirait l’assurage en prestation de service. Prochaine étape, le permis ( à point ) de grimper ?[/quote]

Effectivement chacun est libre de pipoter un formulaire et ensuite d’être responsable des conséquences, c’est effectivement un point de vue, pas le mien désolé.

Sinon tout à fait d accord avec toi sur le couple grimpeur assureur qui se doit une assistance mutuelle: c’est une des bases de l’activité.

Le permis de grimper en salle une nécessité qui pourrait limiter les accidents à l’inattention ou à une défaillance matériel ce qui serait déjà pas mal.[/quote]
il me semble qu’on a beaucoup parlé (l’an dernier ?) de ce jugement condamnant les gestionnaires d’une salle pour un accident d’assurage. Mais sauf erreur il s’agissait d’un club, qui prévoyait dans son règlement une formation obligatoire qui n’avait pas été faite parce que les grimpeurs n’en avait pas voulu.

Posté en tant qu’invité par remi25:

Bonjour,
hier un gars a fait une chute de 10-12m (arrêt à 2m du sol) alors que son pote l’assurait au cinch. C’est le troisième, assuré par un clinch à qui ce genre de mésaventure (mésaventure seulement car miraculeusement toujours arrété un peu avant le sol) arrive sous mes yeux. Pour l’un d’entre eux j’étais l’assureur. Persuadé que ce genre de problème devait être très courant avec le cinch, j’ai cherché sur internet et n’ai rien trouvé. Ai je assisté aux trois seuls problèmes dus à ce système d’assurance que, pour ma part, je n’utiliserai plus.

Posté en tant qu’invité par ghisino1:

comme déjà dit plus haut, une salle de la région parisienne (le nautil, pontault combault) adopte effectivement cette politique.

étant donné qu’il y a toujours un BE dans la salle, ils demandent à chaque client inconnu de passer un petit test d’assurage en 5 temps, en moulinette et en tete…en cas d’échec à ce test ils ne délivrent pas la carte client et ils proposent un cours d’initiation (uniquement le dimanche matin…)

les autres salles de la région fonctionnent sur le principe de l’auto-certification mais je dirais que dans la plus part des cas ça marche, dans le sens que la presque totalité des nouveaux clients demandent un cours d’initiation à l’assurage.

il est aussi évident que si un be ou salarié de la salle detecte des pratiques dangereuses, la cordée peut (doit?) etre virée et renvoyée en cours…

là ou l’auto-certification fait defaut est sur le grimpeur qui au cours de son vécu a acquis des habitudes « potentiellement dangereuses » qui pourtant ne generent pas systèmatiquement des accidents…(le 99% des cas: assurage pas en 5 temps mais en glissant la main droite sur la corde de vie. ça marchouille, avec des gants je dirais meme que « ça marche », mais le jour où le grimpeur décide de tomber au mauvais moment et l’assureur est un peu endormi, ça ne marche plus…)
Ce type de grimpeur est convaincu de savoir assurer et peut etre il n’a pas tous les torts, d’un coup c’est uniquement avec une vérification et un recadrage de type « directif » qu’on peut detecter et corriger ses erreurs.

au final tout dépend de la loi et de la jurisprudence…
à niveau ideologique je reste convaincu que pour ce qui concerne l’escalade entre adultes, la prise de responsabilité, la gestion du risque et le choix des techniques de sécu doivent rester un fait le plus possible individuel…autrement autant vaut placer des automoulinettes partout.

Idem dans les clubs d’Annecy.

Il reste toutefois le problème des grimpeurs expérimentés qui vont facilement passer le test mais qui auront un comportement à risque dans leur pratique. Pendant le test c’est facile pour l’assureur de parer au départ de la voie, de ne pas lâcher la corde, de ne pas laisser trop de mou, de ne pas sécher le grimpeur au moment où il vole, ou pour le grimpeur de mousquetonner correctement, de ne pas mettre le pied derrière la corde mais ça ne veut pas dire qu’on va continuer à avoir une bonne pratique ensuite. Et ça concerne tout le monde, moi le premier (j’aime être le premier :P)

Il y a un sujet dédié sur camptocamp : dangereux le cinch !

Peut importe le système d’assurage que tu utilises. Tu trouveras toujours X personnes persuadés de sa dangerosité intrinsèque. Exemple avec le « huit » un peu plus haut dans la discussion.

D’après mon expérience, certes limité, le problème principal dans un système d’assurage, c’est celui qui le tient.
Dans 100% des cas d’accidents, l’assureur est persuadé que ce qu’il fait n’est pas dangereux.

Non, je me souviens d’un accident à la falaise de Berdorf il y a quelque temps. L’accidenté était en vacances, j’ai trouvé le topic sur un forum allemand: http://forum.climbing.de/viewtopic.php?f=9&t=14721
Pour ceux qui ne lisent pas l’allemand, en gros ça parle d’un paquet d’accidents survenus avec le cinch, et de directives contradictoires faites par le producteur et le DAV. Leur conclusion c’est: poubelle!

il y a déjà un topic sur ce matériel ouvert sur le forum.
/viewtopic.php?id=144427