À propos de cotation

Posté en tant qu’invité par carlos 65:

c’est peut etre pas honteux d’etre de ton avis mais au moins faut’il que ca se guerisse :stuck_out_tongue:

Posté en tant qu’invité par alors (plagiat):

6 c’est facile, 8 c’est dur

.

Posté en tant qu’invité par ghisino1:

alors sylvain millet, que le jour qu’il a enchainé biographie (9a+) a commencé l’échauffement par Super Mario (6b que probablement il connait par cœur), il a au plus un niveau 6c??? :smiley: :smiley: :smiley:
(cfr topo céuse…)

(je comprends ton discours, c’est une vision d’alpiniste assez répandue. Faudrait juste que tu t’acceptes que à l’état actuel on a tant de « niveaux » que de sous-disciplines en escalade…pense par ex qu’il y a des gens qui ne font que du bloc. Ils sont grimpeurs au même titre que toi et ils ont forcement une définition de « niveau » qui n’a vraiment rien à voie avec la tienne…)

Posté en tant qu’invité par ghisino1:

ps
JL2H, aide moi sur la cote globale… t’a l’air de qq1 qui en comprend quelque chose… :slight_smile:

Excellent merci!!!

C’est un point de vue intéressant. Un genre de bijection alors :rolleyes:

Pour ma part, je considère qu’en escalade, la vocation de la cotation çà renseigne primordialement sur le niveau des voies. Avant sur celui des grimpeurs (qui e trouve être de hommes et des femmes, en général).

De la même manière qu’un athlete face à une barre à telle hauteur, devrat la franchir régulièreemnt s’il veut prétendre avoir le niveau de cette barre.
Ou qu’un golfeur devra réussir en Par 5 tel trou sur tel parcours s’il affirme en avoir le niveau.

La difficulté, chez nous, est que la nature ayant pourvu les différents rochers que l’on aime escalader, d’inombrables configurations possibles. Il n’est donc pas aisé d’en sortir un niveau de difficulté rationnel pour chacune des voies. Il y a là de la subjectivité.
Un peu comme si nous étions juge et partie.
J’ne reste tout de même à l’idée qu’on coté les voies (à grimper à vue nous somme d’accord tous les 2) et non les grimpeurs.

Petit message à chacun : il y a dans ce post les mentions barre et trou. Ce post n’en est pas moins emprunt d’un peu de cette austére reflexion qui fait les personnages sérieux :smiley:

Posté en tant qu’invité par ghisino1:

il faut vite aller decoter tous les 6 et 7 de Céuse par exemple.

-le grimpeur moyen de cette falaise fait plusieurs jours sur le site, il s’habitue très bien au style=>à vue bien plus facile qu’ailleurs
-le style en question est spécifique mais relativement peu varié=>à vue plus facile.
-le style est section-repos-section-repos-section-repos. Il est possible à plusieurs reprises de s’arreter pour regarder bien la suite=>à vue plus facile
-dégaines souvent laissées en place par des inconnus=>à vue plus facile
-points systématiquement placés en proximité des bonnes prises. plus facile de mousquettonner mais aussi aide important en lecture=>à vue plus facile
-traces de magnésie=>à vue plus facile
-trop de belles voies, pas envie de se prendre la tete avec un projet, investissement total dans le 1er essai =>à vue plus facile

il y a de quoi enlever une cotation entière… :rolleyes: :rolleyes: :rolleyes:

Il faut croire que 6b c’est suffisant pour s’échauffer pour lui mais dans des niveaux plus modestes s’échauffer dans du 5b/5c quand on a un niveau de 6a pour ensuite essayer des 6b me semble assez courant.

Sauf que je ne suis quasiment pas alpiniste, je suis modeste grimpeur de couenne / grandes voies / SAE et randonneur mais alpiniste sûrement pas.

[quote=« FredIci, id: 1184766, post:107, topic:111081 »]

C’est un point de vue intéressant. Un genre de bijection alors :rolleyes:[/quote]
En quelque sorte.

Bon exemple pour faire comprendre mon point de vue je pense. Imaginons qu’on ne mesure la hauteur de la barre qu’au pifomètre, un peu comme les cotations. On va dire que la hauteur de la barre c’est 5c, 6a, 6b, etc… Des sauteurs qui ont à peu près le niveau de la barre voient avec quelle régularité ils la franchissent et proposent une cotation. On va dire que le sauteur a un niveau de 6a si il franchit quasiment toujours les barres de ce niveau et donc si il essaie des barres et les passent c’est que ça ne dépasse pas 6a et si il est limite pour les passer c’est que c’est probablement pas moins que 6a.
On ne peut pas parler de « sans connaitre la bonne méthode » (ce qui est le cas à vue si on compare à l’escalade) et de « en connaissant la bonne méthode » donc inventons une autre règle : « sans connaitre la bonne méthode » c’est pieds nus et « en connaissant la bonne méthode » c’est avec des chaussures, les sauteurs passent plus facilement les barres avec des chaussures. On ne peut pas dire à la fois que les sauteurs ont un niveau de 6a quand ils passent régulièrement pieds nus les barres de niveau 6a et qu’une barre est de niveau 6a quand les grimpeurs de niveau 6a la passe régulièrement mais à condition de porter des chaussures. Ce serait un système bancal. Et bien c’est la même chose en escalade : on ne peut pas ajouter une contrainte pour la cotation des voies si on ne l’ajoute pas pour l’évaluation du niveau des grimpeurs sinon c’est tout aussi bancal.

Posté en tant qu’invité par carlos 65:

hola dans vos theories on peut comprendre que c’est les grimpeurs (répetiteurs) qui cotent la voie(« si tant de grimpeurs de 6a font la voie alors c’est 6a ») alors que dans la réalite elle a été cotée dés son ouverture (1ou2 amis qui la répétent pour confirmer) il y a rarement un retour à l’équipeur et encore plus rarement une recotation de sa part ;si c’etait les"répetiteurs" qui cotaient les voies toute les classiques aurraient été revus a la hausse ou a la baisse

Tu as raison, les voies ne sont pas cotées par un groupe de grimpeurs qui viennent tester la voie mais par ce qu’en pense l’ouvreur et éventuellement 1 ou 2 amis qui vont l’essayer. La question est de savoir sur quels critères ils doivent se baser pour que une majorité de grimpeurs qui ont le niveau de la voie la passe à vue, donc pas forcément en utilisant la méthode optimales.

Posté en tant qu’invité par carlos 65:

les criteres ont des nuances en fonction des ouvreurs et des époques mais il ressort des généralités :taille,nombre et répartition des prises,inclinaisons des longueurs,homogéenité des difficultés(variables en gv),style d’équipement (pas obligatoire;possibilité de tire clous;engagé;exposé;mortel)
ily a les voies « fara »
« piola »
« cambon »
« vaginales »
"FFME"au caroux ect…
ps:désolé pour ceux que j’ai oublié ,mais la liste est trop longue et ma femmme entame un voluptueux strip

[quote=« J2LH, id: 1184313, post:97, topic:111081 »]

Si Ondra a un niveau de 9b moi j’ai un niveau de 6c… Heu…[/quote]

Où ton raisonnement coince c’est comment alors coter des voies que personne ne fait à vue? d’après ce que tu dis un 6a est 6a si 80% des grimpeurs de niveau 6a(sous entendu a vue) le fait a vue.
Je ne vois donc pas, sous cet angle comment cotés des voies que personne n’a encore fait à vue.
en poussant le bouchon un peu plus loin : l’échelle de cotation s’est vu pousser vers le haut par la réalisation de voies de plus en plus dur et faites donc après travail. Et ce sont ces voies qui sont devenues les standards de la cotation.

Voila quelque exemple qui font que pour moi ton raisonnement est faussé.

Par la difficulté ressentie par les grimpeurs qui l’essayent. Je ne dis pas qu’il faut réussir une voie à vue pour pouvoir proposer une cotation. Ce que je dis c’est que cotation des voies et niveau à vue des grimpeurs sont liés et que les règles pou les définir doivent être compatibles sinon le système dérape (ce qu’on peut observer sur de nombreux sites)

Posté en tant qu’invité par tiery:

Ton problème J2 ,c’est que tu parles de ce que tu connais uniquement ,c’est-à-dire le 6a/b.Dans ce niveau les grimpeurs sont des grimpeurs loisir ,qui grimpent pas forcément régulièrement avec des « petits » objectifs de progression .Dans les niveaux supérieurs ,on a ,peut-être, plus affaire à des grimpeurs sportifs qui s’entrainent régulièrement et qui ont la conti et la rési qui leur permettent de chercher la méthode plus longtemps.L’escalade à vue est une recherche de solutions.
Selon ta théorie,si un grimpeur de 6a passe,c’est que c’est du 6a ou moins.Sauf que ton grimpeur de 6a ,un jour il est en forme et passe un 6b(coté par un équipeur et ses potes) à vue .Alors le 6b devient 6a ,au mieux 6a+.
Un autre jour ,par ex le lendemain de la fête du beaujolais,il se fait latter dans un 6a ,alors la cotation passe à 6a+ au moins.
Le niveau d’un grimpeur évolue constemment (progression,régression,début de saison,fin de saison …etc)et constitue donc une donnée peu fiable.La voie,elle, n’évolue pas (même hauteur ,même nombre de points ,même prises ,même crux)c’est donc elle qui sert de « repère »,de cotation.
Pour info je fais parti des grimpeurs loisirs.

Mais il ne peut pas y avoir une discontinuité dans les principes de cotation et les règles du jeu sinon il y a discontinuité dans les cotations. Je prends un exemple différente de ceux dont on a déjà parlé mais si on dit par exemple qu’à partir de 7a les dégaines peuvent être posées et que dans le 6 on doit poser les dégaines il va être bien difficile de savoir si le plus dur c’est du 6c+ en posant les dégaines ou le 7a avec les dégaines en place. De la même façon on ne peut pas avoir des règles différentes pour les cotations dans le 8 et dans le 6 donc ce que je dis dans le 6 ne peut qu’être vrai dans le 8.

Je doute qu’un grimpeur de niveau 8a qui patauge à chercher une méthode dans le crux d’un 8b à vue se grille moins vite et a plus de chance d’enchaîner qu’un grimpeur de niveau 6a dans le crux d’un 6b et qui patauge également.

Un grimpeur de niveau 8a va rarement passer du temps à chercher des méthodes dans un 8b à vue. Trop dur.
Plus tu progresse en cotation plus il te semble qu’il y a un monde entre la cotation atteinte et la suivante. Question ressenti il y a un aspect exponentiel : plus tu monte plus c’est dur de monter.
Il faut être au-dessus du niveau pour commencer à chipoter.
Donc non, le système de cotation n’est pas linéaire et la différence entre un 6b et un 6b+ n’a rien a voir avec ce qui différencie un 8a+ d’un 8b.

[quote=« shili, id: 1185272, post:118, topic:111081 »]Un grimpeur de niveau 8a va rarement passer du temps à chercher des méthodes dans un 8b à vue. Trop dur.
Plus tu progresse en cotation plus il te semble qu’il y a un monde entre la cotation atteinte et la suivante. Question ressenti il y a un aspect exponentiel : plus tu monte plus c’est dur de monter.
Il faut être au-dessus du niveau pour commencer à chipoter.
Donc non, le système de cotation n’est pas linéaire et la différence entre un 6b et un 6b+ n’a rien a voir avec ce qui différencie un 8a+ d’un 8b.[/quote]
C’est marrant mais j’étais assez d’accord avec toi jusque la dernière phrase. Quand tu écris « Plus tu progresse en cotation plus il te semble qu’il y a un monde entre la cotation atteinte et la suivante » il me semble que ça concerne autant les petites cotations que les grandes. Alors évidement j’ai pas été voir dans le 8 mais pour moi pauvre grimpeur qui plafonne actuellement dans le 6a le 6a+ me semble en général un monde au dessus de ce que je peux faire (sauf voies sur-cotées ou que je connais par coeur mais je ne doute pas que ce soit pareil dans le 8).
Il me semble que chaque grimpeur a sa cotation limite qu’il ne peut franchir (régulièrement) sans un entrainement sérieux et sous laquelle il retombera si il diminue son entrainement. Cette limite pouvant être dans le 5, le 6, le 7 ou le 8. Pour moi c’est 6a, si je travaille très sérieusement je peux passer du 6a+/6b en travaillant mais au delà c’est le mur. Si je me relâche même le 5c peut me poser de sérieux problèmes. Est-ce si différent dans le 7 ou le 8 ?

non c’est tout pareil.
Je veux juste dire que si question ressenti personnel le « monde » est similaire quelle que soit la cotation, ent terme de difficulté pure on va en augmentant graduellement de degré en degré.
C’est pourça qu’il me paraît compliqué de comparer un passage de 7b à 7b+ avec un passage de 5b à 6a.
Bref, on peut toujours causer mais je crois qu’on se comprend.