Je l’ai compris comme ça : l’usage du VTTAE dans un cadre purement récréatif - rouler pour rouler, pas pour se déplacer - , sauf usage particulier - j’imagine par exemple une personne handicapée sans doute - indique que le cycliste est identique au motard ou tout pratiquant de sport mécanique. Il s’agit d’un loisir mécanique au même titre que le rallye, la moto, la mobylette.
Il y a évidemment un jugement de valeur fort : être incapable de se contenter de moins de kilomètres, moins pentu, moins etc,… pour s’amuser en VTT ne mets pas le cycliste assisté électriquement en haute position morale ou éthique au regard des standards environnementaux en 2023 (et même avant).
Notre économie libre a rendu le VTT sexy et greenwashé grâce à l’électrique, mais en vrai, on a juste ajouté un joli joujou qui augmente le nombre d’esclave énergétique à notre dispo et se compose encore de plus de matériaux complexes à aller chercher, rares, etc…
Il y a évidemment des frontières impossibles à tracer hors cadre caricatural autours de cette exclusion :
Personnellement, je suis devenu inconditionnel de mon vélo électrique en tant que remplacement de ma voiture (nous en avons toujours une pour le foyer tout de même), mais pas en tant qu’objet de loisir en tant que tel. Et étant moi-même mauvais cycliste (AE comme musculaire), surtout en montagne en raison de mon poids, je sais parfaitement ce que c’est de faire des sorties de VTT musculaire avec peu de kilomètres, peu de pentes, peu difficile, etc … j’ai vraiment du mal à comprendre en quoi je tirerai moins de plaisir de mes sorties à réduire encore en raison de mon âge … Quelque part, je plains ceux qui sont incapables de prendre du plaisir sans artifice …