Voyage à vélo - cyclotourisme

Post très intéressant, en ce qui me concerne.

Personnellement :

  • traversée de la Patagonie en 1993 (le vélo avait été construit pour ça par un artisan bien connu du Gresivaudan - vtt monté route,
    lourd mais increvable).
  • circuits routiers d’été sur les cols des alpes, entrecoupés de randonnées à pieds.
  • approches pour des sommets pyrénéens depuis la côte basque.
  • et depuis bientôt vingt ans, vélo-taf, ravitaillements etc…chaque fois que possible, avec du dénivelé, c’est-à-dire quand il ne pleut
    pas, toujours avec ce même VTT de randonnée et ses sacoches installées à demeure (marre, entre autres, d’engraisser des
    pétroliers qui se foutent ouvertement de nos gueules mais c’est loin d’être la raison principale heureusement).

Tous les circuits et sorties en autonomie, donc matériel de bivouac que j’allège au fil des années…
Et des souvenirs, images et rencontres inoubliables, même dans les trajets quotidiens !

Le vélo rapproche les personnes quand la voiture les éloigne.

thomas

Quelques éléments :

Trousse à pharmacie et trousse de réparation beaucoup plus conséquentes (En Europe on peut les réduire sans soucis à leurs plus simples expressions)

Tente plus spacieuse pour ne pas avoir la sensation de vivre à l’étroit des mois durant.

Plus de guides et de cartes

Une tenue plus « urbaine » pour ne pas avoir à porter en permanence des fringues de vélo et de montagne (permet aussi de pouvoir laver toutes les fringues de sports) et de maniere générale quelques fringues en plus.

Une paire de sacoches et un porte bagage de plus qui permet de ne pas lutter à chaque fois pour ranger toutes les affaires

Puis plein de petits trucs en plus style un filtre céramique, des condiments (huile d’olive ! etc…), un réchaud multi-carburant, parfois des chaussures de montagnes, un baudrier, des chaussons, etc… qui finissent d’alourdir la note.

Après à chaucun de trouver le compromis qui lui convient. Certains partent avec plus de 50kg à vide, et sont, en toute situation « comme à la maison ». D’autres vont vraiment à l’essentiel mais généralement s’arrêtent beaucoup plus frequemment dans des auberges.

Entre mes voyages courts et mon voyage au long court, il y avait 10kg d’écart environ. Ca se sent sur le vélo, mais du coup je n’ai jamais été lassé par mes conditions de vie, ce qui est sans doute aussi important que de rester en bonne santé.

Je pense que Bertrand voulait dire qu’entre 300km le long du canal du midi et une vie dédiée au cyclo-voyage (comme Heinz Stücke, + de 500.000km à vélo !?), il y a la même différence qu’entre l’arête à Marion et une ouverture en solo en Himalaya. Mais en effet le vélo à cela de magique (et la montagne aussi) que le moindre accomplissement, aussi modeste soit-il, est une source de joie et de bonheur qui semble intarissable.

La différence entre le vélo et l’alpinisme réside surtout dans le fait que tout le monde peut effectuer un voyage à vélo au long court, alors qu’une ouverture extrême en alpinisme est réservé à une élite étroite.

un couple dont les stats m’ont toujours fait tripper :[/url]http://voyageaucoeurdumonde.free.fr/carteetsat.html[url]+ de 80.000 bornes , 46% à vélo, 54% en cargo et… 0,03% en voiture !!!

Pour ceux qui sont sur Paris ce WE, il y a le festival du voyage à vélo, toutes les infos ici :

http://www.cci.asso.fr/

Accessoirement j’y présenterais mon livre :wink:

http://en.roues.libres.free.fr/index.php?menu=livre&page=Le%20Livre

Un lieu de rencontres et d’échanges autour du voyage à vélo !

Posté en tant qu’invité par Moumouth:

Bof… 54% de cargo, ça fait beaucoup: forte empreinte carbone.
Certains font entre 80 et 100% de vélo.

[quote=« Moumouth, id: 1113198, post:44, topic:104969 »]

Bof… 54% de cargo, ça fait beaucoup: forte empreinte carbone.
Certains font entre 80 et 100% de vélo.[/quote]

oui mais ils restent sur le continent africo-eurasiatique… et le bateau reste un des moyens de transports ayant le moins d’empreinte carbone, surtout qu’un bonhomme de plus sur un cargo rempli à craquer de marchandises, ça a pas du jouer beaucoup !!!

Comme compromis, je trouve ça dément !!

grimzen tu m’enlèves les mots de la bouche. Le cargo émet environ 40 fois moins de CO2 par kilo/km parcouru que l’avion, cad dire autant que le train, c’est donc très écologique de voyager en cargo.

Je tire donc mon chapeau à tous ceux qui réussissent à entreprendre ce genre de voyages là !

Posté en tant qu’invité par Moumouth:

Sources?
100% vélo, c’est mieux.

c’est sur, pour faire le tour du monde c’est embêtant, mais tu peux toujours faire du pédalo !!

sources: constatation: si le bateau était plus cher (si plus de CO2 produit plus de pétrolecramé, si plus de pétrole cramé => plus cher) que le train ou l’avion 90% du transport de marchandises se ferait soit par avion soit par train. Ceci est du au fait que l’eau c’est plat, (les belges ne font pas de ski nautique car ils n’ont pas trouvé de lac en pente…) et l’eau ça glisse. dingue hein ? :smiley:

sinon tu va sur google.

Bonne soirée.

du coup par curiosité, et histoire d’avoir des chiffres voici un lien:
http://www.armateursdefrance.org/02_transport/01_chiffres.php
désolé, la source est quelque peu orientée, mais ils ne peuvent pas dire tant de bêtises que ça non plus.

On peut aussi trouver cela:

mais le plus important dans l’histoire, je trouve c’est que notre gars en question n’a pas fait affréter un bateau pour lui tout seul, et lui sa compagne et leur tandem ne devait pas peser bien lourd face au reste, qui de toute façon aurait pris le bateau un jour ou l’autre. (comme 90% des marchandises). Donc pour moi, le moins pire pour traverser un océan, c’est le cargo. (le bateau à voile ça doit être fun, mais je doute que tu te fasses accepter sur un bateau de la route du rhum :D).

et bien sur un coup de wikipedia ne peut faire de mal:

pis en parlant de vélo, à ce moment là, c’est pas top non plus :D:

Posté en tant qu’invité par Dinosaure:

Idem pour les avions. Que pèse un passager dans un avion qui transporte 1000 passagers? Le passager qui se dit « je ne pollue pas, car avec ou sans moi, l’avion serait parti » se déculpabilise, mais il est en partie responsable de la pollution émise par l’avion. Utiliser un cargo, un avion, c’est contribuer au fonctionnement de transports motorisés polluants.

JE pense qu’un avion va voler uniquement pour des voyageurs, et ils ne sont pas 1000, quoique ils en rentrent combien des volants dans un A380 ?
alors qu’un cargo, déjà le touriste est minoritaire, et surtout, même si ya pas de passager il part quand même.
(marchandises). Un avion qui part sans passager t’en connait beaucoup ?

Il faudrait que beaucoup de monde arrête d’acheter du made in china pour qu’il y ait plus assez de cargos pour tous les cyclos qui le prennent… non ?

Je n’ai jamais dit qu’un cargo n’était pas polluant, seulement ça l’est 10 fois moins que la voiture. à choisir, je prends le bateau.

Posté en tant qu’invité par Dinosaure Bavard:

[quote=« grimpzen, id: 1113644, post:49, topic:104969 »]pis en parlant de vélo, à ce moment là, c’est pas top non plus :D:
http://www.caradisiac.com/Empreinte-carbone-du-cycliste-57748.htm[/quote]

En faisant attention à son alimentation, le cycliste peut avoir une empreinte carbone faible.
Le vélo est un mode de transport lent: le cycliste peut mettre 1 an à faire le kilomètrage d’un passager d’avion qui part à l’autre bout du monde: le cycliste pollue moins pour chaque km parcouru qu’un avion, et il met beaucoup plus de temps à parcourir un km.
Quant à la pollution liée à la fabrication du mode de transport: un vélo c’est 10-15 kgs d’acier, une voiture c’est 1500 kgs d’acier (= 7 tonnes de CO2), un avion c’est --------- kgs d’acier, un cargo, c’est -------- kgs…

Par ailleurs, le cycliste qui mange local ne consomme que du carbone intégré au cycle du carbone (pas de carbone fossile) = pas de pollution, car C02 recyclé.

Relativiser la pollution émise par les avions, les cargos, les voitures, les transports motorisés en disant que le cycliste aussi pollue est ridicule, car l’ordre de grandeur n’est pas le même (à moins, comme dans l’article suscité, d’inventer des cyclistes qui marchent uniquement à l’asperge de Pétahouchnok importé par un avion qui fait escale au Japon, au Canada, puis en Chine, puis en Turquie, puis en Nouvelle Zélande, puis en Espagne, puis en Sibérie…).

Quant à la source du « un cargo pollue 40x moins qu’un avion », je l’attends…

Posté en tant qu’invité par T-Rex:

Qu’est-ce qui fait fonctionner le cargo?
Le fait qu’on veuille de ses marchandises. Si on consomme local, fini le cargo, sauf si le cargo trouve moyen de se reconvertir dans le tourisme, dans un tourisme élititiste (100 euros par jour): http://www.routard.com/guide_dossier/id_dp/65/num_page/6.htm
Un cargo, ça pollue: la mer, c’est pas le lac du Bourget, y a des vagues, y a du vent; et un cargo, ça pèse pas le poids d’une barque.

Tu a lu la fin de l’article ? Il me semble que cela dit ceci :

« Ce qu’il faut retenir ce n’est pas qu’un cycliste pollue moins qu’un automobiliste […] ça, on le savait déjà. C’est que notre empreinte carbone peut être réduite de toutes les manières. En changeant son mode de transport, bien entendu, mais aussi en prêtant plus attention à notre alimentation. Réduire la part de protéines animales, privilégier les aliments locaux ou, dans le cas contraire, transportés par bateau plutôt que par avion contribue ainsi efficacement à limiter nos émissions individuelles de CO2. »

J’ai pas dit 40 fois plus qu’un avion, mais 10x moins qu’une voiture. (lu dans un des liens précédents)

on peut trouver:
http://mountainriders.free.fr/Table%20ronde%202007/Bilan%20Carbone-GES/Guide_FE_V5.pdf

page 108, pour les bateaux.

Tout à fait d’accord avec toi. Sauf que c’est justement en prenant le bateau au lieu de l’avion que tu va quand même polluer beaucoup moins, et que je ne pense pas que les fruits et les légumes soient la « cause » des bateaux, mais les télés, les voitures, les jouets les vêtements, le bois, l’acier… et j’en passe. Ah oui ton ordi aussi.

Posté en tant qu’invité par Dinosaure:

Je crois que dans les supermarchés, la majorité des produits (fruits, légumes, viandes, poissons…) ont une provenance pas local du tout. Ils ne viennent pas forcément en cargo, ça peut être en avion ou en camion ou une combinaison des 3.
Un ordi, ça pollue. Mais rapport « utilité/pollution » inférieur à celui d’un kg de boeuf de Nouvelle Zélande ou d’une mauvaise gestion chauffage/alimentation. Que l’empreinte carbone/individu ne soit pas nulle peut-être durable: la question est de savoir si pollution/individu x 9 000 000 000 individus supérieure à ce que la Terre peut nous procurer.

Article bâclé: http://www.caradisiac.com/Empreinte-carbone-du-cycliste-57748.htm
Retranscription de: http://www.guardian.co.uk/environment/2010/jun/08/carbon-footprint-cycling

« Empreinte carbone d’un kilomètre parcouru à vélo après avoir consommé »
« sachant que Berners-Lee ajoute à tous ses résultats 50 grammes de CO2 pour la fabrication du vélo »
Sur la page fr: en km.

« All my figures include 50g per mile to take into account the emissions that are embedded in the bike itself and all the equipment that is required to ride it safely. »
Sur la page eng: en mile.

Chiffres orientés:
« All my figures include 50g per mile to take into account the emissions that are embedded in the bike itself and all the equipment that is required to ride it safely. »; 31g éq CO2/km à vélo.
Aucun chiffre pour les voitures.
Or une voiture, c’est 1tonne5 de composants contre 15kgs pour un vélo.

Pour être impartial et pouvoir faire une comparaison (120g éq CO2/km pour une voiture moderne sans tenir compte de la fabrication), il faut enlever les 31g fabrication vélo.

Calories/km:
L’auteur choisit 31 kcal/km. Ca correspond à un km à FC max d’un gros coureur ( http://www.velo2max.com/Dietetique/variation_du_poids.htm ).
Pour un cyclotouriste pépère, ça sera facilement deux fois moins.
Donc tous les chiffres (moins les 31g) sont à diviser par deux.

Choix des aliments:
Pour la fourchette basse: bananes importées de loin. Les cyclistes se nourrissent en général de féculents qui peuvent avoir des provenances locales. Choisir la pomme de terre locale serait plus logique.
Pour la fouchette haute: asperge du bout du monde: ridicule: le cycliste sait bien que l’asperge, c’est de l’eau: il ne va pas se nourrir que d’asperges. Et il sait bien que dans la viande, il n’y a pas de sucre lent: s’il ne veut fonctionner qu’au bacon, il devra en manger des tonnes…

Conclusion implicitement orientée:

  1. On a tous dans la tête les 120-160g éq CO2/km de la voiture. L’article nous donne entre 40 et 1800g éq CO2/km à voiture. En étant plus impartial, la banane qui vient de loin (40-31= 9g CO2/km / 2 = 4,5g éq CO2/km = 30 à 40x plus propre qu’une voiture) devrait probablement être au milieu de la fourchette. Le cycliste qui fonctionne à la patate du potager rejette 0g CO2 fossile/km.

  2. En gros, si on inclue la pollution liée à la fabrication: une voiture = 1tonne5; un vélo = 15 kgs; donc on peut imaginer qu’un vélo, ça pollue cent fois moins. Et encore, c’est sûrement moins (dans un vélo, pas de batterie, pas d’électronique) et l’alu est recyclable.

Donc si ajoute 1) et 2), un cycliste pollue beaucoup moins qu’un automobiliste.

Dire que le cycliste aussi pollue (en donnant des chiffres aberrants), donc que les voitures peuvent continuer à rouler tranquillement, c’est un argument fumeux. En lisant en diagonale l’article, on pourrait croire qu’un cycliste pollue presque autant qu’une voiture (40-100g éq CO2/km contre 120-160), alors que c’est complétement faux: les chiffres sont orientés.

« Le vélo, c’est pas top non plus » -> c’est pas des articles pareils qu’il faut choisir.

Un cargo, ça crame du pétrole fossile. Un cycliste, ça peut marcher aux légumes du potager. Où est le transport doux et durable?

La discussion s’éloigne du sujet de départ.

Pour ma part j’ai fait un voyage en Norvège Vélo-rando-alpinisme sur 2 semaines en portant tout le matériel sur le vélo.
Avec des transitions en ferry ou en train.

Pays magnifique, aux montagnes désertes, impression de faire de l’alpinisme d’exploration à l’ancienne, en partant de la mer avec du matériel et de la bouffe pour 1 semaine et découvrir les sommets au fur et à mesure de notre approche. Génial.

Et puis le prochain projet sera de faire pareil mais en montant jusqu’à 6000m.

C’est comme cela que tu appelle une pharmacie, toi ??? :lol: :lol:

ok, je sors au fond a gauche, je connais le chemin

Posté en tant qu’invité par Alexia:

[quote=« noir poussin, id: 1113950, post:56, topic:104969 »]La discussion s’éloigne du sujet de départ.

Pour ma part j’ai fait un voyage en Norvège Vélo-rando-alpinisme sur 2 semaines en portant tout le matériel sur le vélo.
Avec des transitions en ferry ou en train.

Pays magnifique, aux montagnes désertes, impression de faire de l’alpinisme d’exploration à l’ancienne, en partant de la mer avec du matériel et de la bouffe pour 1 semaine et découvrir les sommets au fur et à mesure de notre approche. Génial.

Et puis le prochain projet sera de faire pareil mais en montant jusqu’à 6000m.[/quote]

Est-ce que les routes sur les côtes sont plutôt plates (longent la mer) ou accidentées? Car j’aimerais bien y faire un voyage à vélo avec mes enfants de 10 et 12 ans. Est-ce mieux en VTT ou sur les routes?
Merci

[quote=« noir poussin, id: 1113950, post:56, topic:104969 »]Pour ma part j’ai fait un voyage en Norvège Vélo-rando-alpinisme sur 2 semaines en portant tout le matériel sur le vélo.
Avec des transitions en ferry ou en train.[/quote]

sympa !! tu es monté comment ? avion ? train ?
si avion, vélo dans la soute ou loué sur place ?

[quote=« Dinosaure, id: 1113935, post:55, topic:104969 »][/quote]

Je crois que tu n’as pas compris ce que je cherches à dire:
Le vélo est un des moyens de transport le moins polluant, mais que si l’on cherche à être le moins polluant, il ne faut pas que penser au transport, mais aussi aux produits locaux etc…
Et que le cargo c’est pas le mieux, c’est tout ce que tu veux, mais pour ce genre de distance, ça reste un des meilleurs compromis. à moins que tu m’en trouves un autre ?
Quant aux ordinateurs… renseignes toi bien la dessus, et sur l’utilité moyenne et relative de ceux ci… parce que niveau énergétique… c’est pas la rose.
bon maintenant j’arrête de parler de ça ici, comme l’a dit noir poussin on s’éloigne du cyclotourisme.

Dommage d’amalgamer des problématiques assez différentes.

J’avais l’impression que le sujet était cyclotourisme. Le cyclotourisme est quasi aussi ancien que ne l’est le vélo : milieu-fin du 19ème siècle.
Qu’elle est le rapport avec les problématiques environnementales actuelles ?

Hormis pour l’infime minorité se mettant au vélo pour moins polluer, la passion du cyclotourisme provient avant tout du plaisir de découvrir des régions avec un mode de locomotion particulier. La démarche n’est guère différente des personnes visitant un pays en train, bateau, pied etc. Chaque mode de locomotion a ses adeptes et ses avantages/inconvénients.

Pour moi, côte atlantique française (1988), tour du Mont Blanc (1994), Islande en autonomie (1995)n, diverses traversés (Vosges, Massif Central, Préalpes etc).

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