Vous utilisez un GPS?

Avec un petit rouge.

Y’en a au moins un :smiley:
Cet Ă©tĂ© en montant Ă  Q.Sella, j’ai vu un italien avec 1 gros truc Ă  chaque poignet et un bidule qui pendait autour du cou, il devait bien y avoir un GPS dans tout ça !
Il annonçait réguliÚrement le nombre de km parcourus et restants. :lol:

C’est caricatural mais ça rĂ©sume bien ce dĂ©bat: gadget, utilitĂ© ou nĂ©cessité 

Un avis est biaisĂ© selon ce qu’on a connu avant: ça paraĂźtra toujours + indispensable Ă  celui qui est naĂźt avec.
Le tĂ©lĂ©phone portable est bon exemple de l’outil qui a crĂ©Ă© le besoin.

PostĂ© en tant qu’invitĂ© par gloubi:

Oui, rien n’est indispensable, comme les cordes dynamiques, les tissus techniques, etc etc

mais c’est trùs con (dans certaines situations ) de se priver de tels outils.

En alpi, dans certaines courses, ca peut etre utile. Dans d’autres, non. Mais dire « systĂ©matiquement, non, ca ne sert Ă  rien », c’est du snobisme de mauvaise foi.

Tout comme il peut ĂȘtre trĂšs con de ne pas prendre le tire-fesse en station

Pour le GPS c’est l’inverse qui a Ă©tĂ© dit, Ă  savoir qu’il fallait s’en servir systĂ©matiquement, c’est quand mĂȘme ça le plus gĂȘnant.

Personne n’a jamais Ă©crit cela.
Mais, je ne prendrais pas un GPS pour faire la traversĂ© de la Meije. Regarder sa montre au sommet du grand pic pour Ă©valuer son horaire, savoir tenir l’horaire, interprĂ©ter/Ă©valuer la mĂ©tĂ©o/ciel me semble plus fondamental. A ma 1er traversĂ©e, je n’avais pas tenu l’horaire. Les abeilles au dessus de la tĂȘte alliĂ©e avec quelques Ă©clairs tombant pas trop loin se sont chargĂ©s de m’expliquer les fondamentaux de ce genre de course. :lol:

Je prendrais un GPS quand j’estimerais que la problĂ©matique repĂ©rage est un risque significatif par rapport aux autres risques de la course, quand j’ai une obligation de rĂ©sultat, la pression pour ne pas annuler la sortie ou pour faire un raid.

La notion de sĂ©curitĂ© se dĂ©finie dans sa globalitĂ© (qui, qu’elle course, quand, comment) et certainement pas en regardant par le bout de la lorgnette un Ă©lĂ©ment de cet ensemble.

cool ! ça y est je suis snob 


PostĂ© en tant qu’invitĂ© par Hugues725:

Waouf, j’avais quittĂ© la conversation jeudi dernier, je ne pensais pas qu’elle se serait prolongĂ©e de maniĂšre aussi intense.
Je me suis bien marrĂ© Ă  lire tout ça, surtout l’épisode du type qui sortait tout juste de dĂ©pression nerveuse et qui y est retombĂ© pour cause d’erreur d’orientation malgrĂ© le gps (ou Ă  cause de son absence je ne sais plus), ça c’est un must, j’ai rarement autant ri sur C2C :lol:

Pour mettre tout le monde d’accord, je propose que le possesseurs de gps continuent Ă  aller en montagne et Ă  s’amuser avec leur couteux joujou et que les non-possesseurs (ou possesseurs pas convaincus) continuent Ă  aller en montagne sans gps et Ă  Ă©ventuellement s’y perdre (tant pis pour eux). Mais arrĂȘtons-lĂ  les dĂ©gĂąts, y en a encore qui vont finir par faire une dĂ©pression, si si je le sens :o

PostĂ© en tant qu’invitĂ© par gloubi:

personne a jamais dit ça non plus :lol: tu prends le GPS pour aller faire de l’escalade ou une via ferrata ? on parle de conditions limites, d’endroits paumatoires, etc. ca limite beaucoup les moments oĂč c’est utile.

Pour moi, et il y a trop de trolls ici donc je m’arreterai : le GPS est ( hormis les pb de piles, qu’il est facile d’éliminer en les changeant ) l’equivalent d’une boussole, en 10 fois plus performant (voire mĂȘme 100 fois plus performant en cas de gros brouillards ).

Donc je prends le GPS (prĂ©parĂ© ! ) si c’est une course oĂč avant j’aurai pris la boussole, point. Ca n’a pas changĂ© ma pratique, juste que je perds beaucoup moins de temps, et beaucoup moins de stress aussi (personne n’en parle, mais comme c’est plus fiable qu’une boussole, ca diminue le stress et donc augment la sĂ©curitĂ© ), dans certains moments dĂ©licats ( rares il est vrai, et heureusement)

Et au niveau poids, j’ai montre + alti + boussole en un objet, j’ai donc gagnĂ© du poids.

Bref, aucun inconvĂ©nient Ă  le prendre, et que des avantages Ă  le prendre ( sauf le prix, mais bon j’ai des vetements decath donc je dĂ©pense moins que 80 % des alpinistes )

Ca parait tellement gros que tu n’as mĂȘme pas cherchĂ© si effectivement personne ne l’avait dit et pourtant :

BIS47 : "Mon message est à destination des possesseurs de GPS qui utilisent leurs GPS « rarement » ou « seulement en cas de problÚme réel ». Je dis :

  • Utilisez-le systĂ©matiquement;
  • MaĂźtrisez le dans toutes ses fonctionnalitĂ©s!" (01-11-2008 20:41:08)

Ben
 si justement, ça m’est arrivĂ© pour repĂ©rer une marche d’approche particuliĂšrement galĂšre avant d’y emmener des gens. L’objectif n’étant pas de tourner 2 plombes dans les bois avant de trouver la voie.

C’est bien ce que Tetof et moi disons.

Tu devrais remonter un peu dans la discussion, je donne un exemple oĂč le GPS s’est montrĂ© insuffisant et oĂč j’ai du sortir la boussole (Aujourd’hui 09:06:37).

Bof, il faut vraiment qu’un point important risque de ne pas ĂȘtre identifiable par la topologie pour que je note ses coordonnĂ©es. Mais on peut se demander en quoi un point de ce genre peut ĂȘtre important. Le GPS je le met parfois dans le sac comme je mets la trousse de secours. Et ce n’est pas parce que ma carte n’a pas toujours de cadrillage GPS que je suis plus inquiet qu’avant d’avoir un GPS :lol:

Je te conseille de ne pas oublier la boussole Ă  plaquette, voire l’alti baromĂ©trique, quand tu prends le GPS, question de faibilitĂ© et d’autonomie.

Et ben maintenant , les 2 compùres , vous allez pouvoir discuter tranquillement tous les deux sans que personnes n’embetent les 2 stars du forum

C’est pas que les gens, utilisateurs de GPS, soient a cours d’arguments
mais je pense qu’on a passĂ© l’age de se faire « rabrouer » par 2 experts. Merci

A peluche.
seb

Tiens, faut s’attendre a des reponses, enfin au moins 2


:wink: :wink: :wink:

Tu noteras qu’il y a un 3ùme expert. On est toujours l’expert de quelqu’un.

Il y avait un excellent article GPS dans un numĂ©ro de la revue Cime du GHM. L’auteur ne parlait pas d’obligation. Mais, il donnait des informations intĂ©ressantes d’un usage technique du GPS avec notamment toute la problĂ©matique charge batterie en milieu sauvage.
Depuis le début de cette discussion, je demande juste de définir précisément les courses et conditions avant de faire des généralisations abusives du type : GPS obligatoire.

Rassure toi, c’est un peu ce que je m’étais dit en lisant ton blog sur l’Islande. :lol:

ouais , moi je suis un peu simplet : je veux des exemples pour comprendre

J’en pense que celui qui veut ĂȘtre autonome en matiĂšre d’orientation en montagne doit savoir se passer d’un GPS.

Ah ben tiens, je n’avais pas lu les commentaires, je vois que je ne suis pas le seul à penser ainsi.

Et puis franchement, si tu as un truc capable de te localiser prĂ©cisĂ©ment sur la carte et que tu es totalement sans visibilitĂ© dans un endroit oĂč il est compliquĂ© de s’orienter Ă  vue dans un terrain chaotique tu aura tout intĂ©rĂȘt Ă  ne pas user les piles du GPS en l’ayant en permanence comme guide mais plutĂŽt l’utiliser pour faire le point de temps en temps et suivre une direction Ă  la boussole.

Je vais supprimer du premier message la phrase que tu cites et la question qui la suivait. :slightly_smiling_face:

Eh bien, c’est exactement ce que je fais.

Tout à fait d’accord, mieux vaut savoir lire une carte et se servir d’une boussole.
Ceci dit perso je n’utilise plus que le GPS depuis plus de 20 ans et je n’ai jamais eu besoin d’avoir recours aux mĂ©thodes d’orientation du siĂšcle dernier. Un peu comme les marins et le sextant, il vaut mieux savoir s’en servir mais s’il reste 1% des marins qui en sont capable c’est le max et pourtant il n’y a pas plus de naufrages pour autant.
HĂ© viva GPS !!!

Il y a quelques annĂ©es (je ne me souviens plus) j’ai lu un truc assez hilarant:
Des marins de la marine amĂ©ricaine faisaient des stages chez nos marins pour rĂ©apprendre la navigation « à l’ancienne » (compas, sextants 
), en prĂ©vision de sabotages ou disfonctionnements de leurs systĂšmes gps et numĂ©riques (dans le contexte de l’époque, des russes avaient rĂ©ussi Ă  brouiller des signaux gps malgrĂ© une protection « militaire »).

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Il y a de nombreux cas de « marins » qui se sont trouvĂ©s perdus suite Ă  un problĂšme de GPS et qui n’ont pas Ă©tĂ© capables de s’en sortir Ă  la boussole.

Lorsqu’on a Ă©voquĂ© le problĂšme en stage d’instructeur nous Ă©tions tous d’accord pour dire que le GPS c’est pratique mais que ce que j’appelle les mĂ©thodes d’orientation par l’observation (carte, boussole, alti) Ă©taient plus ludiques et plus intĂ©ressante dans le contexte de sports de montagne qui se veulent proches de la nature.

Si tu veux atteindre un sommet, descendre un pente un tire-fesse sera plus performant que les peaux de phoque mais cherche-t-on vraiment Ă  ĂȘtre performant dans nos activitĂ©s ? Le GPS c’est pareil, c’est efficace mais c’est au randonneur ce que le tire-fesse est au skieur de randonnĂ©e.

Le GPS occupe trĂšs peu de place dans les formations que je peux organiser, pour les raisons que je viens d’expliquer mais aussi pour des raisons pratiques qui ne permettent pas de passer du temps sur des applications et qui obligent Ă  rester sur des banalitĂ©s

Je pense que pas mal de skieurs de rando en font avant tout plus pour pouvoir aller dans des coin plus sauvage et moins fréquenté que les stations que par plaisir de la montée à peau de phoques.
C’est la mĂȘme chose pour l’orientation, certains vont prendre du plaisir Ă  s’orienter juste avec une carte et une boussole et ça fera partie du « jeu » de la sortie, d’autres auront juste envi de se balader en minimisant le temps passĂ© (perdu de leur point de vue ?) aux questions de pure orientation.

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