Chacun son truc. Certains préfèrent s’orienter avec la mousse des arbres ou l’étoile polaire. Peu nombreux, il est vrai.
Vous utilisez un GPS?
Dans le grand mauvais, tu peux observer exactement l’inverse aussi, malheureusement. l’orientation au GPS, ça se prépare aussi avant le départ de la course…
oui, enfin un gps peut rester plus de 8h avec l’écran allumé, et en général quelqu’un de formé à l’utilisation du gps part avec plusieurs jeux de piles.
Ducoup plutôt que de passer 1h à tirer 25 azimuts dans le brouillard, je préfère suivre le GPS qui me sort de la zone en 15 minutes. Ça utilisé moins de piles ducoup.
Juste pour info, un Garmin orégon 450 me tient deux bonnes sorties ou deux jours, avec deux piles rechargeables de 2100 mAh rechargées la veille; un second jeux (55 grammes) peut être mis en fond de sac par les inquiets ou pour faire deux jours de plus , je mets aussi du carburant ou de l’électricité dans mon véhicule pour ne pas tomber en panne !!!
Et puis je suis sûr que dans les 182 messages au dessus y’a bien quelqu’un qui a déjà dû dire que c’était benêt d’opposer GPS et « tradition ».
Utiliser un GPS sans savoir lire une carte amène tôt ou tard aux emmerdes qui servent d’arguments au parti traditionnaliste, et se priver de l’atout technologique du GPS amène des vieux de la vieille à se retrouver perdus dans le brouillard sur des zones qu’ils connaissent par coeur (voir l’article de je sais plus quand sur le papi perdu pendant 3 jours et retrouvé par miracle ou le drame de chamonix-zermat, ou tout simplement plein d’encadrants de sorties du caf et d’ailleurs qui se pomment régulièrement lors des randos du dimanche).
Quant aux traileurs qui s’en servent uniquement pour suivre des « traces chaudes » sans regarder devant eux et qui trouvent ça génial, et ben prout.
Pas que des trailers. Un jour dans le train, j’entendais la conversation de deux jeunes cadres parisiennes. L’une racontait ses vacances. Il y a une startup à la con (pléonasme ?) qui te propose des randos à la carte. Ils te réservent les refuges à l’avance (en pension complète meme je crois, le sandwich de midi est prévu). Et tu n’as plus qu’a suivre la trace sur leur appli sur ton smartphone.
A condition de ne pas avoir vidé la batterie… Elle avait été obligée de demander aux gardiens des refuges comment aller au prochain refuge…
L’aventure, la vraie…
(Ps, j’ai un GPS sur mons smartphone et je m’en sers hein ? ).
Il est curieux que tu cites cet exemple alors même que le groupe disposait d’au moins un GPS et qu’il semble justement s’agir d’un accident imputable à une trop grande confiance dans la technologie
On ne devrait pas s’engager sur un itinéraire sans être incapable de s’y orienter avec seulement la carte, la boussole et l’alti et surtout ne jamais se dire que si on a un problème ce n’est pas grave, on utilisera le GPS.
Ca c’est bien un problème avec les GPS, on perd le plaisir de s’égarer. Ce n’est pourtant pas un problème de parfois se tromper et d’emmener son groupe jouer les sangliers.
+1
la planète et toutes les montagnes ont été explorées et parcourues à pieds, à skis … sans GPS
beaucoup restent encore suffisamment peu ou mal cartographiées pour rendre le GPS de peu d’intérêt
dieu merci
Pour ces parties là, je ne suis pas certain que la carte soit plus intéressante (pas moins non plus !).
Enfin, chacun fais bien comme il veut.
observation attentive et de tous les instants du terrain,
capacité et plaisir d’exploration de son environnement
expérience
acceptation de renoncements
dans tous les cas une « vieille » carte au 100.000 est plus utile qu’un GPS devenu aveugle
hors la fonction trackback qui m’a sorti de certains traquenards
d’accord, je suis d’un autre âge
La carte le soir à la maison pour préparer ces itinéraires (réfléchir et rêver un peu)
Le lendemin sur le terrain, avec le GPS et la trace rentrée la veille
Quant aux parties peu ou mal cartographiés de notre planète,(trop coûteux, manque d’intérêt, hostilités diverses) celles ou je n’irai pas de toutes façon !! je pense quelles sont mieux désservies par les satélites puisque « peu ou mal cartographiés »
Mais la vraie question : vous sortez souvent la carte ou le GPS ? vous avez souvent besoin de vous orienter en cours de rando ? Pour ma part c’est quand même assez rare, parfois en début de rando pour prendre le bon chemin mais ensuite c’est la plupart du temps évident.
à peu près pareil bien sûr !!
mais comme vous, je prépare ma sortie en cas de mauvais temps, bifurcations douteuses ,sortie voulue de l’itinéraire prévu, terrain ou je ne suis jamais allé ou que j’ai oublié et bien sur départ de course pas toujours évident
Bonjour,
Non, non, il y a toujours de quoi se perdre. Plusieurs fois, et ça m’est arrivé avec des cartes différentes, le Gps me proposait de suivre un « sentier » qui allait par exemple tout droit dans le vide, ou dans une falaise impossible à escalader sans matériel. Et parfois, même s’il me garde bien sur un sentier, un imprévu rend le sentier impraticable, et il faut chercher un autre itinéraire (avec ou sans le Gps).
Bernard
Une carte au 100/000° pour la voiture OK mais pas à pied ou VTT
Déjà les 25/000 ° sont souvent « pommatoires » par leur imprécision et manque de détails !
C’est pas pour rien que le massif du Mt Blanc est cartographié au 1/10 000°
Le gps ou la carte boussole alti, enfin l’orientation en général, c’est un peu comme les crampons en ski de rando. On les trimballe 99 fois pour rien et la 100-ième, qui est la bonne, on est bien content de les avoir.
Quelle collection de cartes ? La seule référence que j’ai trouvé ce sont les missions photos faites par B-17. Ça date « un peu ».
(Les principales missions photo des B-17 de l'IGN - Les Demoiselles de Creil: Les B-17 de l'IGN)
J’ai plusieurs de ces cartes au 1/10000 qui doivent dater des années 50. Elles sont remarquables (ign) bien que plus à jour du tout question glaciers.
le guide, sûr de lui, n’avait pas de GPS. Ils se sont paumés 5 fois avant qu’un client ne sorte son propre GPS. Le guide était tellement sûr de lui qu’il a au début refusé les indications de position. Sauf que retracer un itinéraire sur un gps en pleine tempête de neige, c’est pas aussi simple que de suivre une trace.
bref, ils ont bien modérer à avancer, mais dans la bonne direction. À 500m du refuge ils ont fait une erreur de lecture de carte et se sont retrouvés au milieu d’une falaise. Épuisés, ils savaient que le refuge était pas loin, mais plus de pile dans les frontales, dans le GPS, plus de forces ni de moral, ils sont restés sur place.
Si le guide avait eu un gps et avait su s’en servir, il l’aurait sorti de temps en temps pour vérifier sa route quand le brouillard est tombé, et ils seraient tous arrivés saints et saufs.
L’erreur finale, c’est de la lecture de carte et le GPS n’a rien à voir dans l’affaire.
Toutes les techniques de carto dans le brouillard sont inutiles si on ne sait pas où on est au début.