Vous utilisez un GPS?

Bienheureux celui qui n’a jamais perdu que quelques minutes!

Et Bienheureux celui qui n’a jamais vu les pépins s’accumuler en cours de journée.
Et Bienheureux celui qui n’a jamais eu dans son groupe quelqu’un de vraiment pas en forme ce jour là.

Il y a un an, ma femme randonnait avec une copine et un randonneur expérimenté - l’initiateur de la rando - sur les petits chemins du Cantal. Ils se sont gourés à une intersection … Vraiment rien de dramatique, si ce n’est qu’ils ont mis trois quarts d’heure pour s’en rendre compte. (Ben oui, la direction générale était presque bonne, le chemin est agréable, on papote …)

Demi tour, et une heure et demie dans les pattes …

Puis arrivés au village de destination, ils ont appris que le nouveau « Relais de la poste » était en réalité à 8 km de là …

Et c’est ainsi qu’une petite étape de moins de cinq heures entamée dans la bonne humeur en fait finalement huit et se termine dans une ambiance de chien !

Car il y avait vraiment un mec pas en forme, dans ce petit groupe de trois personnes … un mec qui venait d’arrêter les anti-dépresseurs, et qui a fini par péter les plombs …

Mais bon, tout cela n’arrive qu’aux autres!

Je trouve bien curieux de partir en montagne mais de craindre tout imprévu, as tu seulement pensé à tout ce qui peut te retarder et qui n’a rien à voir avec l’orientation ? C’est à se demander comment tu oses encore sortir en montagne.

Des histoires comme celle dont tu parles on en a tous eu mais on est peu à penser qu’il s’agit d’une erreur d’équipement mais plutôt d’un erreur humaine. En cherchant un peu tu trouverais également des histoires de types qui se sont égarés alors qu’ils avaient un GPS, voire même à cause du GPS.

Les réponses variées à cette question montrent certainement plus la diversité des pratiques que des divergences sur l’intéret du GPS : quoi de commun entre une balade sur sentier dans les Aravis en été, la Walker, un raid à skis sur les glaciers de la Vanoise ou un tour de l’Islande. Pour ma part je ne prends pas de GPS pour aller à Presles ou à la Dibona, mais le progres ne reviendra pas en arrière et on ne fait plus de « 10pointes » ou de poignard à glace (cf Messner) dans la face N des Droites. Si j’ai dit « GPS : Garantie Pour s’en Sortir » c’est bien une boutade en réaction aux posts précédents qui niaient l’interet du GPS et il fallait aussi lire la suite de mon post.

Peut etre le mot de la fin :mad: :mad: Dans les cas où j’ai le sentiment d’avoir BESOIN du GPS, c’est qu’il n’y a souvent plus beaucoup de paysage à observer à plus de 10m justement cause brouillard, tourmente… : lire la suite du terrain (à 100m, 500m, …) sur la carte est alors bien agréable pour savoir où on va.

Posté en tant qu’invité par phil 74000:

[quote=Bis47]Bienheureux celui qui n’a jamais perdu que quelques minutes!

Et Bienheureux celui qui n’a jamais vu les pépins s’accumuler en cours de journée.
Et Bienheureux celui qui n’a jamais eu dans son groupe quelqu’un de vraiment pas en forme ce jour là.

Il y a un an, ma femme randonnait avec une copine et un randonneur expérimenté - l’initiateur de la rando - sur les petits chemins du Cantal. Ils se sont gourés à une intersection … Vraiment rien de dramatique, si ce n’est qu’ils ont mis trois quarts d’heure pour s’en rendre compte. (Ben oui, la direction générale était presque bonne, le chemin est agréable, on papote …)

Demi tour, et une heure et demie dans les pattes …

Puis arrivés au village de destination, ils ont appris que le nouveau « Relais de la poste » était en réalité à 8 km de là …

Et c’est ainsi qu’une petite étape de moins de cinq heures entamée dans la bonne humeur en fait finalement huit et se termine dans une ambiance de chien !

Car il y avait vraiment un mec pas en forme, dans ce petit groupe de trois personnes … un mec qui venait d’arrêter les anti-dépresseurs, et qui a fini par péter les plombs …

Mais bon, tout cela n’arrive qu’aux autres![/quote]
ben mince alors!!! …ça c’est vraiment une tuile… et tout ça sur un petit chemin…du cantal…et ils ont ratés le "relais de la posteé… oui le gps est indipensable pour ce genre de sorties

Les imprévus, tu les cherches, toi?

Moi, pas trop … Je réduis ce qui peut l’être sans restreindre ma liberté d’action.
Je m’équipe et je m’entraîne (parfois - sans paranoïa) à y faire face.
Je me donne des marges, et je n’aime pas les entamer …
Mais cela ne m’empêche pas de faire ce que j’ai envie de faire, bien au contraire!

Il est évident pour moi que le GPS me donne des options supplémentaires, tout simplement.

  1. Quand un pépin résulte d’une erreur d’orientation, on peut au moins envisager qu’un usage systématique du GPS aurait pu l’éviter, ou le réduire …

Dans l’exemple donné précédemment, c’est mon épouse, très peu expérimentée en orientation et pas du tout « en charge » de la navigation, qui a remarqué la première que cela ne cloppait pas avec la route surlignée sur sa carte (je lui avais un peu « mâché » le travail avant le départ …)

Il a fallu qu’elle fasse un « point » GPS pour convaincre le leader qu’il faisait fausse route, que la position GPS reportée sur la carte correspondait bien à la réalité observable … J’avais bien fait de confier mon GPS à mon épouse, de lui imprimer une liasse de cartes lisibles, carroyées et bien centrées sur l’itinéraire, et de lui apprendre comment les lire, comment y reporter des coordonnées UTM …

Dans ce cas précis, une débutante avec un GPS et une carte papier (Géorando … origine cybernétique?) s’est montrée bien plus efficace qu’un randonneur expérimenté avec une carte IGN normale. Elle a contribué à réduire un peu les conséquences d’une erreur initiale plutôt banale.

Je suis d’accord : le « randonneur expérimenté » était à côté de ses pompes cette fois là … Dans un monde idéal, cela ne devrait jamais arriver.

  1. Quand un pépin survient, suite à une erreur d’orientation « de celles que le GPS aurait pu éviter », l’erreur humaine est double :
  • erreur « occasionnelle », fortuite … du type « errare humanum est »
  • erreur stratégique … celle que l’on a faite en laissant volontairement le GPS au fond du sac ou ailleurs; celle-là relève de l’erreur volontaire. Un peu comme refuser de mettre sa ceinture en auto .

« Il n’y a pas de garantie absolue » …

Je ne dois pas chercher ce type bien loin … MOI.
Erreur grossière, ridicule, incroyable …
Je n’ai jamais vraiment compris, d’ailleurs, comment j’avais pu!
J’en ai tiré une leçon et j’ai pris de meilleures habitudes.
Et cela renforce ma conviction : c’est en forgeant qu’on devient forgeron.

Là, tu m’intéresses vraiment …
Car là, ce sera un véritable apport à la discussion, à la connaissance générale.

Je suis preneur de tous les cas d’erreur de l’instrument, et des cas de pannes réelles …
Je suis preneur aussi de tous les cas d’erreur de l’utilisateur.
Y compris les erreurs de jugement induites par la disponibilité d’un GPS.

Et dans la foulée, je donnerai ma propre liste (assez limitée) de défections de l’instrument et d’erreurs de manip.

Il y a un petit temps que je mijote un article là-dessus … avec comme objectif : mieux connaître les erreurs, mieux les prévenir, mieux instruire les utilisateurs …

Non, c’est le relais de la poste qui s’était déplacé de 8 km … authentique!
L’exploitant avait fermé son établissement en plein centre du village et ouvert quelque chose de plus moderne, plus spacieux, bien à l’écart du village, sur une route fréquentée …

Erreur banale au niveau de la préparation du circuit … toujours mieux s’informer, demander les détails …

Au second degré, j’imagine?
Confondre volontairement « indispensable » et « utile » c’est de la mauvaise foi.

Utile, le GPS l’a été dans cette petite aventure … utilisé en mode basique par une débutante. (Voir post précédent)

Personnellement, je ne me pose pas la question de savoir si pour telle ou telle sortie, le GPS est utile ou indispensable … Tout simplement parce que je considère qu’il est toujours utile (à des degrés divers, certes …) et jamais indispensable.

Je ne me pose pas la question non plus pour la boussole … elle est à résidence dans une poche bien pratique de mon sac, et je ne crache pas sur la petite boussole de secours que j’ai « en double ».

Edit : « à des degrés divers »

Posté en tant qu’invité par gloubi:

Arva et GPS ca n’a rien à voir. Un arva n’est pas préventif, il sert de secours quand le danger a eu lieu.

Un GPS est préventif, il t’ EMPECHE de te perdre. Un arva ne t’EMPECHE pas de prendre l’avalanche sur la gueule.

Je crois que tu n’as jamais été en situation d’utilisation du GPS, tout simplement.
Fais tu des raids à skis ( ou a raquettes ) régulièrement ? fais tu des courses d’alpi où le retour peut etre paumatoire ( genre fin de la traversée de la meije où c’est pas si facile de trouver l’aigle… ) ?
est tu allé dans des massifs à la météo difficile ( Dolomites, par exemple ) ?

je crois que non .

Le gazier invoquant son GPS pour retrouver l’Aigle en faisant la traversé ferait mieux de se poser quelques questions sur son timing et les risques très importants qu’ils risquent d’avoir sur l’arête du fait de l’orage qui tonne très souvent en fin de journée. Idem si la météo ne permet pas d’avoir une bonne visibilité. Si tu as la tête dans les nuages cela signifie que tu es incapable d’anticiper une dégradation météo => tu ne t’engage pas sur les arêtes dans la traversé. Idem si tu t’engages alors que la météo n’est pas certaine : il faut aimer jouer avec les éclairs et le GPS ne sert pas encore de paratonnerre.

La capacité à retrouver l’Aigle me semble vraiment anecdotiques à comparer des autres risques. De toutes façons, pourquoi veut tu trouver l’Aigle. Il faut juste descendre dans la vallée et retrouver sa voiture. Ca me semble autrement plus compliqué de retrouver sa voiture à la Bérarde un dimanche soir depuis la Grave que de trouver l’Aigle en descendant des arêtes. :lol:

Si on a besoin d’un GPS pour retrouver l’Aigle, cela signifie simplement qu’on a pas grand chose à faire sur les arêtes à ce moment.

Par ailleurs, je suis persuadé que le sens de l’orientation est une capacité humaine comme toutes les autres : ça se développe quand on l’utilise. A force d’avoir le nez collé à son écran GPS ou même à sa carte, il est certains qu’on regarde un peu moins autour de soi et qu’on développe moins un capacité à décrypter le terrain. Je n’ai jamais fait de CO, mais franchement même dans le désert Islandais ou le désert Jordanien, je n’ai pas éprouvé la nécessité d’avoir un GPS. Bien évidement, qu’on peut trrouver des situations où il peut servir mais cela me semble un gain nettement moins important que ce qui est mis en avant. A fortiori dans nos petites montagnes françaises.
Bien évidement, il y a des gens qui arrivent à se perde dans les Alpes Françaises, mais il y a également des gens qui se perdent en faisant leur course à carrefour.

Effectivement vos montagnes sont ridiculement petites.

Non … y a des gens qui se perdent dans vos petites montagnes, he ben pas doué alors, heureusement que tu est là titeuf :cool:

Personnellement, je n’ai jamais vu personne avec la tête en permanence avec son GPS! La tête dans le guidon…un peu plus!
Simplement, que ce soit un GPS de poignée ou un GPS classique, la position qu’il a fait que tu ne peux le regarder en permanence. Finalement, même un néophyte du GPS se rend compte qu’il faut bien qu’il regarde le paysage… c’est d’ailleurs en « général » pour ca que la majorité gens vont en montagne.
Bref, avoir le nez sur son GPS est « techniquement impossible »… faut pas exagérer non plus. :slight_smile:

Pour l’Islande , comme tu en parles, bien evidement qu’il n’y en a pas besoin, mais plutot que de faire tout les thalwegs le long du Vatnajokull pour trouver le passage le plus simple et le plus rapide, je prefere (comme je me suis donné un delais) utiliser une route préalablement récupéré sur un voyageur étant passé par la. Cette route, je l’ai modifié afin de retirer tous les aller et retour. Dans ce cas , je trouve encore un interet a l’objet… mais surplace le terrain décidera bien evidement.
Encore une fois je relance, comme beaucoup sur ce post, le brouillard. Dans ce cas precis, il y aura une perte d’itineraire et de temps. Le GPS sera alors un outils precieux pour mon orientation.

Tu devrais, c’est excellent! Les vertues de la CO permettent un réel progres dans la connaissance de l’orientation. C’est un complément indispensable a l’apprentissage de l’orientation… et la il y a pas de GPS.

Taf dak! C’est pour ca que je prone l’installation de GPS sur les caddies… et de moteurs… :lol:

PS: Je le repete, car ca me fait quand même rire d’entendre parler de météo, si il y a bien un truc de « difficilement previsible » en montagne, c’est bien la météo et la nivo… ou alors , certains sont « devin »! Et le GPS a un réel interêt… donc pourquoi s’en passer.

A peluche!
seb

Oui, même qu’elles sont minuscules! :wink: :wink: :wink: :wink: :lol: :lol: :lol:

Ben non. S’il y a bien une chose qui a changé entre les ancêtres et nous, c’est bien la qualité des informations/connaissances météo. Mais, c’est comme le reste, il faut apprendre à comprendre la météo, à interpréter et à ajuster sur le terrain.
Pourquoi crois tu qu’il y a de plus en plus de gaziers faisant des 8000 à poils : liaison satellite depuis le 8000 avec un routeur météo en France. !!

Pour les courses difficiles/engagés pour moi, j’essaie de prendre quasi-systématiquement 1 jour de rab sur la météo : tu sort la course dimanche et la météo est bonne lundi.
Si ce n’est pas le cas, je fais quelque chose de moins engagé, je vais grimper dans le sud, je fais de la salle ou même de la spéléo. Etant en région Rhônes-Alpes, j’ai vraiment autre chose à foutre que de mettre taquet à cause de la météo. Les WE où tu ne peux rien faire sont quasi-inexistants. Il suffit de bien connaitre et tu arrives quasi-toujours à faire quelque chose.
Ça m’arrive de me planter et de prendre des buts météos. Mais quasiment jamais d’être dans la merde à cause de la météo.

Se faire planter dans la merde à cause de la météo est un truc pour les personnes venant de loin. Pour ma part en France, je vais ailleurs ou attend que la météo soit bonnes.

C’est vrai ça, tu vas dans le Verdon, le pays des 400 jours de soleil par an. :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

PS ça fait plaisir de voir c2c drainer de la pub, on n’est plus seul sur les forums.

Sauf 2 jours par an. :lol: :lol:

[quote=tetof]Mais, c’est comme le reste, il faut apprendre à comprendre la météo, à interpréter et à ajuster sur le terrain.
Pourquoi crois tu qu’il y a de plus en plus de gaziers faisant des 8000 à poils : liaison satellite depuis le 8000 avec un routeur météo en France. !![/quote]
Bref, encore une fois quelqu’un qui pense que la meteo est une science exacte… grossiere erreur! Quelqu’un qui portera plainte contre Météo France parce que il a pas été prevenu…
Plus de gens font des 8000 m, plus de gens decedent. Tu oublis certainement tout les morts qu’il y a en montagne, et pas que des amateurs, beaucoup de professionnel… alors que leurs dis tu a ceux qui sont morts dans des conditions météos catastrophiques… qu’ils étaient inconscient, qu’ils ne savaient pas interpreter, ajuster… je rigole.

j’aime bien ton cours de météo… [quote=tetof]jour de rab sur la météo : tu sort la course dimanche et la météo est bonne lundi.[/quote]
un peu simpliste.

oui t’as raison pour la salle, non pour la spéléo… enfin faut aussi savoir de quel spéléo tu parles… je rigole (2).

A peluche. :smiley:

Je n’ai jamais écris cela. Les prévis de météo france ne sont qu’un éléments parmi toute la chaîne d’information. Avant tout, il faut bien connaitre nos massifs/régions pour savoir interpréter les bulletins météo. Celui qui ne fait que lire la météo ne va pas bien loin.

[quote=vboys74]j’aime bien ton cours de météo…
tetof a écrit:
jour de rab sur la météo : tu sort la course dimanche et la météo est bonne lundi.
un peu simpliste.[/quote]
Simpliste mais d’une redoutable efficacité. Si le dernier bulletin pris samedi midi ou soir est bon pour le lundi, cela t’assure une bonne marge de sécurité pour des courses engagés sortant dimanche. Surtout si l’information est la même depuis vendredi. Si la météo est stable (conditions nécessaires pour une course engagée) Météo France ne se trompe pas de 24h sur l’arrivée d’un front. Bien évidement, je corrige mon interprétation des infos météo en fonction de mes constats sur le terrain. Il faut toujours corriger le timing météo france en fonction de ce que tu observes dans le ciel.
Météo France étant mauvais sur les retours d’Est, je fais donc gaffe pour se genre de configuration. Mais dans la configuration usuelle des dépressions venant d’Ouest, ca marche très bien. Au pire, je descend grimper dans le sud en m’arrêtant quand le mistral a dégagé le ciel.

La spéléo peut se pratiquer quand il pleut, il faut choisir des configurations adéquats.

Peut etre le mot de la fin :mad: :mad: Dans les cas où j’ai le sentiment d’avoir BESOIN du GPS, c’est qu’il n’y a souvent plus beaucoup de paysage à observer à plus de 10m justement cause brouillard, tourmente… : lire la suite du terrain (à 100m, 500m, …) sur la carte est alors bien agréable pour savoir où on va.[/quote]
Peut être que « du paysage » est de trop quoiqu’il y a encore la tangente à la courbe qui est une forme d’observation du paysage.
Donc je modifie mes propos en : Ce qu’il apporte c’est justement ça : plus besoin d’observation.

[quote=vboys74][quote]tetof a écrit:
Mais, c’est comme le reste, il faut apprendre à comprendre la météo, à interpréter et à ajuster sur le terrain.
Pourquoi crois tu qu’il y a de plus en plus de gaziers faisant des 8000 à poils : liaison satellite depuis le 8000 avec un routeur météo en France. !![/quote]
Bref, encore une fois quelqu’un qui pense que la meteo est une science exacte… grossiere erreur! Quelqu’un qui portera plainte contre Météo France parce que il a pas été prevenu…[/quote]
Qui a parlé ici de science exacte ?
Cependant, la prévision météo est assez fiable à 48 h: connaissant entre autres les vitesses de déplacement et les directions des masses d’air, on peut en déduire pour une région donnée les conséquences pour les heures qui suivent.

On peut se dire aussi que le GPS étant + fiable que la météo, on peut se passer de cette dernière… :lol:

[quote=gloubi]Arva et GPS ca n’a rien à voir. Un arva n’est pas préventif, il sert de secours quand le danger a eu lieu.

Un GPS est préventif, il t’ EMPECHE de te perdre. Un arva ne t’EMPECHE pas de prendre l’avalanche sur la gueule.[/quote]
Sachant que le GPS je le garde dans le fond du sac il n’a rien de préventif, je le ne l’utilise éventuellement que quand le « mal » est fait. Même si il n’y a pas danger de mort immédiate je me permet de le comparer au GPS.

Oh si.

[quote=gloubi]Fais tu des raids à skis ( ou a raquettes ) régulièrement ? fais tu des courses d’alpi où le retour peut etre paumatoire ( genre fin de la traversée de la meije où c’est pas si facile de trouver l’aigle… ) ?
est tu allé dans des massifs à la météo difficile ( Dolomites, par exemple ) ?[/quote]
Assez peu de tout ça mais sortant à peu près 2 fois par semaine été comme hiver tu imagines bien que des cas d’orientation délicate j’en rencontre souvent ou alors tu est en train de limiter l’intérêt du GPS aux cas que tu cites.
Quand tu as un GPS tu vas l’utiliser dès que tu es en situation délicate mais sais tu si tu t’en serais sorti sans ? Avant le GPS la montagne est elle truffée de gens totalement perdus, et principalement dès que la météo venait compliquer les choses ?

Heureusement, sinon je resterais regarder Drucker.

Sans exclure qu’il puisse en être la cause.

Mais c’est du délire, tu es en train de nous dire que si on laisse le GPS dans le sac on se met volontairement en danger ?? Accroche toi, je vais te choquer … accroche toi mieux … la plupart du temps la carte et la boussole sont également dans mon sac et pas devant mon nez.

[quote=Bis47]Je suis preneur de tous les cas d’erreur de l’instrument, et des cas de pannes réelles …
Je suis preneur aussi de tous les cas d’erreur de l’utilisateur.
Y compris les erreurs de jugement induites par la disponibilité d’un GPS.[/quote]
Je l’ai déjà dit je crois mais j’ai la facheuse tendance à négliger de caler l’alti quand j’ai le GPS dans le sac, je ne dois pas être le seul.