Vous utilisez un GPS?

Oui, je dis « doit » et j’assume! :smiley:

Ca me fait penser a plusieurs choses:

la ceinture de securite qui n’existait pas avant… et aujourd’hui tous les gens qui ne la portent pas…ils ont pas du comprendre son utilité!
le triangle et le gilet fluo qui n’etait pas obligatoire en France… a quoi sa sert de se signaler au bord d’une autoroute par mauvais temps!
l’Arva, que certain utilise que lors de mauvaises conditions nivo-météo, mais pas le reste du temps!

Pourquoi je dis ca? Parce que des materiels existent, sont disponibles pour notre sécurité ou notre sauvegarde, alors pourquoi s’en passer? Tu crois que le fait de mettre ta ceinture va faire que tu es moins prudent?
Oueh bof, j’ai un ARVA, des que je quitte la route, il est en marche. J’ai un GPS, des que je quitte la route, il est dans mon sac… et si j’avais les moyens de m’acheter un Airbag pour le ski de montagne , je le ferais!

Mais sache que tout ca ne me ferait pas prendre plus de risque… mais « pourrait » m’assurer un retour au bercaille. J’ai bien dis « pourrait », si il y a une chance sur 100 que ca serve, je prends!

Mais comment sens tu cette mauvaise influence, c’est assez subjectif comme réaction! Quand je fais une conference (sans prétentions) sur la préparation d’une sortie montagne et que j’aborde la préparation de l’itineraire, j’ouvre vers la fin une parenthese sur le GPS et son utilité. Je dis une parenthese qui n’en fait en aucun cas l’outils principale de l’orientation, mais un objet complementaire mais utile (un peu comme la sonde en plus de l’ARVA).
Les gens qui sortent de la conference ne sortent pas avec l’idee que le GPS est l’outils ultime, au même titre qu’après une conférence ARVA, les gens ne pensent pas que c’est un bouclier contre les avalanches.

Voila. :stuck_out_tongue:
Amicalement biensur.

seb

Bonjour,

Comment interprêter cela?

Tu te sens plus en confiance avec un GPS en fond de sac? C’est normal … en principe, tu es plus en sécurité. Je dis en principe … parce que, un instrument considéré comme « moyen de secours » dont on ne se sert pas régulièrement, c’est peut-être une fausse sécurité.

Tu te sens tenté de prendre des risques que tu ne prendrais pas sans ce moyen de secours? C’est humain, et jusq’à un certain point cela n’a rien de dangereux.
Ce moyen de secours t’offre une marge de sécurité supplémentaire? Quelle que soit cette marge, tu peux en grignoter une petite partie … aussi longtemps que le bilan reste positif!

« Ceux qui ne jurent que par lui » - admettons que ce soient ceux qui l’utilisent sytématiquement?
Ceux là donc ont déjà pris la peine de maîtriser l’engin, et à chaque sortie, ils en prennent l’exacte mesure autant de son efficacité que de ses limites.

Cela implique pas mal de choses plutôt positives déjà au niveau de la cartographie et de la préparation d’une sortie. En général, cela signifie que l’on dispose d’un logiciel de carto, lequel permet d’imprimer les cartes qu’il faut, avec le carroyage qui convient, à l’échelle la plus pratique.

Par aileurs, cela n’implique pas que ces gens délaissent la carte papier, ou ne sachent pas se servir d’une boussole …

Et cela n’implique certainement pas que ces gens soient des casses-cou.
Tirer le meilleur parti possible de ce dont on dispose, c’est plutôt rassurant, comme état d’esprit.

En général, je pense qu’il s’agit bien de personnes très réfléchies.
Plutôt le style « bon père de famille » que le style macho …
(Ou des machos plus ou moins reconvertis en bons pères de famille? :wink: )

On peut toujours trouver des exceptions … mais les inconscients seront toujours des inconscients, avec ou sans GPS … Il y en aura toujours pour faire les malins avec du « High Tech », comme il y en aura toujours pour s’ennorgueillir de mépriser ces engins trop « faciles ».

Bonnes sorties à tous, et bons retours!

J’abonde dans ton sens. Comme je le disais dans un post precedent, l’utilisation du GPS de maniere convenable necessite une bonne prepa, que se soit sur carte papier ou sur carte numerise. Encore une fois le GPS, sans prepa, sans connaissance…n 'a qu’un interet limité. En general, quand j’ai fini de gaver mon GPS, je connais presque le chemin parcoeur.

Le fait d’uniquement connaitre sa position grace au GPS est interressant mais …elle servirait a donner sa position au secours (important) ou de determiner sa position sur la carte (il faut avoir la carte adapté ou maitriser le report de coordonnees Lambert sur les cartes qui n’ont pas de caroyage. Mais si on a besoin de ses coordonnees c’est qu’on est dans le caca, et reporter sur une carte des coordonnees dans la tempete, c’est pas facile. Je dis simplement pour ca, que les GPS actuels sont tres interressants par leurs fonctions au regard des GPS de base ou des anciens GPS type MAgellan 2000 d’il y 15 ans qui ne donnent que les soordonnées.

A peluche! :smiley:
seb

Posté en tant qu’invité par carto:

ce qui me surprend le plus dans tous ces postes super intéressants c’est qu’on part d’un à priori: tout le monde sait lire une carte !!
et ben non, vraiment lire et interpréter un paysage peu de gens savent le faire. Heureusement qu’il y a des Courses d’Orientation et des raids d’orientation pour la formation des randonneurs !
alors, un gps c’est super car ça oblige à lire une carte à se renseigner, à chercher, à construire son itinéraire!

Oh le mauvais exemple ! Parce que si le GPS peut être une option en complément des outils traditionnels d’orientation on peut quasiment toujours s’en passer. La sonde n’est pas une option, si tu as un ARVA et pas de pelle ou pas de sonde tu peux considérer que tu as pris l’ARVA pour pas grand chose, en tout cas pas pour retrouver quelqu’un. Elle est indispensable pour être efficace, pas le GPS.

Mais sans être l’outil ultime ça n’empêche pas que ça peut influer sur leurs prises de décisions, et parfois beaucoup trop. Or ça ne devrait pas influer du tout sur leur prise de décision. Tu ne t’autorise pas à aller dans une pente parce que tu as un ARVA, ce serait lui accorder trop d’importance. De la même façon tu ne devrais pas dire « j’y vais » parce que tu as un GPS.

Comment interprêter cela?

Tu te sens plus en confiance avec un GPS en fond de sac?[/quote]
Ah non, pas du tout, mais je peux négliger l’observation par flemme en me disant que j’ai le GPS si j’ai par exemple besoin de recaler l’alti. C’est la forme d’influence qu’il a sur moi qui l’utilise peu.

« Ceux qui ne jurent que par lui » - admettons que ce soient ceux qui l’utilisent sytématiquement?
Ceux là donc ont déjà pris la peine de maîtriser l’engin, et à chaque sortie, ils en prennent l’exacte mesure autant de son efficacité que de ses limites.[/quote]
Il y a des personnes qui en prendront l’exactes mesure, pas toutes. Il y a beaucoup de personnes sans grande expérience qui chaque année se jette dans une aventure pouvant poser quelques soucis d’orientation (traversée de je ne sais quel massif ou autre), il ne sont pas forcément inconscients mais comprenant leurs limites en orientation il pensent trop facilement que la solution est le GPS.

Je le redis. Mon GPs fait partis de mon fond de sac!

Quand je suis dans la merde, la vrai, celle qui fait qu’avec toute la bonne volonté, ma connaissance du terrain, de la météo, de la topo, de la nivo, de ma condition physique et celle de l’equipe… je suis en difficulté , je sors cet outils.
Je fais de même avec la sonde, quand je suis (enfin quand un compagnon) est dans la merde…

Quand tu dis

J’espere que tu parles de toi, rarement vu des gens faire ca!

Mais on le sait, ca toujours ete! Le GPS ne change rien, des inconscients , il y en a partout!
Je pense surtout qu’il sauve plus de gens qu’il n’en tue… je suis la pour en parler justement, c’est nien pour ca que je defend cet objet (sous condition de savoir s’en servir, comme l’ARVA)

Tu as raison de me reprendre, mes mots ne correspondent pas a ce que je pense. Le GPS est dans mon fond de sac toujours pret comme la sonde ou la pelle. Je ne fais plus de difference. Un pote par dans une avalanche, le premier objet de recherche est la vue, la vue des indices de surfaces… puis dans les secondes qui suivent, tu mets en branle ton Arva si tu ne repaires rien. En topo, une fois, que je suis dans la misere, je parle pas d’un petit nuage, mais une tempete, jour, blanc, fatigue, crevasses, je sors l’engin avant qu’il soit trop tard(enfin j’essai) et je mets « track back » par exemple.

Par contre, comme je te disais la subjectivite de dire " que ca peut pousser les gens a être moins attentif", il serait interressant d’avoir des exemples precis de vecu.
Et enfin, rattrape moi si je me trompe, tu ne vois pas l’interet du GPS? Tu penses que c’est contre productif comme objet pour l’orientation et même que ca peut être dangereux?
C’est juste une question d’un d’jeun du forum, donc on reste calme… :smiley:

Le GPS ne supprime pas les inconscients mais je parle moins de véritables inconscients que de personne prudentes mais inexpérimentées qui voient dans le GPS la solution miracle : « ok l’orientation et moi ça fait deux mais j’ai un GPS »

Moi même même si rien de dramatique ne m’est arrivé.

Je vois l’intérêt du GPS mais je pense que ça peut être dangereux et aussi que ça supprime une partie du jeu de l’orientation qui fait à mon avis totalement parti de beaucoup de nos activités. Je pense qu’on est globalement d’accord pour sa présence en fond de sac, sans obligation bien sur.

Re!

On peut comprendre la timidité des citadins peu aguerris à l’orientation en terrain inconnu. Ils peuvent rêver toute l’année d’une « première » sortie hors des sentiers battus tout en restant un peu effrayés par l’aventure. S’ils comprennent leurs limites en orientation, c’est déjà pas mal … Nous avons tous nos limites en orientation! (La météo n’est jamais prévisible à 100%, parole!)

S’ils pensent que le GPS peut reculer ces limites, ils n’ont pas tort, objectivement. A partir de là, il y a deux possibilités, en gros :

  1. Première possibilité : ils se mettent sérieusement au GPS … et ce faisant, ils s’améliorent en orientation, ils s’enhardissent plus ou moins vite et gagnent rapidement en expérience de terrain (y compris en lecture de carte). Ceux-là peuvent dans une certaine mesure « ne jurer que par le GPS ». Comme un pilote de ligne ne jure que par la navigation aux instruments. Parce que c’est efficace …

  2. Ils se contentent d’une rapide prise en main, sans aller au fond des choses, puis ils laissent le GPS en fond de sac pendant des mois. Ils sont en confiance, car ils comptent sur cet instrument en cas de nécessité. Ils peuvent même fanfaronner : « Pas de problème, on a un GPS » …

Là je dis « Danger ». DANGER!

C’est là que l’on voit des utilisateurs occasionnels de GPS se fourvoyer dans le mauvais temps, paniquer, se faire ridiculiser par des randonneurs expérimentés etc …

Mon message est à destination des possesseurs de GPS qui utilisent leurs GPS « rarement » ou « seulement en cas de problème réel ». Je dis :

[b] - Utilisez-le systématiquement;

  • Maîtrisez le dans toutes ses fonctionnalités![/b]

Sans quoi, évidemment il ne vous sert à rien en temps normal (un peu dommage, il y a pourtant des fonctions amusantes, voire des utilisations innatendues), et il ne vous servira peut-être à rien grand chose non plus en cas de situation réellement critique.

Je pourrais développer … mais enfin, c’est tout simplement un principe de base pour les professionnels de la navigation aux instruments … alors tant mieux pour ceux qui captent le message!

Je crois aussi que l’utilisation systématique du GPS est particulièrement agréable quand on utilise en parallèle la cartographie embarquée et la cartographie papier. C’est un nouvelle manière de voir les cartes! C’est un nouveau jeu … (avec pas mal de variantes, d’ailleurs)

L’écran devient un zoom sur la carte papier … et la carte papier donne la vue d’ensemble! C’est pour cela, et pour quelques autres raisons aussi, que je crois que l’orientation GPS peut renforcer les compétences en lecture de carte.

PS : … et en « lecture terrain »

vboys74, Bis47
A l’occasion, il faudrait faire un peu de montagne ensemble. J’ai tout de même l’impression qu’on ne parle pas vraiment de la même activité.
Pour ma part, ca m’est arrivé souvent d’avoir besoin d’un coinceur de plus, d’une broche de plus, d’une barre de céréales de plus ou d’eau en plus, mais jamais d’un GPS de plus.

Et cela même dans le désert Jordanien du Wadi Rum.

Evidement je pense le contraire.

[quote=Bis47]Mon message est à destination des possesseurs de GPS qui utilisent leurs GPS « rarement » ou « seulement en cas de problème réel ». Je dis :

  • Utilisez-le systématiquement;
  • Maîtrisez le dans toutes ses fonctionnalités![/quote]
    Tu me fais bien rire, la plupart de ces utilisateurs occasionnels ont une bonne connaissance de ce que j’appelle les techniques d’orientation par l’observation (carte, boussole, alti et terrain bien sur) sinon comment feraient-ils ?
    Ce n’est pas sous prétexte qu’ils ont maintenant un GPS au fond du sac qu’ils vont devoir l’utiliser systématiquement et laisser tomber les techniques qu’ils connaissent et qui sont efficaces.
    Il suffit juste, et ce n’est pas la mer à boire, de savoir se servir d’un GPS au cas où, d’ailleurs bien souvent savoir se localiser sur la carte papier à partir des coordonnées données par le GPS suffit pour repartir à la boussole.
    Tout le monde n’a pas vocation à devenir un cyber-randonneur.

Oui, on est en partie d’accord (J2LH) et même si ce n’était pas le cas, c’est pas grave, car on partage, on echange, donc on evolue … :smiley:

La ou je te rejoins c’est concernant l’orientation avec le materiel que je dirais indispensable, la bonne vieille carte, la boussole et l’altimetre.
Ce trio est mon outils de travail. Toute orientation se base la dessus (bon ok l’alti dans le desert, c’est pas forcement utile… :wink: )

Effectivement tout le monde n’utilise pas ca, mais c’est indispensable! Le GPS ne peut se substituer a ces objets tant que son autonomie (qui est le principale pb, mais il y en a d’autres) ne sera pas convenable, c’est a dire duree aussi longtemps que la sortie ou le raid.
Sachant que quoi qu’il en soit, tous necessite un serieux apprentissage et de grandes connaissances et la effectivement un GPS vendu a decathlon , avec un vendeur basique, peut vite faire croire a « la montagne c’est facile! »

Mais je ne pense pas, pour cotoyer, comme tout passionné, d’autres montagnards, que les gens sont bêtes. Pourquoi le seraient ils?
Comme partout, il y en a, pas plus aujourd hui avec le GPS, qu’avant. Je ne rencontre pas plus d’inconsient qu’avant son reel developpement dans les loisirs.

Tu trouves sur les traces du Mont Blanc, toujours autant de gens qui se mettent en danger… tenue non adaptée, pas de corde, pas de casque, rien sur le baudrier (d’ailleurs certains n’en portent pas)… le GPS ne rajoute pas plus d’inconsient!

Voila mon humble avis qui n’est que le mien… qui se defend comme beaucoup d’autres avis ici. :wink:

A peluche.
seb

Je crois en effet … :slight_smile:

Qui parle de GPS parle d’orientation …

Je ne vois pas, moi non plus, l’utilité d’un GPS, ni d’une carte, ni d’une boussole en pleine escalade …

Mais je vois bien que l’orientation reste une technique clé en ce qui concerne la randonnée, en montagne plus qu’ailleurs encore. Ce n’est pas pour rien que les AMM passent une épreuve probatoire en CO, non?

C’est chiant de s’égarer en plaine ou en forêt … mais s’égarer en montagne, cela me paraît vraiment critique. Mon GPS, c’est pour la rando-montagne que je l’ai acheté initialement …

S’égarer ou se perdre ? Moi j’aime bien m’égarer.

[quote=tetof]vboys74, Bis47
A l’occasion, il faudrait faire un peu de montagne ensemble. J’ai tout de même l’impression qu’on ne parle pas vraiment de la même activité.
Pour ma part, ca m’est arrivé souvent d’avoir besoin d’un coinceur de plus, d’une broche de plus, d’une barre de céréales de plus ou d’eau en plus, mais jamais d’un GPS de plus.

Et cela même dans le désert Jordanien du Wadi Rum.[/quote]
Oui si tu veux, mais en tout cas, le terme « montagne » est un mot au sens assez large…je parle de GPS en general!
Il est clair que pour trouver ton relais sur une paroi verticale, en glace, en rocher ou en peau de bouquetin, le GPS servira pas a grand chose! Ca j’en suis concient , merci de ton intervention.

Mais puisque tu parles de trucs en plus, pourquoi « une broche en plus », une « barre en plus »? Aurais tu mal preparé ta sortie? Je ne parle pas d’un GPS en plus, mais d’un GPS tout court. MAis puisque tu parles de montagne, la vrai, puisqu’il doit y en avoir une vrai (la tienne avec degaines et coinceurs, tiens c’est quoi un coinceur :cool:) et une fausse (la mienne)
.

Mais ma foi, dans ta pratique assidu de la vrai montagne, tu ne t’ai jamais planté (moi non), par contre la météo elle m’a planté, la ou il ne fallait pas. J’ai utilisé cet objet, nous sommes tous en vie aujourd hui… c’etait pas dans les paturages, excuse moi! :stuck_out_tongue:

A tout de suite Tetof! :smiley:
seb

[quote=Bis47]Mon message est à destination des possesseurs de GPS qui utilisent leurs GPS « rarement » ou « seulement en cas de problème réel ». Je dis :

  • Utilisez-le systématiquement[/quote]
    Il est dans mon sac, mais j’essai de me soigner en l’utilisant en permanence… :smiley: car si c’est pour porter un truc pour rien, autant le laisser en bas. :stuck_out_tongue:

A peluche!
seb

Posté en tant qu’invité par GPSmonAmour:

alors là je suis mort de rire, excusez-moi mais je me régale ! « une bonne connaissance », alors là on pourrait en causer longuement… le nombre de fois où lorsque je veux vérifier une connaissance topo je demande innocemment à mes stagiaires :« dis, tu pourrais me dire où on se trouve » les personnes commencent par « ben oui, par là, à peu près », suit un doigt hésitant qui se promène sur 3,4 cm2 sur la carte, puis suite à une demande de précision « oui, mais la combe là, elle est où sur ta carte? » réponse « heu… » et « le rentrant, il est où??? » « heuuuuuuuuuuuuu… » etc etc etc et par chance, on est à vu avec un super beau temps;
évidemment il y a les pros de l’orientation en montagne no pb pour eux, ils sont fanas d’orientation tous les outils qui tournent autour de ce sujet les passionnent et ils essaient encore et toujours et ils testent et ils s’entrainent, car ils veulent comparer, approfondir ce sujet magnifique qu’est la lecture et l’interprétation du paysage.
Non, non, il ne faut pas croire que tous ceux qui se promènent avec une carte savent s’en servir vraiment. Ils se situent « en gros » un point c’est tout ! et le « gros » en cas de mauvais temps ça ne suffit pas si je ne me situe pas en permanence au plus près du terrain. Je ne parle même pas de progresser dans le blanc… et vous le savez bien tous qui grimpaient, randonnaient, exploraient.

Personnellement je suis pour le GPS car c’est un outil de connaissance extraordinaire car ne peuvent s’en servir réellement que ceux qui s’y collent vraiment à l’orientation; c’est un complément critique du mode papier, c’est une mise en jeu du raisonnement, de l’interprétation, c’est une obligation d’observation fine du paysage pour comparer la carte, le GPS; l’obligation de tenir compte des erreurs et des approximations.
Quant au reste, notamment " le plaisir de se perdre", il est d’autant plus fort qu’on est bon orienteur. Quel plaisir parfois de tenter de se perdre malgré toutes ses connaissances et d’y arriver enfin ! ce sentiment d’avoir perdu « le nord », de ne plus lire l’environnement; c’est le pied… mais alors quand on se retrouve grace à la rigueur, à une bonne mémorisation, compréhension, relecture, interprétation, ahhhhhhhhhhhhhhhhh… le foot !!!
Le GPS, ce n’est qu’un outil de plus au service de notre intelligence, un point c’est tout.

J’ai mes nuances …

S’égarer : se tromper quelque part, typiquement : confondre un repère avec un autre, bifurquer trop tôt ou trop tard … Quand on s’en rend compte, il n’est pas trop difficile de revenir sur ses pas, ou bien de se resituer correctement et tracer une nouvelle route. On s’égare souvent je crois par manque d’attention. Parfois, une carte de piètre qualité est au moins en partie responsable de l’erreur.
Bilan :

  • du temps perdu, de la fatigue en plus à l’arrivée (et je persiste, la fatigue n’est pas un facteur de sécurité …)
  • si des débutants t’accompagnent (femme, enfants) … perte de confiance.

Etre désorienté … la situation où vraiment on a « perdu le nord ». Il y a conflit entre la « conviction » du randonneur et la réalité, évidente qui s’étale devant ses yeux. Il faut avoir vécu cela au moins une fois dans sa vie! :slight_smile: … Mais c’est juste une question de prendre le temps de « retrouver ses esprits » (10 minutes, une heure?) et de se remettre d’accord avec cette réalité.

Être perdu … évoque pour moi l’état de perdition. On ne sait plus on on est, on ne sait pas par où aller. Bref, on est au milieu de nulle part, sans boussole. Les options sont de rester sur place ou de marcher au hasard … (On peut imaginer des « angoisses » supplémentaires à volonté).

Bon, tu l’auras compris, j’aime pas trop m’égarer …

Par contre, j’adore explorer …

Une vallée, une forêt, un massif … pas besoin d’un moyen d’orientation quelconque dans ce cas là : je m’approprie un territoire … exactement comme un primitif, voire comme un animal.
J’ai fait cela depuis tout petit … :slight_smile:

« stagiaires » ? C’est à dire ?

Tout dépend de la situation réelle, par beau temps il est normal qu’une personne qui mène une rando (seul, entre amis, en club ou autre ça n’a pas d’importance) et que tu interroges à brûle-pourpoint sur sa position exacte ne puisse te donner qu’une approximation, ça n’a vraiment rien de choquant Et ça ne veut pas dire que cette personne soit perdue et qu’elle ne pourra pas rapidement trouver sa position ou plus exactement trouver un endroit remarquable qu’elle pourra identifier parce qu’elle n’est pas forcément à un endroit directement identifiable.
Si c’est quelqu’un qui suit une autre personne il sera encore moins capable de savoir où il est exactement, ça n’a rien de choquant.
En rando s’orienter ça veut bien souvent dire se déplacer, je ne sais pas qui sont tes stagiaires mais leur permets tu de le faire ?

Bof, le GPS te donne la situation exacte, même si tu ne vois rien du paysage du peux te situer à 10m près. Ce qu’il apporte c’est justement ça : plus besoin d’observation du paysage.

Allons… ce n’est quand même pas parce que tu perds quelques minutes en t’orientant que tu vas remettre en cause la sécurité du groupe à cause de la fatigue sinon c’est que dès le départ tu avais un gros problème de choix de rando par rapport au niveau des participants et ensuite un problème de gestion de groupe si tu en arrives à une perte de confiance, le GPS n’y change rien.

Ces dames apprécieront :lol: