Salut J2LH,
Est ce que tu possède tous de même un GPS.
Salutations
Elie
Salut J2LH,
Est ce que tu possède tous de même un GPS.
Salutations
Elie
Là je ne suis pas d’accord sauf si tu parles d’une situation inattendue que tu rencontres pendant la course mais ce n’est pas en regardant la météo la veille que tu te dis « demain je vais avoir besoin du GPS » (ou de l’ARVA, ou de la couverture de survie), c’est juste quelque chose qui fait ou ne fait pas partie de ton fond de sac.
Quand il s’agit d’un encadrement en club c’est un peu différent pour le fond de sac parce qu’il est bon d’établir une façon de faire commune.
Oui et dans le même ordre d’idée j’ai aussi une couverture de survie.
Posté en tant qu’invité par tete de mort:
Oui et dans le même ordre d’idée j’ai aussi une couverture de survie.[/quote]
et aussi un char d’assaut quand je vais faire mes courses en ville, mais je ne m’en sers quasiment jamais !
J2, tu ne sais pas comment je fais mon sac. J’ai horreur des sacs standardisé. Mon sac (et son fond) dépend de la course, du type de sortie (avec un pote ou en tant qu’encadrant), des conditions, de ma forme etc.
Si j’encadrais une sortie dans un coin où potentiellement le risque de se perdre est un risque majeur pour moi, et/ou j’y vais avec une météo limite, il est logique/normal de prendre un GPS. Cela s’appelle une préparation de course.
Je m’en fous d’une liste commune club. La bonne liste est uniquement celle que j’estime convenir à la sortie. De toute façons, c’est l’encadrant qui est le boss sur le terrain, c’est lui qui devra se débrouiller en cas de pépins et c’est lui qui rendra des comptes.
Ca ne signifie pas que je ne prendrais pas un truc parce qu’il y a un gazier dans un club qui a dit qu’il fallait le prendre. Mais, le niveau de compétence dans les clubs étant ce qu’il est (pas très élevé) , je me réserve le droit de décider moi même du matos nécessaire.
On est presque d’accord mais tu interprètes trop mes propos. Quand je parle de fond de sac il est évident que je l’adapte à ce que je fais, en escalade et sur des sites que je connais je ne prends pas même pas de carte et pas de GPS non plus ce qui serait peu utile vu que mon GPS n’a pas la carto. Par contre je prends toujours la couverture de survie, je prends toujours l’ARVA en hiver parce qu’on ne sait jamais quand ça va servir et pour le GPS c’est sur que je vais être plus attentif à l’état des piles si la météo est douteuse ou que je sais l’endroit compliqué.
Pour le fond de sac en club je pense que c’est très important d’avoir une liste d’objets à exiger systématiquement sinon tu te retrouves imanquablement un jour avec un problème qui te retarde et les 3/4 du groupe qui n’a pas de frontale (la nuit arrive vite en rando l’hiver). Et il est important que tous les encadrants d’une activité soient cohérents dans leur façon de faire.
Oui c’est lui qui rendra des comptes légalement mais comme il n’a en général pas la formation d’un pro pour arriver au même niveau de sécurité il doit encadrer non pas des clients mais des personnes globalement compétentes et responsables qui devront aider l’encadrant en cas de problème, voire le suppléer si nécessaire.
Bof. Comme bien souvent, tu changes de sujet. On était en train de parler de son propre fond de sac.
Impossible. Imagine que nous soyons dans le même club. Tu crois vraiment que je vais changer mes habitudes pour les faire coller aux tiennes. Ne rêve pas, je change mes habitudes quand je trouve mieux et que cela me convient.
De toutes façons, les encadrants clubs n’ayant pas le même niveau/expérience et n’encadrant pas dans le même type de course/niveau, je ne vois pas comment nous pourrions obtenir une cohérence.
nooooooooooooooooooooon !
Malheureusement non. J’ai envisagée de faire des topos en utilisant des traces GPS. Mais la précision d’un GPS dépend du nombre de satellite captés. => c’est ok dans une randonnée glaciaire où sur un terrain largement découvert et pas encaissé mais c’est nettement moins intéressant dans une face.[/quote]
Merci Tetof pour ton expérience, je ne pensais pas à une ligne en paroi mais par temps de brouillard, trouver la descente d’Archiane par les rappels, des Rochers du midi, des contreforts des Bans, ou les rappels au milieu du glacier des Violettes, le probleme des satellites ne se pose pas, car l’espace est très dégagé. Je te concède que pour trouver les rappels de la Dibona, le GPS n’est pas tres utile.
Par contre ce qui est clair, c’est qu’il faut avoir les waypoints… et c’est pas la carte Top25 qui les fournira.
C’est parce que je suis un peu sensibilisé à ce problème actuellement que j’ai répondu ainsi. Mais bon, la part d’équipement collectif dont peut se charger l’encadrant (pas uniquement ni forcément lui d’ailleurs) ce n’est pas grand chose (carte, boussole et alti, corde si c’est une rando, quoi d’autre ?)
Faudrait bien parce que moi je ne changerais pas :lol: :lol: :lol: !!!
Cohérent ne veut pas forcement dire identique et ça touche tout autant l’équipement que les techniques (par exemple la façon de tester les ARVA en début de rando, ce n’est pas faire une grande concession que d’accepter une méthode identique)
Mouais, mais dans ces conditions avouées, si on utilise un GPS, ce n’est plus de l’art, c’est de la triche.
On en revient toujours aux mêmes arguments: le GPS permet de partir en conditions limites, idem pour le téléphone portable pour prévenir les secours mais puisque le jeu est de tangenter les limites, il ne faudra alors compter que sur soi-même et pas sur l’hélico.
Bonjour,
On a considéré l’utilité du GPS quand l’orientation devient vraiment difficile.
Mais il y a un aspect des choses que l’on n’a pas évoqué jusqu’ici, il me semble, c’est la mésaventure banale, non critique, de l’erreur d’orientation.
S’égarer, cela arrive à tout le monde.
La rando, ce n’est pas toujours en terrain connu, avec un relief évident et des repères immanquables.
On l’a dit, les cartes IGN ne sont pas infaillibles.
Personne n’est infaillible.
Le GPS, bien utilisé, divise par 10, (ou par 100?), le risque de s’égarer en cours de journée. Et il n’est pas nécessaire pour cela que la météo soit critique, ni que la rando soit « alpine ». Ce risque n’est pas nul, surtout en terrain inconnu et paumatoire. Pour certains ce risque fait même partie du charme de la rando.
Bon, on s’est égaré, et puis on est retombé sur ses pattes rien de grave … c’est juste que l’on a pris une heure ou deux dans les jambes. Et pour la suite?
La suite, on va accélérer le pas, faire un peu moins attention … et arriver de toutes façon plus tard que prévu, plus fatigué que prévu.
S’il y a dans le groupe une ou deux personnes un peu limite au niveau résistance physique, ces personnes seront peut-être au bord de l’épuisement.
Incapables de rattraper un déséquilibre, une glissade … Et c’est ainsi que les accidents stupides arrivent …
En moins dramatique : une grosse ampoule, une bête entorse … et la rando du lendemain est foutue.
Bon, le charme de se perdre … j’ai donné!
Mes (modestes) « réserves » physiques, je préfère quand je ne dois pas les utiliser.
Et je considère, en ce sens, que le GPS m’apporte un sacré « plus » au niveau de la sécurité ordinaire.
Je suis entièrement d’accord avec cet usage du GPS qui peut alors s’avérer déterminant mais il semble surtout être considéré comme un passeport pour des courses en conditions prévues limites, ça a été écrit plusieurs fois.
Et tu crois que les randonneurs impétueux et sûr d’eux ont attendu le GPS pour s’embarquer dans des courses « limites », prévues ou prévisibles comme telles?
Eternel faux débat, à la limite de la mauvaise fois …
Il faudrait faire des essais sur plusieurs sorties/GPS et confronter les valeurs mesurés sur place des waypoints. A l’instar d’OSM, j’avais pensé à tracer les approches et accès des voies avec le GPS.
Thomas a tracer le glacier des violettes :
http://www.camptocamp.org/routes/54079/fr
Qui fait la prochaine trace GPS afin de comparer la position du rappel ?
Pour moi oui.
[quote=Bis47]Incapables de rattraper un déséquilibre, une glissade … Et c’est ainsi que les accidents stupides arrivent …
En moins dramatique : une grosse ampoule, une bête entorse … et la rando du lendemain est foutue.[/quote]
Mais arrête, tu parles d’une ou deux heures de perdues à cause d’un erreur d’orientation dans une situation où l’orientation ne posait pas de gros problèmes, tu devrais déjà apprendre à lire une carte avant non ? On peut perdre quelques minutes, pas 2 heures.
Et mettre une entorse ou une ampoule sur le compte de l’absence de GPS ça fait doucement rire.
Non, mais le GPS leur permet maintenant de légitimer + ou - leur décision et de justifier d’un bon équipement en cas de problème.
Mais je pense qu’on est à peu près tous d’accord pour dire que le GPS est une aide et non une assurance tous risques ?
Tafdac … il n’y a pas d’assurance tous risques!
Bon, juste un petit éclaircissement : je n’ai pas attendu le GPS pour partir à l’aventure …
Par ailleurs, la toute première fois que j’ai utilisé un GPS pour une affaire sérieuse - c’était en 1992 - il m’a lâché … et cela ne m’a fait ni chaud ni froid!
Dans mon enfance, j’ai « exploré » pas mal de brousse, sans carte, souvent sans boussole.
Je me suis égaré, j’ai vu des copains s’égarer … et ce n’était pas une affaire de 2 minutes mais de plusieurs heures, vraiment. Avec une bonne carte au 25.000ème, c’est sûr que c’est moins probable …
Mais dernièrement, en rand’orientation « cool » dans nos belles forêts ardennaises, j’ai encore vu des gens arriver « sur les genoux » une bonne heure après la limite … J’ai aussi vu une dame - qui avait trouvé la bonne balise - téléphoner à son mari, qui était complètement paumé depuis une demi-heure, à force de chercher c’te foutu truc de son côté …
Ce n’étaient pas des champions, évidemment … mais ce n’étaient pas tout-à-fait des débutants non plus!
Hello!
Toujours aussi interressant les discussions sur l’utilite ou la futilite du GPS! Tous les forums montagne, rando, trek, raid… en parlent.
Ces debats sont tres interressants, complets et l’on sent une grande energie de la part des contributaires pour faire avancer le schmilblick… :rolleyes:
Cependant, ce qui m’embete c’est le fait que l’on defende (certain) l’idee que le porteur de GPS en montagne peut être appellé a prendre plus de risque…<
Ca me fait penser a moi et mes 15 milles GPS… ma suunto X9Mi, mon Garmin Forerunner 205, mon venture et venture CX, mon S50 et mon Asus R2h… je me dis que je dois etre cinglé!
C’est peut être a cause de ca que je pars a chaque fois que tout le monde reste à la maison!
Non serieux, mon outils de travail (je parle bien de travail) est la carte, la boussole et l’altimetre. Ces objets sont indispensables pour les activites montagnes que l’on aime (a condition de savoir s’en servir, de les preparer, les proteger…). Je pense qu’il n’est pas discutable d’utilser « seulement » autre chose. Cependant de la même manière, dans la poche superieur ou a mon poignee traine un petit GPS ( preparer, entretenu, proteger…)que je sortirais au cas ou! Au cas ou quoi? Ben au cas ou, le montagnard que je suis, entrainé, confirmé, préparé, renseigné…se trompe ou est été trompé par Dame Nature! Nul être n’est infaillible, nul matériel non plus! Alors la somme de matériel d’orientation et l’intelligence de l’homme peut faire que finalement vous retrouviez votre famille le lendemain…sauf si elle était avec vous!
Mais en tout cas, dire qu’on en a jamais eu besoin veut soit dire , que la situation n’etait pas si catastrophique que ca, soit dire qu’on pense que ca n’arrive qu’aux autres.
Ne jamais dire jamais! Il y a toujours un risque en montagne ou ailleurs, la reel intelligence est de la minimiser au maximum, cet outils, aujourd hui doit faire partis du fond de sac, sauf bien evidement si on ne parle pas de montagne.
A peluche (peaux de phoque)!
Seb
C’est pourtant une réalité. Si moi même, qui ne suis pas vraiment un défenseur du bidule, j’en ressens la mauvaise influence j’ose à peine penser de ce que c’est chez ceux qui ne jurent que par lui.
« doit » ? Pourquoi vouloir l’imposer ?