Vous utilisez des pitons?

Posté en tant qu’invité par pitons?:

Bonjour à tous.
Il y a toujours un topo / livre sur la montagne pour vous conseiller de toujours partir avec un des pitons et un marteau. La tendance étant à l’allégement, je me demandais si beaucoup de monde se trimbalait encore tout cela en montage, ou si ce genre de matériel avait été avantageusement remplacé par des coinceurs / friends / exentriques dans les sacs des alpinistes.

Je vous pose donc la question : Quand emportez vous des pitons ?

  • Toujours, au cas où, même en grande voie sportive
  • Seulement quand l’équipement devient aérien
  • Toujours en trad
  • Uniquement en artif
  • Lorsque j’ai déjà un piolet-marteau
  • Uniquement si j’ouvre une voie et que je compte laisser 2-3 points pour les suivants pour montrer la voie.
  • Franchement, jamais, je m’arrange toujours avec des coinceurs / friends …

Votre avis m’intéresse, et si vous pouvez expliquer votre choix, ou citer des exemples où vous n’auriez pas fait sans, c’est encore plus intéressant.

Perso je grimpe surtout dans des falaises équipée, et en montagne je m’arrange avec 2-3 coinceurs, mais surtout des sangles en pagaille. Mais j’ai toujours la crainte de tomber sur un endroit improtégeable avec mon matériel emporté.
Jean

Posté en tant qu’invité par Cornière:

Les pitons peuvent effectivement être utiles pour protéger / renforcer un relai…

… mais en montagne ils sont aussi souvent utilisés pour réchaper… et en fonction du terrain, les sangles sont loin de suffir pour cela !

Toujours, au cas où, même en grande voie sportive : non ( en general qq coinceur si je sais qu’il y un peu de recherche d’itineraire sinon des degaines et 3 sangles…)

  • Seulement quand l’équipement devient aérien : non , qq coinceur ou friends au cas ou suivant le terrain
  • Toujours en trad : oui, ca depend des voies des fois sur nous , parfois il reste au fond du sac… - en artif : oui
  • Lorsque j’ai déjà un piolet-marteau : ca depend des voies, c’est lourd les pitons, et ca prend du temps.
  • si j’ouvre une voie et que je compte laisser 2-3 points pour les suivants pour montrer la voie. : oui, même si on laisse pas forcement de matos en place sauf si on but…
  • Franchement, jamais, je m’arrange toujours avec des coinceurs / friends : je fais de mon mieux mais parfois j’aime bien mettre un bon piton ca soulage l’esprit. Pas toujours evident sur le calcaire de trouver des bonnes protec

La ca ma servi :
/outings/175759/fr/la-tournette-piou-piou-dans-l-eperon-varo ( ca faisait longtemps que je n’avais pas mis ce lien… dsl, mais je cherche qqu qui voudrait faire une repetition afin de confirmer les cotes)
La roche est assez poli par les avalanches en hiver et on pas pu poser beaucoup d’autre choses que des pitons.

Fred

Je n’en ai pas, et franchement je préfère aller dans des endroits où l’on n’en a pas besoin (voies équipées, TA facilement protégeable avec sangles, coinceurs, friends) plutôt que de taper comme un sourd avec un marteau. J’imagine que c’est surtout utile pour ouvrir des voies, ou bien par sécurité sur des itinéraires plus engagés et pas du tout équipés.

c’est comme ça que je conçois leur emploi :
je n’en prends pas quand le rocher se prête bien à la pause de coinceurs ou sangles, sauf iti engagé.

tj trois/quatre petits frends, ça peut tj servir en terrain montagne
sinon la dernière fois que j’ai utilisé un piton c’est pour faire un rappel dans une D haute montagne, la neige étant arrivée avant nous. Il était en place, j’ai ramassé une belle pierre, et je l’ai retapé soigneusement et énergiquement avant d’exposer ma viande dessus
donc même avec qq clous, on peut généralement se passer du marteau :wink:

Posté en tant qu’invité par TDM:

en calcaire,
1- dans les classiques j’en prends pas, en général les clous ne manquent pas !!
2-dans des itinéraires oubliés j’en prends : mais de fait je ne m’en sers presque jamais, même les vieilles voies ont toujours quelques clous.

en granit : Non, je me dis qu’avec les fissures ca passe avec des friends. Mais j’ai pas une grosse expérience

artif : j’en fais pas mais ca me parait obligatoire, non ? ( à part en A0 )

voies sportives : jamais ! qq coinceurs suffisent en général

Pour ma part je suis un grand amateur de pitons, peu être pour la nostalgie des récits des anciens, plus pour le sentiment de sécurité apporté.

- Toujours, au cas où, même en grande voie sportive: non, généralement je prends un ou deux coinceurs « au cas où »

- Toujours en trad: oui, quand le terrain est foireux ça peut être utile en progression. Sur les grandes classiques je prends que quelques pitons et le marteau qui sert à retaper ceux en place qui auraient bougés. Je fais presque tout mes relais sur pitons, sauf en cas de fissures.

- Uniquement en artif: d’accord il existe le « clean aid » qui consiste à ne pas taper de pitons, cuivres… (concu après l’abusus des classiques Yosémitiennes) mais je pense qu’ils ont toute leur place dans cette discipline.

- Lorsque j’ai déjà un piolet-marteau: c’est vachement utile en terrain mixte ou couloirs/goulottes avec du rocher sur les bords. Quand c’est un peu bouché ou que les friends passent mal.

Dans les voies qui en comportent dan leur équipement à demeure et pour équiper oui.

En terrain d’aventure, granit (surtout dans les vieilles classiques, mais pas trop dans les voies « modernes ») et surtout en cascade toujours un petit assortiment de 2 ou 3 pitons; ça m’a évité de laissé un friend plus d’une fois…

Posté en tant qu’invité par FrenkG:

En mixte/goulottes oui. C’est parfois le seul type de protection qui se pose rapidement et facilement.

LOL? C dingue les conneries kon peut lire^^ 9/10 sans pilon t’enfonce pas le clou ou avec les dents peut etre ou alors c ke tu grimpes ds les pierriers ^^ prendre des clous sans pilon ca sert pas a grd chose… c com prendre des paires sans corde…

Et si tu ve faire une réchap tu laisse des friends? Ou alors tu te dis ka toi cpas possible ke ca arrive un but?

J’laime bien lui;)

tu mets des clous quand tu veux pas mettre autre chose, voilà tout !

soit parce que c’est plus cher de laisser autre chose, soit parce que la fissure ou tu te trouve est trop fine et que par exemple, tu ne vas quand même pas poser un relais avec des micro coinceurs qui ne résistent pas à grand chose, etc…

à savoir qu’un clou, suivant ou il est posé, présente entre autre l’avantage du « multi-directionnel » et de plus, c’est toujours du: « je ne sors pas parce que la corde bouge », à l’inverse d’un coinceur à certaines occasions.

il y a aussi des fois où tu gagne du temps avec un clou.

et si tu es un tan soi peu bricoleur, les clous ça coute pas cher ! (trempé ou mou)

en gros, c’est quand le terrain s’y prête ! (et puis aussi que ça fait toujours plaisir de l’entendre chanter)

par contre, pour le coup de pas prendre la masse et de taper avec des cailloux…bein heuuu…voilà koâ !!

Posté en tant qu’invité par Saute-Cailloux:

Oui, en trad’ (Pyrénées, Belledonne, Cham’ dans certaines voies), et en mixte.
On peut faire beaucoup avec camalots/coinceurs/sangles mais les pitons s’avèrent parfois bien utiles!!!

PS: re-frapper les pitons en place peut être…Surprenant! Dans ce cas, on ne regrette ni le poids du marteau ni d’avoir refrappé!!! :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par ivanbergzoll:

mon petit rack de 3/4 pitons sort de chez moi :

  • pour aller au canyoning
  • dans les voies « historique » à équipement vieillisant
  • pour aller au mixte

pour le mixte j’ai le marteau piolet
pour l’escalade je prend un petit marteau
pour le canyoning je ne prend pas de marteau, on trouve toujours
un caillou pour taper dessus… et ca marche !!!

bonne grimpe à tous

bon bein je vais lâcher la masse et mettre des cailloux dans mon sac moi…ça à l’air d’être à la mode !! :lol: :lol: :lol:

Posté en tant qu’invité par Alfred:

En montagne, goulotte, … toujours quelques pitons dans le sac.
Dans les Dolomites ou le Vercors (TA), toujours un bon paquet de pitons. Il y a trop d’endroits où les coinceurs ne suffisent pas.
Pour la montagne et les Dol: marteu-piolet court (fox).
Pour le TA rocher pur: marteau normal (un seul pour la cordée, sauf si artif à déséquiper).

Tout dépend bien sûr du terrain, mais tant qu’on est pas dans des longueurs verticales, la plupart du temps un beau gros caillou traîne pas loin lorsque on a besoin de taper ou retaper un clou ou deux, ne serait-ce que pour vérifier un relais.
Maintenant bien sur, si l’on sait que l’on part pour planter/déplanter un paquet de pitons, le marteau s’impose. Un temps la mode était de prendre un marteau piolet pour les approches glaciaires plutôt qu’un piolet.

Petit joueur: les clous faut les retaper à poing nu.

En artif : 20 à 60.
En TA, dans le voies ou c’est utile/nécéssaire : 5 à 15. J’évite de pitonner les voies qui se font « normalement » sur coinceurs, ca prends du temps, ca abime, etc… Si je suis sur que ca passe sans (voir topo) je n’en prends pas. En cas de doute j’en met 5 en fond de sac.
Dans les vieilles voies équipées sur pitons : 5 en fond de sac si c’est complètement équipé, plus si c’est partiellement équipé.
En montagne : 0 à 60 selon la course. 0 pour la voie normale du dome des Ecrins :wink: 5 à 10 pour le Pilier Sud (de la même montagne) tous ceux que je possède pour une expé de big wall.
Pour ouvrir une voie, 10 à 60 selon le style et la difficulté attendue.

En règle générale, j’en prends toujours un peu trop plutôt que un peu pas assez…