Posté en tant qu’invité par G2LOQ:
De toutes façons un gars qui vient tout juste d’ être dans le 6c falaise, il va pas tenter un 8a, c’ est du pipeau. Restez un peu modestes. Personnellement, ma voix la plus dure à vue, en cotation, c’ est 7a, mais ceci dit, j’ ai fait des voies plus dures qui étaient côtées 6c ou même 6b+. C’ est un peu subjectif les cotations.
Mais si je devais de mémoire citer ma voie la plus dure, c’ est une grande voie qui me vient à l’ esprit : « L’ oiseau de feu » à la Mamule dans les Aravis, mais je l’ ai faite en réversible. Il y a une dizaine de longueurs entre 6b+ et 6c+, sauf 1 en 6a.
Pour les voies d’ 1 longueur, c’ est difficile à dire, car ça dépend de tellement de choses, la difficulté, il suffit un jour de mal lire 1 voie pour en baver, alors qu’ avec une bonne lecture, elle n’ aurait pas été difficile.
Pour en revenir au sujet initial, pour moi un 8a, c’ est du domaine de l’ imaginaire, déjà pour un grimpeur de 6c, je ne suis pas sûre qu’ on soit capable d’ en faire la lecture, et de toutes façons, certainement pas de partir dedans, à moins que la voie démarre en 6b et qu’on finisse en artif, la partie 8a, mais ça ne veut plus rien dire.